Les colibris sont des petits oiseaux rapides et gourmands, toujours à l’affût de nouveaux projets. Et en voilà un ! Nous travaillons en collaboration avec la Fabrique de l’hospitalité à l’hôpital de Hautepierre, dans le service de l’hôpital de jour de rhumatologie. Les colibris sont Alain (en design produit), Alice (en design produit aussi), Guillaume (en design d’espace) et Margot (en design graphique).
Nous découvrons un nouveau terrain d’étude. Pour accéder aux services de l’hôpital de jour le patient passe par : le bureau des admissions, la consultation du médecin, la salle d’attente, et une salle de perfusion. Notre équipe a pour mission de se concentrer exclusivement sur les objets et espaces présents dans la salle d’attente et de perfusion, cela englobe aussi la salle des infirmières, et un coin de repas.
Au cours de cette première visite, nous avons pu voir les moyens dont disposaient les infirmières pour recevoir et traiter les patients. Cependant, nous nous demandons quel peut-être le point de vu de ceux qui les utilisent quotidiennement comme mensuellement.
Pour notre seconde visite, nous avons apporté un jeu de cartes : L’hospitalogie. Celui-ci est composé de cartes signifiants les objets et les espaces que nous pouvons trouver dans l’hôpital de jour. En nous servant de ce jeu de cartes pour entrer en communication avec les patients, nous avons pu constater des points de vue très différents. Cela a permis de faire état de différents besoins et de certaines difficultés.
Voici les informations que nous avons pu regrouper.
Lors de notre troisième visite, nous avons testé des outils qui répondent à certains besoins que nous avons repérés.
Le porte perfusion rangeable : cet objet se trouverait dans la salle des infirmières et leur permettrait de préparer les perfusions. Il remplace le support de perfusion improvisé, accroché au dessus du placard.
Nous avons aussi proposé des couverts avec un manche en pâte à modeler. Ainsi, les patients peuvent saisir plus facilement le manche. L’aspect et le toucher beaucoup moins rigide et froid est aussi un point intéressant.
À l’aide d’un questionnaire graphique, nous avons aussi interrogé les patients sur la localisation de leur douleur afin de définir les zones les moins sensibles. Il s’agissait pour nous d’identifier les zones de confort ergonomiques. Cependant, au fil des patients, nous avons pu constater qu’ils nous expliquaient les endroits douloureux et non l’inverse.
PRÉSENTATION MI-PARCOURS
Suite à notre immersion à l’hôpital de jour du service de rhumatologie, nous avons fait émerger plusieurs problématiques de travail à l’attention des patients comme du personnel soignant. Lors de la présentation mi-parcours, ces pistes de travail ont été présentées et validées par notre commanditaire : La Fabrique de l’Hospitalité.
Voici donc les orientations que nous allons développer.
Des outils de travail et d’organisation pour les infirmières : Le principal défi sera de libérer le plan de travail de la salle des infirmières. Occupé par les dossiers des patients celui-ci n’est pas très disponible pour la préparation des perfusions. Un porte -dossier spécifique est en développement. Son but sera aussi de rendre compte visuellement de « l’état d’avancement du dossier ». Un outils de communication entre infirmières, externes et internes. Des outils comme une potence de préparation des perfusions et d’autres sont également prévus.
Repenser le coin repas : Le manque de place nous à tout de suite frappé, tout comme le fait que les patients mangent face à un mur. Une pièce vide, attenante à l’espace restauration pourrait bien changer la donne et permettre plus de convivialité entre patients. Au delà d’une simple salle de repas, nous avons envie que cet endroit devienne un véritable Living Lab ! Un lieu d’échange et de test d’outils liées au moment du repas. Une sorte de vitrine des travaux et expérimentations menés par l’ergothérapeute. Et pourquoi pas du travail collaboratif entre patients et ergothérapeutes, car le patient partenaire c’est aussi ça !
Une proposition de couverts : Nous allons proposer une ligne de couverts destinés à être testés et qui évoluerons au fur et à mesure des retours d’expérimentations des patients. Il existe différents types de couverts spécifiques aux pathologies rencontrées en rhumatologie. Mais ce que nous proposons c’est de réfléchir à des couverts qui évoluent pendant le repas. Des couverts qui se plient aux exigences « spondilartiques » de Monsieur Henri comme aux volontés « polyarthriques » de Madame Josiane.
Une salle d’attente : Les patients viennent se faire traiter pendant parfois 4 à 5 heures. Quelques patients en profitent pour travailler, certains aimeraient plus d’intimité et d’autres encore discutent. Pourquoi ne pas repenser les usages de la salle d’attente, à travers le fauteuil et ses possibles greffes ainsi que l’organisation de l’espace.
Une identité pour l’hôpital de jour : Les espaces de soin, d’attente et de restauration seront liés par une identité visuelle cohérente mettant en avant l’unité de l’hôpital de jour, ainsi que la ré-humanisation à la fois du patient et des soignants. Cette identité rendra plus aisé la relation du patient aux espaces qui le concerne, son déplacement, ses relations, ainsi que sont avis sur l’hôpital lui-même. Nous proposons de créer un nouvreau nom : le Lab’Os, afin que les patients comme les soignants est envie de venir, de ne plus le cacher pour certain, de ne plus exprimer clairement qu’ils vont à l’hôpital mais dans le lieu qui les soignent et leur fait du bien physiquement comme moralement.
Formalisation des pistes
Le Lab’Os
Des outils de travail et d’organisation pour les infirmières : Le principal défi sera de libérer le plan de travail de la salle des infirmières. Occupé par les dossiers des patients celui-ci n’est pas très disponible pour la préparation des perfusions. Un porte -dossier spécifique est en développement. Son but sera aussi de rendre compte visuellement de «l’état d’avancement du dossier». Un outils de communication entre infirmières, externes et internes. Des outils comme une potence de préparation des perfusions et d’autres sont également prévus.
Le Living-Lab
Repenser le coin repas : Le manque de place nous à tout de suite frappé, tout comme le fait que les patients mangent face à un mur. Une pièce vide, attenante à l’espace restauration pourrait bien changer la donne et permettre plus de convivialité entre patients. Au delà d’une simple salle de repas, nous avons envie que cet endroit devienne un véritable Living Lab ! Un lieu d’échange et de test d’outils liées au moment du repas. Une sorte de vitrine des travaux et expérimentations menés par l’ergothérapeute. Et pourquoi pas du travail collaboratif entre patients et ergothérapeutes, car le patient partenaire c’est aussi ça !