Le sport est un outil d’émancipation et de cohésion sociale. Pourtant, il reste marqué par des stéréotypes de genre qui influencent la pratique des jeunes dès l’enfance. À travers mon mémoire, j’ai cherché à comprendre les obstacles à l’égalité dans le sport et à explorer comment le design social peut contribuer à rendre ces pratiques plus inclusives.
Malgré les avancées législatives et la féminisation du sport, les écarts entre hommes et femmes restent importants. Différences de rémunération, faible représentation dans les instances dirigeantes, moindre médiatisation des compétitions féminines… Autant de barrières qui freinent une véritable égalité des sexes dans le sport. Ces inégalités ne sont pas seulement institutionnelles : elles se manifestent aussi dans les comportements et attitudes des pratiquants eux-mêmes.
Pour lutter contre ces discriminations, mon mémoire s’est penché sur les solutions apportées par le design social. Cette approche consiste à repenser les espaces, les règles et les équipements sportifs afin de favoriser la mixité et l’inclusion. Plusieurs initiatives montrent qu’il est possible de créer des environnements où chacun, indépendamment de son genre, peut évoluer librement et pleinement s’exprimer.
Dans la continuité de ces recherches, j’envisage de collaborer avec le centre socio-culturel de l’Esplanade (ARES) pour développer des activités sportives inclusives. L’objectif est de proposer des formats innovants où la mixité est naturelle et encouragée, à travers des jeux collectifs et des dispositifs adaptés. Ce projet vise à déconstruire les stéréotypes dès le plus jeune âge et à prouver que le sport peut être un espace d’égalité et de partage.
Le sport a le pouvoir de rassembler, d’éduquer et de transformer la société. En dépassant les stéréotypes et en adoptant des pratiques plus inclusives, il peut devenir un véritable moteur de changement. Il est temps de repenser notre manière de jouer, d’encourager et de construire des espaces sportifs accessibles à tous.