Nous le connaissions déjà peintre à ses heures, brillant pianiste jazz, en solo ou au sein de plusieurs formations, et aussi auteur d’un recueil de poésie édité à compte d’auteur… ce professeur de Lettres au lycée Le Corbusier signe aujourd’hui un premier roman très touchant, et aux mots si délicatement choisis, paru ce mois aux éditions Christophe Lucquin.
La librairie Kléber accueillait Jean-Baptiste Aubert, vendredi 10 février, lors d’une rencontre et dédicace dans la salle blanche des conversations.
11 ans, c’est l’histoire du jeune Kévin, dont la vie chaotique le mène à vouloir en finir avec l’existence. Mais il décide d’abord d’écrire dans son cahier de brouillon tout neuf, pour le dire, pour expliquer, se souvenir, et peut-être mine de rien, pour comprendre aussi…
Même si ce roman n’est pas autobiographique, Jean-Baptiste Aubert reconnaît se sentir très concerné par le suicide des jeunes. C’est un problème de santé publique pour lui, dont on ne parle pas assez et auquel pourtant il faut être attentif en tant que citoyen ou enseignant comme c’est son cas.
Tout comme la famille d’accueil de Kévin, J-B Aubert se voit comme un « relais », un « passeur » qui prête sa voix à la douleur de Kévin, mais aussi à son espoir. Car, oui, ce roman est noir et tragique, mais il est aussi lumineux et se fait le vibrant écho d’une jeunesse pleine d’idées et d’espérances.
Lorsqu’on lui demande quelles sont ses influences littéraires, Jean-Baptiste Aubert cite volontiers Romain Gary et Agota Kristof dont il admire le style direct et pur. Souhaitons lui le même succès que ses illustres maîtres.
Son entretien accordé au quotidien les DNA >>>