La littérature en procès

Cette année, Strasbourg est capitale mondiale du livre. La classe de 2GT7, en cours de français, pour s’inscrire au cœur de cet événement, a travaillé sur les livres et leur dimension polémique, tout en développant leur éloquence.

Prenant pour illustre exemple Madame Bovary, ils ont travaillé sur le procès intenté contre Flaubert pour outrage à la morale publique et religieuse. Cette question est plus que jamais d’actualité : Que peut-on dire dans un livre ? Que doit-on publier, écrire ou taire ? La littérature doit-elle être « morale » ?

Les élèves se sont d’abord livrés à des jeux de rôle : dans une maison d’édition, comment réagiraient-ils face à certains livres jugés problématiques ? Dans la peau d’un directeur de maison d’édition, d’un commercial, d’un auteur ou d’un spécialiste, ils comprennent les enjeux de ces métiers liés à la chaîne du livre.

Puis, ils sont entrés dans la peau d’un avocat, choisissant de défendre ou au contraire d’incriminer un livre du CDI. Ils ont lu l’œuvre de leur choix parmi une sélection, et ont écrit un discours, prononcé avec ardeur et conviction, devant toute leur classe et les professeurs au CDI.

La classe a voté pour les meilleurs discours qui ont été récompensés. Bravo pour la qualité de leurs prestations !