Les élèves de la classe de 1PMEL de Mme Rigolot partagent ici leur critique du film « Tirailleurs », qu’ils ont pu voir au cinéma avec leur enseignante et grâce à la part collective du Pass culture.
Le mardi 9 mars, nous sommes allés voir le film Tirailleurs, réalisé par Mathieu Vadepied.
Le film s’appelle Tirailleurs car c’est le nom qui a été donné aux soldats de l’empire colonial français en Afrique qui combattaient pour la France. Il parle de l’enrôlement de ces soldats dans la Première Guerre mondiale. On les voit qui vont participer aux combats sur le front, dans le Nord-est de la France.
Le film était captivant, très émouvant. Il nous a fait ressentir beaucoup d’émotions: de la tristesse, de l’empathie, de la douleur.
Les relations entre les personnages sont très touchantes et structurent le film : le père, Bakary, s’engage dans l’armée pour rejoindre, son fils, Thierno, enrôlé de force. Il veut défendre son fils à tout prix et le faire rentrer en Afrique. On ressent l’inquiétude du père et son amour. Le père est plus opposé que le fils à la guerre et des problèmes d’autorité vont se poser car le fils est en train de devenir adulte.
Certains d’entre nous ont trouvé l’interprétation d’Omar Sy surprenante car il est sérieux et il est crédible en soldat. D’autres ont beaucoup plus aimé l’interprétation de Jonas Bloquet (le lieutenant Chambreau): son personnage est attachant et enrichit le film.
On a appris des événements qui se sont réellement passés : la violence des combats, l’obligation de combattre et l’obéissance aux officiers, la désobéissance et la désertion sont passibles de la peine de mort. Ce film est plutôt réaliste et juste : les soldats africains ne se comprennent pas, ils ne parlent pas la même langue car ils viennent d’endroits d’Afrique très différents, ils ont aussi le sentiment que ce n’est pas leur guerre.
C’est un bel hommage aux soldats africains tombés au front pour ne pas les oublier, peut-être que le soldat inconnu enterré sous l’Arc de triomphe à Paris en 1920 est un soldat africain, mort sur le front en France comme dans le film.
C’est aussi un message pacifique : la guerre détruit juste des vies.
La classe de 1PMEL de Mme Rigolot (Lettres-Histoire)