C’est avec la visite ce vendredi 27 septembre de l’exposition sur les 10 ans de recherches archéologiques à Châtenois qu’a débuté le « projet archéo » de la classe de CAP Carreleurs 1ère année !
Durant toute l’année scolaire, ils vont s’initier à l’archéologie.
L’objectif ? Amasser suffisamment de connaissances sur l’histoire et les techniques antiques pour recréer… une mosaïque gallo-romaine !
Lors de cette première séance, et grâce à Agnès Isaac d’ Archéologie Alsace, les élèves de C1CAR ont découvert le passé archéologique de la ville de Châtenois. La visite du centre historique s’est poursuivie avec celle de l’exposition réalisée pour les 10 ans des fouilles archéologiques. Chaque élève s’est mis dans la peau d’un archéologue et a analysé un vestige issu des fouilles de Châtenois. La vie des viticulteurs et chevaliers qui habitaient Châtenois durant le Moyen Age n’a (presque) plus de secrets pour eux.
Reconstitution d’une mosaïque gallo-romaine à la demande d’Archéologie Alsace
A travers différentes visites de sites, chantiers de fouilles, etc., les élèves vont progressivement s’initier au monde de l’archéologie et plus particulièrement à l’époque gallo-romaine en Alsace. En partenariat avec les archéologues d’Archéologie Alsace, ils vont reconstituer les plans d’une mosaïque gallo-romaine, qu’ils vont recréer dans les ateliers de carrelage du lycée Le Corbusier grâce à leurs professeurs, M. Dumser et M. Rodriguez.
Cette mosaïque, commande d’Archéologie Alsace, sera un des éléments que découvriront les visiteurs lorsqu’ils dégageront couche après couche les vestiges de l’atelier de fouilles pédagogiques installé dans leurs locaux à Sélestat.
Un projet à suivre ici tout au long de l’année scolaire !
Il est coordonné par Mme Roche, professeure documentaliste, et mis en oeuvre en partenariat avec M. Dumser, professeur de carrelage ainsi que quelques autres enseignants de la classe (comme ici M. Lambs leur professeur de Français). Il s’inscrit dans la réalisation du « chef d’oeuvre » que doivent réaliser les CAP.
Aurélie Roche, professeure documentaliste responsable du projet