Mon mémoire traite de de la question du bénévolat dans les associations. J’ai choisi de travailler sur ce sujet car étant actuellement bénévole active dans une association, j’ai eu l’opportunité de discuter avec plusieurs bénévoles très investis pour leur association. Ces derniers déplorant le manque d’investissement de la part des autres membres, a permis de confirmer mon observation. The phénomène sociétal, accentué par la crise sanitaire, n’est pas suffisamment documenté. De nos jours, aucune solution concrète n’est donnée pour répondre à ce problème. De ce fait, des enjeux de design peuvent être identifiés et il est possible d’utiliser des outils de design pour tenter d’apporter des réponses. Le fonctionnement d’une association ne semble plus être en accord avec la société d’aujourd’hui. C’est ainsi que je suis arrivée à me demander comment il serait possible de faire en sorte que des membres s’investissent plus au sein de leur association. Le monde associatif français a une histoire ancienne et complexe qui nécessite d’être abordé afin de comprendre pourquoi il y a actuellement un tel fonctionnement. Bien que certaines associations choisissent d’avoir recours à la salarisation, les bénévoles restent le pilier majeur. Mais qu’est-ce que la participation ? Pourquoi certaines personnes s’investissent, et d’autres non ? La participation est-elle une forme d’engagement ?
La participation peut être associée au codesign, qui est une forme de création collective. Les usagers sont au centre des projets et ils prennent part aux décisions. Etre en mesure de pouvoir s’exprimer et d’être écouté fait partie d’un projet de codesign. Ces processus de collaboration entre professionnels et usagers sont pertinents si ces derniers sont motivés à participer.
C’est là qu’intervient le design. En effet, les designers peuvent imaginer différents types de projets pour impliquer les membres d’une association, le but étant d’instaurer une culture de la participation où chacun prend part dans un projet voire l’initie. Le designer doit être présent afin d’instaurer cette culture de la façon la plus pérenne possible, et il doit être en mesure d’adapter sa posture en fonction du lieu et de son public. Son intervention étant propre à chaque lieu, celle-ci ne pourrait s’effectuer dans n’importe quelle autre association sans adaptations. J’ai alors posé la problématique suivante : Comment le design peut-il instaurer de la participation et une valorisation du bénévolat associatif, permettant ainsi d’impliquer le plus grand nombre de membres ?