Le mardi 16 avril 2024 des classes de première générale et de ST2A ont pu assister à un concert-déclamation autour de la figure de Victor Hugo, en lien avec leur programme d’Histoire.
Les élèves ont pu entendre des poèmes à forte coloration politique, déclamés par Paul Steib, professeur d’Histoire-Géographie. En regard, étaient données des pièces musicales contemporaines de Hugo, qui regroupaient aussi bien des mélodies sur des textes du poète que des compositions du XIXe siècle, qui entraient en résonance avec l’histoire politique de la période comprise entre 1815 et 1871. Ces pièces étaient interprétées par l’Ensemble Double Face, composé de la mezzo-soprano Anaïs Yvoz, de Marie Garnier-Marzullo, qui jouait des cornets à piston de 1830 et 1875, et de Matthieu Schweiger qui touchait un piano Pleyel de 1844 (que le compositeur Frédéric Chopin a vraisemblablement joué). Cette intervention a été financée grâce au dispositif régional de l’AVLC au titre de l’année scolaire 2023-2024.
Paul Steib, professeur d’Histoire-géographie
Cette année l’atelier théâtre du Lycée Le Corbusier est parti de la couverture de survie comme point de départ : élément pour la scénographie, les costumes et le thème de la survie.
Dans un espace millénaire, l’arrivée d’un public relance des personnages, figures jetées dans le manège fragmenté et déglingué de la vie. Avec gourmandise et cruauté, ces fantômes du pouvoir, de l’amour, de l’ego, rejouent les fossés qui abîment et transforment.
Ce sont des revenants et ils nous disent : « On revient de loin ! «
Une représentation a été donnée au théâtre au lycée le 22 mai puis au théâtre du Maillon le 25 mai et en voici un extrait :
Mme Corinne Delime, professeure de Lettres et la comédienne intervenante Débora Cherrière.
Projet mené toute l’année avec le financement du pass culture et du théâtre du Maillon.
Coup de projecteur sur le festival des 3PM
« La fête à l’envers » : un court –métrage renversant
Devant ou derrière la caméra, les élèves de troisième prépa-métier ont pu expérimenter plusieurs métiers de l’audiovisuel grâce à la conception d’un court-métrage nommé « La fête à l’envers ».
A l’origine du dispositif « 3 mots pour un film », le RECIT (antenne régionale de l’éducation à l’image) a rendu possible l’accomplissement de cette création hors-norme. Les élèves ont été assistés par la réalisatrice Afsaneh Chehrehgosha qui, avec infinie patience et grand talent, les a secondés dans le long processus de la réalisation filmique.
Trois autres collèges alsaciens avaient été choisis également pour participer à ce projet. Le 30 mai, dans le cinéma SELECT de Sélestat a eu lieu la diffusion de ces petites œuvres originales qui ont été chaleureusement saluées et applaudies.
Au final, ce travail pluridisciplinaire impliquant tout autant la création artistique que le geste technique, a été en adéquation avec l’un des objectifs essentiels de cette classe de collégiens au sein du lycée Le Corbusier : l’exploration du monde professionnel.
En sus, l’immersion dans le monde du septième art…
Valérie Springer, Professeure de Lettres-Histoire
Avec le soutien de la Région Grand Est qui a financé le déplacement à Sélestat des le cadre de l’AVLC.
Le court-métrage des élèves :
Le court-métrage a également été projeté au CDI vendredi 7 juin à plusieurs classes et à de nombreux membres du personnel :
Vendredi 15 mars, le lycée accueillait les 4 membres de l’ensemble ApotropaïK pour une immersion dans le moyen âge.
Le roman de Tristan et Yseult a servi de fil conducteur et plus précisément le manuscrit du Tristan en prose conservé à Vienne. Ce manuscrit comporte plusieurs lais dont certains ont été exécutés par les musiciens.
Ce fut une occasion rare de voir les sources originales, de les déchiffrer puis de pouvoir entendre cette musique jouée sur des instruments reconstruits à l’identique.
L’approche volontairement incarnée de l’ensemble, qui fait sa notoriété, permet d’aborder cette musique avec énormément de facilité, et même la langue romane ne semble plus si éloignée du français moderne.
Rencontre organisée avec la complicité de l’AMIA (Amis de la Musique sur Instruments Anciens).
Philippe Woessner, professeur de Sciences de l’ingénieur
Le 12 mars 2024, a eu lieu, au lycée Le Corbusier à Illkirch, une représentation centrée autour d’extraits d’une tragédie quechua intitulée
Le Chant de la fin d’Ataw Wallpa. La pièce originale a été conçue entre le milieu du XVIe siècle et la seconde moitié du XIXe siècle. Elle constitue, jusqu’à nos jours, un « lieu de mémoire » de l’Empire inca, et a véhiculé, au cours de cérémonies au sein des communautés andines, une protestation contre l’ordre colonial espagnol. Elle témoigne d’une culture métissée intégrant des apports incas mais aussi espagnols.
Comme telle, la représentation s’adressait à des élèves de Seconde générale, pour qui elle entrait en résonnance avec leur programme d’Histoire, et à des élèves qui suivent l’enseignement de spécialité Histoire-Géographie-Géopolitique-Sciences-Politiques en Première et Terminale.
En regard de la déclamation des extraits, le concepteur du spectacle a proposé l’audition d’œuvres musicales de la période baroque, toutes composées dans la région d’élaboration et de diffusion de la tragédie, à cheval sur l’actuelle Bolivie et l’actuelle Colombie. Ces pièces musicales de natures variées, dont certaines sont extraites du Codex Martinez Companon collationné à la fin du XVIIIe siècle par l’évêque de Trujillo, et reprennent des mélodies et rythmes utilisés par les populations andines dans leurs musiques, ont été interprétées, sur instrument anciens, par la cornettiste Marie Garnier, la gambiste Laurine Righyni, le théorbiste Ronaldo Lopes et l’organiste Francis Jacob. La soprano Hélène Le Corre interprétait les parties chantées.
En prélude à la représentation, le professeur Jean-Philippe Husson, qui a réalisé l’édition-traduction de la pièce, a donné une courte conférence à l’intention des élèves
Paul Steib, professeur d’Histoire-Géographie
Intervention culturelle autour de la Figure du Prince dans l’opéra et l’oratorio baroques
Le 17 mai 2024, des élèves de seconde du lycée Le Corbusier, ont pu bénéficier d’une intervention culturelle autour de La Figure du Prince dans l’oratorio et l’opéra baroques, en lien avec le programme d’Histoire, en particulier de la thématique de l’Etat royal à l’époque moderne.
Le projet mettait en regard des textes littéraires et juridiques autour de la conception du pouvoir absolu au XVIIe siècle, avec des airs d’opéra et d’oratorio évoquant la figure du Prince et les facettes de son pouvoir, produits dans le cadre de la société de cour. Les œuvres présentées permettaient d’aborder le thème aussi bien du côté des « vainqueurs » – le pouvoir royal ou princier – que des « vaincus » (en particulier les nobles contraints de céder devant les exigences du pouvoir absolu) ; les dynamiques de négociation entre pouvoir royal et pouvoirs locaux transparaissaient aussi. La sélection de textes faisait place aussi bien à Corneille, Racine ou Malherbe qu’à Bossuet ou Fénelon, sans compter un auteur moins connu, Cardin Le Bret, actif au service de Richelieu ou le dramaturge Tristan L’Hermite. Les œuvres musicales recouvraient un champ chronologique et géographique plus large, puisqu’étaient convoqués aussi bien Monteverdi ou Boesset que Bach, Handel ou Mozart – sans oublier Purcell ou Charpentier.
Trois merveilleux musiciens professionnels ont mis leur art au service de ce programme : la soprano Hélène Le Corre (qui s’est produite, entre autres, à Vienne, Monaco, Paris, Lyon, Berlin…), le claveciniste Francis Jacob, professeur au conservatoire de Strasbourg et membre de plusieurs ensembles baroques de renommée internationale (Gli Angeli Genève par exemple) et le luthiste/théorbiste brésilien Ronaldo Lopes, actif aussi bien en Europe qu’en Amérique latine.
Tous trois ont fait admirer la qualité de leurs phrasés, tandis que les instrumentistes faisaient montre de l’élégance et de la finesse de leur jeu. La soprano a mis en exergue, outre la beauté et le nuancier de son timbre, sa projection vocale et l’intégration à la ligne de chant de tous les accidents et ornements propres au chant baroque. Ils étaient accompagnés par Paul Steib, professeur d’Histoire-Géographie au lycée, qui s’était chargé de la conception du programme (choix des textes et des musiques) et a déclamé les textes.
L’ensemble a recueilli l’admiration et l’attention du public au cours des deux séances organisées l’après-midi.
Paul Steib, professeur d’Histoire-Géographie
« Une ville, une émotion » : Les 1PTEB exposent des oeuvres de l’Artothèque et dévoilent leurs poèmes
Les élèves de 1PTEB exposent au restaurant scolaire jusqu’au 14 juin 2024 des oeuvres d’art contemporain empruntées à l’Artothèque de Strasbourg. Toutes ont un point commun : elles parlent d’une ville, d’un territoire urbain, d’un espace citadin.
Visite de l’Artothèque fin janvier 2024 et choix d’oeuvres pré sélectionnés par leurs enseignants et la responsable de l’Artothèque Strasbourg Neudorf :
Les « Mots du clic » à la Galerie Stimultania en février 2024 :
Après avoir découvert le jeu Les mots du clic à la galerie Stimultania en février, ils ont réutilisé les cartes de ce jeu au CDI pour parvenir à une description puis une petite analyse interprétative de chaque oeuvre. Ils se sont ensuite approprié l’oeuvre en écrivant un poème : chaque sonnet a enfin été enregistré et a donné lieu à un podcast dont certain ont même été sonorisés et mis en ambiance avec des sons lires de droit.
Etude des oeuvres et écriture des sonnets en mars :
Enregistrement des poèmes et réalisation des cartels pour l’exposition en avril :
Accrochage des oeuvres et des cartels fin mai :
Présentation de l’exposition devant la direction et la responsable de l’Artothèque le 5 juin 2024 au restaurant scolaire :
Ce travail s’est inscrit dans le cadre du cours de Français de M. Boumahres et plus particulièrement l’étude de « la ville en poésie », et permis aux élèves de s’impliquer dans la création de bout en bout d’une véritable exposition alliant images, textes et sons.
L’ensemble des travaux est disponible sous format numérique ici
Laetitia Ory, professeure documentaliste pour l’équipe du projet
Outre l’exposition, ils ont publié un livre numérique qui donne à voir et écouter l’intégralité de leurs travaux :
>> RDV sur https://view.genially.com/665441ce6b8f02001493578f/interactive-content-une-ville-une-emotion-exposition-des-1pteb ou cliquez sur l’image ci-dessous :
Un parcours de spectateurs, de septembre à Mai – Pour les élèves de SECONDE ET PREMIÈRE générales
Grâce à l’aide de la Région et à la mobilisation des professeurs de Lettres du lycée le Corbusier, les élèves de Seconde et de Première ont pu découvrir les scènes strasbourgeoises et des créations variées tout au long de l’année scolaire. En tout, une vingtaine sorties de classe ont pu être organisées et prises en charge par l’Aide à la vie Lycéenne pour la culture.
Nos principaux partenaires cette année ont été le TAPS, le TJP et le Maillon. Les équipes artistiques ont accompagné nos élèves en proposant parfois des rencontres avec les artistes. En classe, les prolongements pédagogiques mis en œuvre ont permis une meilleures compréhension du spectacle vivant et l’éveil de leur esprit critique.
La sélection de cette année a proposé des formes théâtrales assez contemporaines et souvent drôles et adaptées à un jeune public. Ces choix ont permis aux élèves de casser leurs préjugés sur le théâtre tout en développant une réflexion sur des thèmes très actuels (notre rapport à notre identité culturelle, les défis environnementaux, la lutte contre les inégalités sociales…).
Le financement a été pris en charge entièrement par la part collective du Pass culture
Mme Sevathean, pour l’équipe de Lettres
Pratiquer le théâtre d’improvisation : des ateliers avec Alsace Impro pour les secondes
En novembre, Alsace Impro est intervenue dans tous les cours de français de seconde GT afin de proposer une initiation au théâtre d’improvisation. L’équipe était dynamique, a su apporter à nos élèves un vrai plus en ce début d’année. Tous en ont redemandé.
Les qualités qu’on développe à travers cette activité sont nombreuses mais on pourrait mettre en avant quelques-unes, qui sont essentielles pour des élèves qui entrent au lycée : notamment la confiance en soi, celle-ci nous permet d’assumer une posture adaptée à toute circonstance et de croire en nos ressources, mais aussi l’expressivité qui aide à traduire avec justesse sentiments et pensées. Ajoutons-y le sens du collectif, la créativité et aussi un certain sens de la légèreté ou de l’auto-dérision. Certains élèves, d’habitude très réservés, ont révélés des facettes bien surprenantes lors de ces séances.
Grâce à un financement issu de la part collective du Pass culture
Mme Sevathean pour l’équipe de lettres
Cette année, la classe de 1PMEIB a rédigé un recueil de poèmes dans l’objet d’étude de français Créer, fabriquer : l’invention et l’imaginaire, le thème était la ville.
Dans le cadre de l’objet d’étude de français Créer, fabriquer : l’invention et l’imaginaire, et du thème de la ville en poésie, les élèves de la classe de 1PMEIB ont rédigé des poèmes ; chacun a décidé de choisir une ville qui leur était chère, exprimant ainsi leur identité, leurs sentiments, leurs expériences vécues ou bien imaginaires liés souvent à des lieux lointains mais bien présents en eux.
Ils sont très fiers de pouvoir faire lire et partager leurs productions réunies en un recueil nommé Villes.
Mathilde Rigolot, professeure de Lettres-Histoire