Le spectacle « La mort n’est que la mort si l’amour lui survit »
de la compagnie Rêve mobile
Le temps d’un spectacle, le 1er mars, les classes de 1AA1 et 2GT4 plongent dans des temps immémoriaux à la rencontre d’Orphée, roi de poètes, au chant plus puissant que celui des sirènes, qui descendit jusqu’aux enfers pour y chercher celle qu’il aime. Un texte du poète Jean- Pierre Siméon mis en voix et en scène par la Compagnie Rêve mobile.
Les aventures d’Orphée nous parviennent à travers une seule voix, celle de Béatrice Venet. Elle commence par ces mots « J’étais là et j’ai tout vu » et comme par enchantement, nous y sommes aussi : nous l’écoutons nous révéler le secret d’Orphée, nous émerveiller de ses prodiges et célébrer la magie de son chant, même dans la mort. Tout en simplicité et en vérité, elle nous initie à la poésie qui dit le deuil, la perte mais aussi l’amour et le désir infini de vivre. La poésie de Jean- Pierre Siméon qu’elle interprète fait écho aux chants aux accents plus ou moins lointains que l’actrice interprète a capella lors d’intermèdes. Et dans la beauté du chant semble résonner un peu de la lyre aux neuf cordes d’Orphée.
Laurence Sevathean, enseignante de Lettres