Initiation, principes du Shibori : tordre, plisser, presser, teindre …
Technique du SHIBORI : le terme « Shiborizome » nom exact au Japon, vient du verbe « Shiboru » : tordre, plisser, presser et de « Someru » : teindre. Le Shibori est une technique de teinture de tissus qui vient du Japon. Elle est également connue sous les termes de « tie and dye » ou de « chiné à la branche » ou de « renoué ». On crée des Shibori et en particulier des « itajime shibori » en pliant, plissant, puis fixant le tissu pour obtenir des motifs qui se répètent.
Dans le cadre de l’enseignement des arts appliqués et du thème « aléatoire », les élèves de terminale TAA3 se sont initiés à certaines techniques de base du Shibori. En effet, le Shibori a des techniques précises, mais les résultats ne peuvent pas être totalement connus d’avance. Il faut beaucoup d’expérimentations, d’essais et de savoir-faire, pour acquérir peu à peu une expérience qui permettra d’obtenir des résultats moins incertains. Ils ont expérimenté deux notions principales et pu comparer les résultats obtenus une fois les échantillons séchés . Les élèves ont d’abord fait des essais de différentes différentes sur des textiles variés (coton, soie – fibres naturelles, puis des essais d’immersion plus ou moins longues dans le bain de teinture.
Plus de détails sur les ateliers ci-dessous :
En Séance 1 :
Introduction et préparation des échantillons textiles (techniques diverses de nouage, de pliage, … repassage, couture). Les élèves ont été initiés à 4 techniques différentes de mise en forme d’échantillons textile de 21 x 30 cm : Binding – Spiderweb Binding – Square foldind – Triangular folding
En séance 2 :
1- teinture : chacun a choisi sa couleur et a préparé son bac de teinture Dylon offert par le lycée. Ils ont procédé aux expérimentations, à l’immersion des échantillons, au déballage et aux coutures défaites des échantillons teints, à la suspension et à la mise en séchage puis au nettoyage. Il a été conseillé à chacun de marquer sur un calepin la façon dont il avait procédé pour chaque essai afin d’en garder une trace et de le numéroter pour ses créations futures.
2- Les premiers essais : au séchage, un regard critique a été posé sur ses résultats par chaque participant(e). Chacun a ensuite pu réaliser, composer quelques échantillons plus pensés globalement en lien avec la taille du ou des motifs, et leur type de répétition, mais aussi avec la taille du tissus. Il a été intéressant de comparer les résultats obtenus sur coton et sur soie.
Pour présenter les résultats de cet atelier, chacun va réaliser une mise en situation des échantillons et des prises de vue. Une présentation personnelle est demandée.
Cet atelier semble avoir plu aux élèves qui ont pu réellement expérimenter grâce à ce type d’atelier pratique. De plus il va se poursuivre hors cours pour les élèves motivés par ce type de techniques où de multiples applications sont possibles en art, mais aussi en arts appliqués où le Shibori peut influencer dans les domaines du linge de maison, du vêtement, de l’objet et de la décoration intérieure.
Texte et photos Mme Moreau Françoise Moreau, professeur d’arts appliqués