Lien vers ma bibliographie : https://docs.google.com/document/d/1w9MnJp5UbuCYvbAUCbbzBk3nqKwj8Qy-tOkhtaZH4Go/edit?usp=sharing
ESPACE PUBLIC :
Derrière les mots : l’espace public, [sans date]. La Fabrique de la Cité [en ligne]. [Consulté le 24 novembre 2020]. Disponible à l’adresse : https://www.lafabriquedelacite.com/publications/une-rue-nommee-desir/https://www.nytimes.com/interactive/2020/03/23/world/coronavirus-great-empty.html “L’épidémie a fait de l’espace public un espace du danger en rendant tout contact social potentiellement dangereux. Dans le même temps, la privation d’espace public conséquente au confinement – et la difficulté à le supporter – remettent en avant la fonction première de l’espace public, à savoir celle d’être l’espace fondamental du lien social et du vivre-ensemble, celle d’être le lieu privilégié de l’urbanité permettant grâce à sa forme particulière une densité remarquable de contacts sociaux, des plus anonymes aux plus intimes. L’espace public devient ainsi tout à la fois espace du contrôle et espace du désir, un horizon d’attente fort, car pouvoir s’y retrouver à nouveau signifiera le recul de l’épidémie.”
=> L’article permet d’interroger ces procédures sanitaires mises en place suite à la pandémie comme une nouvelle forme de contrôle de l’espace public par l’État, ce qui s’inscrit dans ma question de recherche.
LEFEBVRE, Henri, 1968. Le Droit à la ville. Anthropos. ISBN 978-27-17857-08-5. “L’urbain manifeste aujourd’hui son énormité, déconcertante pour la réflexion, l’action et même l’imagination. Sens et fin de l’industrialisation, la société urbaine se forme en se cherchant et oblige à considérer la philosophie, l’art et la science qui ne peuvent éviter la confrontation avec cet objet nouveau. Ce qui oblige à concevoir une stratégie de la connaissance, inséparable de la stratégie politique. Selon quel axe penser cette stratégie du savoir ? Vers l’entrée en pratique d’un droit : le droit à la ville, à la vie urbaine, condition d’un humanisme et d’une démocratie renouvelés”
=> Cet ouvrage est le point de départ de ma volonté de travailler sur l’espace public. En effet, après l’intervention de Mickaël Labbé dans mon établissement scolaire, j’ai pu comprendre la nécessité de de permettre aux usagers de reprendre place dans l’espace public par la notion du droit à la ville. Il était donc nécessaire de lire cet ouvrage pour comprendre cette notion.
SURVEILLANCE TECHNOLOGIQUE :
Tous surveillés – 7 milliards de suspects – Regarder le documentaire complet, [sans date]. ARTE [en ligne]. [Consulté le 5 janvier 2021]. Disponible à l’adresse : https://www.arte.tv/fr/videos/083310-000-A/tous-surveilles-7-milliards-de-suspects/”Des caméras de Nice à la répression chinoise des Ouïghours, cette enquête dresse le panorama mondial de l’obsession sécuritaire, avec un constat glaçant : le totalitarisme numérique est pour demain. Ce documentaire de Sylvain Louvet et Ludovic Gaillard a reçu le prix Albert Londres de l’audiovisuel 2020.”
=> Ce documentaire montre des exemples en matière de surveillance des individus du monde entier. Il est intéressant de voir l’utilisation de la surveillance dans des contextes politiques, géographiques et sociaux différents tels que le Royaume-Unis, la France ou encore la Chine et de pouvoir les comparer.
Opinions politiques, pratiques sportives, données de santé… Les possibilités de fichage élargies par trois décrets publiés en toute discrétion, 2020. Franceinfo [en ligne]. [Consulté le 10 décembre 2020]. Disponible à l’adresse : https://www.francetvinfo.fr/monde/terrorisme-djihadistes/opinions-politiques-pratiques-sportives-donnees-de-sante-les-possibilites-de-fichage-elargies-par-trois-decrets-publies-en-toute-discretion_4210727.html “Trois décrets récents visent à élargir les données collectées dans des fichiers utilisés notamment par la police et la gendarmerie. Ces nouvelles dispositions suscitent l’inquiétude des défenseurs des libertés.”
=> Cet article peut me permettre de souligner que la marche vers une État de surveillance est déjà enclenché. En effet, de par l’article, on peut voir que les politiques actuelles veulent étendre le fichage des citoyens et renforcer le pouvoir policier.
« La rue sous haute surveillance » , Journal Tic-Tac, mars 1997, n°8. Extrait, sans modification, du journal Tic-Tac n°8 de mars 1997. Tic-Tac est une expérience éditoriale de 9 numéros, dont un audio, entre 1995 et 1997 impliquant une coordination de groupe soucieux de « se mêler de la transformation du monde et de la beauté des choses ».
=> Cet extrait permet de mieux comprendre les évolutions en matière de surveillance en France : l’histoire de la surveillance, les outils et moyens utilisés pour contrôler la population, les objectifs gouvernementaux, …
La Technopolice, moteur de la « sécurité globale », 2020. La Quadrature du Net [en ligne]. [Consulté le 12 janvier 2021]. Disponible à l’adresse : https://www.laquadrature.net/2020/11/19/la-technopolice-moteur-de-la-securite-globale/ “L’article 24 de la loi Sécurité Globale ne doit pas devenir l’arbre qui cache la forêt d’une politique de fond, au cœur de ce texte, visant à faire passer la surveillance et le contrôle de la population par la police à une nouvelle ère technologique. Quelques jours avant le vote de la loi Sécurité.”
=> L’article présente et explique les dangers du projet de loi de sécurité globale et notamment le phénomène par lequel notre société tend vers une État de contrôle et de surveillance autoritaire et totalitaire de la population.
La vidéosurveillance est-elle efficace ?, 2018. Le Monde.fr [en ligne]. [Consulté le 25 novembre 2020]. Disponible à l’adresse : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/05/17/la-videosurveillance-est-elle-efficace_5300635_4355770.html “Alors que Martin Hirsch vient de proposer d’augmenter le nombre de caméras dans les hôpitaux, l’efficacité de ce dispositif continue de poser questions.”
=> L’article présente plusieurs exemples permettant d’affirmer que la surveillance technologique et sa mise en place dans l’espace public ne sont pas nécessaires pour des raisons d’inefficacité. Par cet article, on peut donc interroger le véritable but de cette surveillance.
La police prédictive progresse en France. Exigeons son interdiction ! Technopolice [en ligne]. 23 juillet 2020. [Consulté le 19 novembre 2020]. Disponible à l’adresse : https://technopolice.fr/blog/la-police-predictive-progresse-en-france-exigeons-son-interdiction/ “Pendant que les dispositifs de police prédictive (comme PredPol) commencent à être interdits ou abandonnés aux États-Unis, la police française et plusieurs collectivités continuent à acheter et utiliser des équivalents français, à l’image de « Map Révélation » proposé par l’entreprise angevine « Sûreté Globale ».”
=> Par cet article, on peut voir le développement, en France, d’une police équipée par de technologies prédictives, technologie pouvant être discriminatoire, souvent inefficace et menant des collectes de données importantes sur la population.
TÉLÉ CHEZ MOI, 2020. Pourtant la ville t’appartient – Télé Chez Moi, Mouais, Pilule Rouge [en ligne]. 31 octobre 2020. [Consulté le 19 novembre 2020]. Disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=MPI25ckA-7w “La Technopolice s’empare de nos villes. À Nice, Marseille, Toulouse, Valenciennes, Saint-Étienne, Paris, la reconnaissance faciale est mise en essai. Des startup sont chargées de poser des micros dans l’espace public afin d’épier les bruits « suspects », des entreprises comme Thalès ou Engie placent leurs pions pour faire naître une « Safe City », zones de contrôle et de surveillance massive des populations.”
=> Ce film documentaire récolte des témoignages d’habitants, de précaires, de sans-abris, de squatteurs, d’artistes de rue, de manifestants impactés par les politiques publiques liberticides de surveillance dans le sud de la France. Il permet donc de montrer des exemples concrets des dangers de la surveillance.
Loi « sécurité globale » : pourquoi l’article sur les drones inquiète (aussi), [sans date]. [en ligne]. [Consulté le 3 décembre 2020]. Disponible à l’adresse : https://usbeketrica.com/fr/article/loi-sur-la-securite-globale-pourquoi-l-article-sur-les-drones-inquiete “L’article 22 de la loi sur la « sécurité globale », qui vient d’être adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale, prévoit d’encadrer l’usage des drones par les forces de l’ordre. Mais il est jugé trop permissif par les associations de défense des libertés publiques, qui redoutent une escalade en matière de surveillance.”
=> Cet article parle de la loi Sécurité Globale mais s’intéresse davantage à la question du développement de l’usage de drone par les forces de l’ordre. Il explique notamment les dangers si cette loi venait à entrer en vigueur.
Technologies de surveillance : le risque d’une « dystopie par accident », [sans date]. [en ligne]. [Consulté le 25 novembre 2020]. Disponible à l’adresse : https://usbeketrica.com/fr/article/surveillance-le-risque-d-une-dystopie-par-accident”Claire Gerardin, consultante en communication, revient sur l’acceptation sociale de technologies qui pourraient nous faire entrer dans une forme de dystopie.”
=> Article intéressant pouvant expliquer le phénomène de normalisation de la présence de technologie de surveillance dans l’espace public et donc la non remise en question de leurs dangers par les citoyens.
Facial Recognition Company Lied to School District About its Racist Tech – VICE, [sans date]. [en ligne]. [Consulté le 8 décembre 2020]. Disponible à l’adresse : https://www.vice.com/amp/en/article/qjpkmx/fac-recognition-company-lied-to-school-district-about-its-racist-tech?__twitter_impression=true&s=09 “Une société de reconnaissance faciale a menti au district scolaire à propos de sa technologie raciste. Des documents révèlent que le système de reconnaissance faciale de Lockport Schools identifie mal les étudiants noirs à des taux beaucoup plus élevés et confond les poignées de balai avec des armes à feu.”
=> Exemple de non-efficience de la technologie de reconnaissance faciale, cet article peut venir compléter la liste des dangers de la surveillance technologique et donc interroger un peu plus encore l’existence de tels dispositifs.
DESIGN FICTION :
Hier c’était demain : science-fiction et imaginaires collectifs | Le Shadok, [sans date]. Shadok [en ligne]. [Consulté le 19 novembre 2020]. Disponible à l’adresse : https://www.shadok.strasbourg.eu/projets/science-fiction/ “Sommes-nous encore capables d’imaginer un autre futur que celui proposé par Black Mirror, Blade Runner ou 1984 ? C’est la question que pose le cycle thématique Hier c’était demain : science-fiction et imaginaires collectifs, fil rouge de l’année 2019 au Shadok. Concentrée autour du thème général de la science-fiction (SF) et de son impact sur la société, cette série d’événements mêle expositions, rencontres, ateliers, performances, résidences avec des créatifs, des artistes, des chercheurs, des auteurs et des experts de février à octobre.”
=> Par ces exemples de projets de design fiction, je peux comprendre les caractéristiques de ce type de design et les paramètres nécessaires pour que le résultat soit efficient. De plus, je peux avoir une image concrète d’un projet professionnel en matière de design fiction.
Earth 2050: A glimpse into the future | Kaspersky, [sans date]. [en ligne]. [Consulté le 19 novembre 2020]. Disponible à l’adresse : https://2050.earth “Earth 2050 C’est un projet interactif qui offre un aperçu fascinant d’un avenir basé sur les prédictions des futurologues, des scientifiques et des internautes du monde entier.”
=> Outil participatif permettant aux utilisateurs de proposer des scénarios fictionnels et situationnels. Il peut me servir dans ma propre rédaction de scénarios et donc dans mon travail de design fiction.
DARLEUX, Corinne Morel, [sans date]. Armer nos imaginaires – CQFD, mensuel de critique et d’expérimentations sociales. [en ligne]. [Consulté le 9 janvier 2021]. Disponible à l’adresse : http://cqfd-journal.org/ “Dans Plutôt Couler en beauté que flotter sans grâce (Libertalia, 2019), Corinne Morel Darleux s’appuyait sur les figures de Pasolini, Bernard Moitessier et Romain Gary pour ouvrir des pistes visant à enrayer le naufrage généralisé, notamment via le « refus de parvenir ». Ici, elle nous invite à considérer et convoquer le pouvoir de l’imaginaire dans le champ politique, tout en se défiant de son utilisation par le camp des dominants.”
=> Cet article me permet de comprendre l’intérêt d’utiliser la fiction pour revendiquer une cause, pour permettre une prise de conscience ou encore pour interroger nos sociétés actuelles.
Design fiction : le futur, c’est plus ce que c’était, [sans date]. [en ligne]. [Consulté le 11 janvier 2021]. Disponible à l’adresse : https://usbeketrica.com/fr/article/design-fiction-le-futur-c-est-plus-ce-que-c-etait “À la croisée entre technologie et science-fiction se développe le design fiction : une nouvelle façon de produire des récits pour mieux appréhender le futur.”
=> Cet article explique l’histoire du design fiction, ses caractéristiques, son utilisation ainsi que son intérêt.
Laurent Gauthier-Pelletier – Design fiction, [sans date]. [en ligne]. [Consulté le 11 janvier 2021]. Disponible à l’adresse : http://laurentgauthierpelletier.com/design-fiction “Se projeter dans le futur est une action courante, mais qu’en est-il en design? Dans un futur rapproché, disons quelques minutes, peut-être serez-vous un peu mieux outillé afin de répondre à cette question. En effet, la façon de percevoir l’avenir et de traduire cette pensée dans les produits s’avère être une discipline plutôt récente que l’on appelle le design fiction. Pour bien saisir l’essence de cette pratique, commençons par clarifier quelques termes souvent employés lorsque l’on parle de design fiction.”
=> Laurent Gauthier-Pelletier s’appuie sur des définitions données par des Designer qui ont exercé un travail de design fiction pour nous expliquer en quoi consiste cette méthode de design. Encore un article me permettant de comprendre ce qu’est la design fiction
ACTIONS CONTRE LA SURVEILLANCE :
DORNE, Geoffrey, 2016. Hacker citizen. Tind éditions. ISBN 979-10-93749-17-4. “Les pires des dystopies seraient-elles devenues réalité ? 1984 est-il si loin de nous ? Il n’est aujourd’hui plus possible de faire un pas sans être filmé, repéré, géolocalisé, tagué. Plus d’un million de caméras sont dispatchées sur le territoire français. 75 % des villes moyennes en sont équipées, chacune d’entre elles remettant en cause notre intégrité, notre tranquillité, notre liberté. Bonne nouvelle ! C’est avec le renforcement des moyens de contrôle que se développent les moyens de les contourner. Et ils sont à la fois faciles, efficaces et amusants à réaliser. Avec Hacker Citizen, nous offrons les clés pour mettre en œuvre des tactiques simples et accessibles pour reprendre le contrôle de la ville et l’espace que l’on nous donne à vivre.”
=> Par la culture du hack, ce livre répertorie 50 idées, projets, dispositif à faire soi-même permettant le réinvestissement de la ville et de contourner la surveillance dans l’espace public. Il propose une critique de la société surveillée ainsi que des alternatives peu coûteuses pour y faire face dans une volonté d’engager un mouvement de révolution à l’encontre du monde capitaliste actuel.
Canard gonflable, chaussure, parapluie… De Bangkok à Paris, les objets de la contestation, [sans date]. France Culture [en ligne]. [Consulté le 8 décembre 2020]. Disponible à l’adresse : https://www.franceculture.fr/societe/canard-gonflable-chaussure-parapluie-de-bangkok-a-paris-les-objets-de-la-contestation “Face aux policiers anti-émeutes thaïlandais, les canards en plastique semblent bien inoffensifs. Ils incarnent pourtant avec force la mobilisation prodémocratique en cours dans le pays. Comme eux, des parapluies hongkongais aux gilets jaunes, certains objets deviennent des symboles de contestation.”
=> Cet article montre l’importance et l’intérêt des objets symboles dans des mouvements de contestation. Il est intéressant pour moi de comprendre cette notion pour pouvoir l’intégrer dans mon projet et ainsi renforcer mes revendications et la puissance du mouvement que je veux engager.
La « sousveillance », pour surveiller celui qui surveille, 2020. Le Monde.fr [en ligne]. [Consulté le 9 janvier 2021]. Disponible à l’adresse : https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/12/16/la-sousveillance-pour-surveiller-celui-qui-surveille_6063553_3232.html “Le terme définit le regard qui vient d’en bas par le biais de la caméra qui filme les gestes des autorités et leur intime ainsi de rendre des comptes. Un enjeu sensible alors que la loi « sécurité globale » se trouve contestée.”
=> La notion de “sousveillance” est intéressante pour ma question de recherche car elle témoigne d’un mouvement de contestation à l’encontre de la surveillance technologique dans l’espace public et répond au contexte de la loi “Sécurité Globale”.