Sortie avec les C1MIS1 au centre de formation de la SDEA
(Syndicat des Eaux et de l’Assainissement Alsace-Moselle) à Val de Moder
La SDEA Alsace-Moselle est responsable de la distribution d’eau potable à Val de Moder. Elle assure également la gestion de l’assainissement collectif et veille à la qualité bactériologique, physique et chimique de l’eau dans la région.
« Nos plus de 740 collaborateurs couvrent près d’une centaine de métiers de haute technicité. Sur le terrain, nos agents qualifiés interviennent au quotidien 24h/24 pour faire face à la diversité des situations et exercer efficacement les compétences qui nous sont transférées. »
Vendredi 28 mars 2025. Après avoir visité la mini-station d’eau et vu comment fonctionne le réseau d’eau potable (canalisation, ventouse, coude, robinet-vanne), nos élèves de C1MIS1 observent une démonstration sur un poste d’électro soudure. Cette technique est utilisée pour assembler des tubes en plastique comme le polyéthylène grâce à un manchon électrosoudable.
Plus tard, dans la salle de formation, ils peuvent revoir les différentes étapes du cycle de l’eau reconstituées à l’aide d’un jeu de cartes qu’il faut poser sur un panneau.
C’est avec beaucoup d’intérêt qu’ils assistent à une démonstration d’un tir de fusée pneumatique avec compresseur pour réaliser un branchement sans terrassement. Avant tout, il s’agit de rappeler qu’il y a des règles de sécurité à bien respecter afin d’éviter les accidents. Ainsi, des gestes mal adaptés peuvent occasionner des blessures graves. Enfin, la matinée s’achève sur une démonstration de percement d’une conduite en fonte.
Une matinée riche en découvertes de techniques et d’ouverture au monde du travail. Les opportunités d’emplois durables dans les secteurs de l’eau et de l’environnement sont nombreuses. Les intervenants rappellent que la SDEA s’intéresse à tous les profils. Les postes techniques sont nombreux pour les ouvriers spécialisés et les agents de terrain.
Mme Pradelle et M. Marais, professeurs de la classe.
Merci à Madame Hoffmann, Responsable du Bureau des Entreprises, pour l’organisation de la sortie.
Spectacle « Passeports pour la liberté »

Semaine des mathématiques 2025 :
Exposition sur Alan Turing et Conférence sur la machine Enigma
Du lundi 10 au vendredi 21 mars 2025, le lycée a accueilli une exposition sur Alan Turing, prêtée par l’Institut Henri Poincaré (Paris-Sorbonne).Cette exposition comporte seize panneaux retraçant la vie et les travaux d’Alan Turing, comme le décodage de la machine Enigma, mais aborde aussi ses travaux sur la morphogénèse, la naissance de la cryptographie (code César, cadran d’Alberti), de l’informatique, de l’intelligence artificielle…Plusieurs classes du lycée en ont fait la visite. En particulier, les quatre classes de Terminale Générale du lycée se sont rendues à l’exposition dans le cadre de l’Enseignement scientifique qui comporte l’Intelligence artificielle à son programme.
Et, pour cette semaine des Mathématiques ayant pour thème « Maths hors les murs », des classes d’établissements voisins sont également venues : du collège Mandela et du lycée Dumas.
Un questionnaire a été élaboré par les élèves de Seconde suivant l’option MSIAD (Métiers de l’Innovation, de l’Architecture et du Design) : il a été créé sous forme numérique avec l’application Kahoot : les élèves pouvaient ainsi parcourir l’exposition pour y répondre avec leur téléphone.
Site de la Maison Poincaré (musée de l’Institut)
En parallèle, lundi 17 mars 2025, des élèves de Seconde et de Terminale Générale ont pu assister à une conférence sur la fameuse machine Enigma qui cryptait les messages de l’armée allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale. L’intervenant, Edmond Kern, collectionneur de machines mécaniques, en a apporté un authentique exemplaire (qui fonctionne) en présentant les aspects techniques et historiques : un exposé passionnant, riche en détails. Il est intervenu bénévolement ; pour le remercier deux livres lui ont été offerts, dans le cadre du financement par l’AVLC.
Pour compléter par une touche mathématique, a été ajouté le calcul du nombre de possibilités de réglages de la machine pour démontrer la puissance de son système de cryptage : du dénombrement abordable pour tous les élèves, mais qui rejoint en particulier le programme de spécialité Mathématiques de Terminale.
Armelle Morand, professeure de Mathématiques
Du 24 au 29 mars 2025 c’était la SPME
-Semaine de la presse et des médias à l’école –
avec Le CLEMI, sur le thème « Où est l’info ? »
Notre réponse à cette question au CDI du LPO Le Corbusier Illkirch :
Chaque année c’est la semaine idéale pour mettre le paquet sur l’éducation aux médias
…même si en réalité c’est un travail de fond qu’on mène toute l’année au CDi : professeures documentalistes, CPE et professeurs de matières, main dans la main au fil de projets en lien avec les médias, des occasions de revues de presse et de recherches sur l’actualité, des séances pédagogiques flash sur la presse et le journalisme, des rencontres avec les professionnels etc. !
Les professeures documentalistes ont en effet souhaité mettre en avant cette année la richesse du kiosque presse du CDI
…la pluralité des titres de journaux et magazines, ainsi que les plateformes de presse numérique auxquels le lycée est abonné pour mettre à disposition des élèves, étudiants et membres du personnel un maximum de ressources sur l’actualité. Cliquez ici pour accéder à la présentation complète
Les expositions « Fake news et art » et « Fausses nouvelles » du CLEMI étaient également proposées cette année dans le hall du bâtiment C
…ainsi qu’un jeu Info/Intox pour sensibiliser à la question des manipulations de l’image sur internet.
Laetitia Ory et Roseline Miniotti-Ulmer
« Musiques afro américaines : une histoire de lutte et d’émancipation »
Nos 1ères G anglicistes ont reçu et applaudi l’artiste Marcel Soulodre alias MSoul le 20 mars dernier : il leur a joué une conférence chantée en live sur le sujet.
« Quand on évoque la musique et son histoire contemporaine, on ne peut ignorer l’importance des musiques afro-américaines : blues, gospel, jazz, swing, rythm’n’blues, rock, soul, funk, rap, r’n’b…Si les musiques afro-américaines ont été et sont des révolutions culturelles, et que leurs rythmes font danser le monde, leur histoire est politique. A travers une conférence chantée et sonore, M SOUL retrace cette histoire, où comment durant près de deux siècles, des champs de coton du Sud aux ghettos du Bronx, la musique a rythmé le combat pour l’émancipation des Afro-Américains et des femmes, et la lutte contre la ségrégation raciale. »
Merci à l’association YURGA pour ses propositions pédagogiques autour de la musique toujours aussi pertinentes et réussies !
Laetitia Ory pour les professeures d’anglais
Jeudi 30 janvier, dans le cadre de l’éducation culturelle et artistique et des « rencontres d’écrivains », la classe de TPTEB a eu le plaisir de recevoir Eloi Audoin-Rouzeau, qui a échangé autour de son livre « Belleville au cœur » et sur le thème du programme de français en Terminale : le rythme. Il a aussi bien sûr abordé le processus d’écriture et de création artistique. La classe raconte ci-dessous la rencontre. Nous le remercions chaleureusement pour ce moment enrichissant.
Pour écrire Belleville au cœur, son premier livre, celui qui l’a fait « entrer en écriture », Eloi Audoin-Rouzeau a été démarché par une maison d’édition qui lui a demandé de prendre contact avec un homme, SDF, Christian Page, qui a, à l’époque, une tribune médiatique par l’intermédiaire de journalistes comme Guillaume Meurice, d’associations et de personnalités politiques.
Les premières rencontres se déroulent dans la méfiance mais Christian Page finit par raconter son histoire et sa vie dans la rue. Eloi Audoin-Rouzeau choisit d’enregistrer les conversations et écrit en rentrant chez lui. Il lui faut relire et demander l’approbation à Christian Page pour chaque texte écrit. Christina Page a finalement signé le contrat avec la maison d’édition mais ce fut une source de stress et d’angoisse, une sorte de barrière mentale à franchir, et ce ne fut pas simple.
En 2015, Christian Page est un homme « intégré ». Il a un bel appartement à Paris et un emploi de sommelier dans un restaurant où il rencontre des Parisiens lambdas et aussi le « Tout-Paris ». Mais sa femme le quitte et emmène leur fils unique. Il s’est retrouvé seul, chez lui et s’en est suivi une année entière de vide où il est resté dans son lit, à ne plus rien faire, ne se rendant même plus à son travail. Les huissiers ont fini par sonner à sa porte et il s’est retrouvé SDF, sans logement, sans emploi.
Une fois à la rue, il passe beaucoup de temps place Sainte-Marthe, dans le dixième arrondissement de Paris, avec ses compagnons d’infortune. Il ne possède rien sauf une chose qui est la plus chère pour lui : la liberté. Malgré tout, sa vie est très compliquée : prendre une douche, boire un café, recevoir du courrier, s’occuper de son linge, trouver à manger lui prend tout son temps. Les vagues de froid intense rendent la vie encore plus difficile et précaire.
Avec cet échange, on a appris qu’on pouvait basculer du jour au lendemain : un décès, un licenciement, une rupture… La vie dans la rue est comme une guerre intérieure, avec un ennemi interne qui parfois nous empêche de saisir les opportunités de s’en sortir. Il y a aussi une habitude qui se crée, les addictions et l’énergie tout entière tournée vers la survie.
Christian Page, tout au long de sa vie dans la rue, a subi le rythme de Paris. Comme le dit Eloi Audouin-Rouzeau, l’effet de foule nous emporte dans un rythme rapide mais on peut trouver des bulles (attente d’un métro par exemple) où on peut saisir du temps pour soi, pour méditer, penser à un projet.
D’ailleurs Christian Page s’est habitué au rythme de la rue et de la ville, ce qui le rend nostalgique quand il se retrouve dans un endroit stable, calme, à l’abri. La réinsertion est donc compliquée et quand il dort dans un appartement, il est angoissé par la solitude et n’entend plus le bruit autour de lui. A tel point qu’il préfère rester attaché à sa routine dans la rue : la foule, ses murmures, le bruit le rassurent. Il a toutefois essayé de s’intégrer dans des rythmes quotidiens banals, en essayant de se détacher de son addiction à l’alcool.
Pour conclure, cette première expérience a beaucoup marqué Eloi Audouin-Rouzeau car elle fut intense et pleine d’émotions (colère, indignation, tristesse). L’auteur nous a expliqué que son rythme d’écrivain était incroyablement rapide et intense, il écrit tout le temps, ses pauses sont rares. Il remet son « travail sur le métier » sans cesse pour des relectures et des corrections. Pour écrire le livre dont on a parlé, il dit avoir choisi les phrases les plus justes et les plus percutantes. Pour d’autres livres, il dit se laisser dépasser parfois par son sujet pour se laisser surprendre par la création. A la fin d’un livre, l’auteur dit avoir beaucoup de mal à le relire tant il l’a lu et relu, il le jette alors dans le commun et le laisse vivre sa vie de livre, de manière indépendante de lui.
Eloi Audouin-Rouzeau souligne sa liberté et le fait que son rythme soit un choix. Il nous a assuré que commencer un projet artistique était facile mais qu’en revanche, pour citer Eugène Delacroix, finir un projet demandait un « cœur d’acier ».
La classe de TPTEB
Cette action a été financée en partie par le GIP Acmisa via la DAAC du rectorat de l’académie de Strasbourg, l’autre partie de la rétribution de l’auteur a été payée par le lycée Le Corbusier.
Concert Affinités
Jeudi 16 janvier 2025, des classes, allant de la Seconde au BTS, ont pu assister à un concert avec des artistes renommés : Marcel Loeffler (accordéon), Grégory Ott (piano) et Julien Pidancier (violon).
Spécialistes de jazz, ils ont proposé un programme varié mêlant plusieurs genres musicaux (jazz, gospel, classique, …) en les reliant à d’autres matières comme l’Histoire et les Sciences. En effet, il a été, par exemple, évoqué l’esclavage à l’origine du jazz ; il a été aussi question de vibration sonore (fonction sinusoïdale), de construction mathématique dans l’œuvre de Bach…
Le concert a été suivi d’un échange avec les élèves, qui ont ainsi, pour nombre d’entre eux, eu l’occasion de s’ouvrir à des musiques qu’ils connaissent peu. Le but était d’aiguiser leur curiosité en matière d’ouverture culturelle (pour les styles proposés ce jour ou d’autres musiques multiculturelles parfois mais codifiées mais tout aussi riches), de leur montrer les ponts possibles entre les matières et, enfin, au travers de la notion d’improvisation, de pointer l’importance de l’écoute et échange avec autrui.
Pourquoi le titre Affinités ?
De manière générale, une affinité est une ressemblance entre plusieurs choses, une harmonie de goûts, de sentiments ou de caractère entre des personnes ; en Mathématiques, une affinité est une transformation géométrique (terme, en rapport avec les fonctions affines bien connues des élèves, qui a été introduit par le mathématicien Leonhard Euler en 1748).
Extrait du programme :
Take the A train , Duke Ellington (1941)
Summertime, George Gershwin (1935)
The Entertainer, Scott Joplin (1902)
Mo’ Better Blues
Concerto, Johann Sebastian Bach (XVIIIe)
Invention, Johann Sebastian Bach (XVIIIe)
Libertango, Astor Piazzolla (1974)
Someday My Prince Will Come, Adriana Caselotti (1937)
Giant, Grégory Ott (2018)
Armelle Morand, professeure de Mathématiques
Rencontre entre élèves et chercheurs du CNRS
Le 27 novembre 2024, les élèves de Terminale qui font la spécialité Physique-Chimie ou la spécialité SVT avec Mr. Raess et Mme Metz ont été immergés dans le monde de la recherche.
En effet, le dispositif déclics (Dialogues Entre Chercheurs et Lycéens pour les Intéresser à la Construction des Savoirs) a mis en relation 5 personnes travaillant dans ce domaine : thésard, postdoctorant, technicien, chargé de recherche, directeur de recherche avec le lycée.
Tout d’abord, nous avons eu une présentation de Mme Valérie Heitz à l’amphithéâtre.
Elle est professeur de chimie à l’Université de Strasbourg et responsable du Laboratoire de synthèse d’assemblages moléculaires multifonctionnels (LSAMM). Elle a obtenu un doctorat en 1992 dans le domaine de la photosynthèse artificielle sous la direction du Dr J.-P. Sauvage prix Nobel de chimie. Après un travail postdoctoral avec le Prof. A. Harriman (Université du Texas à Austin), elle a obtenu un poste de professeur assistant dans le groupe du Dr J.-P. Sauvage. Elle a été promue professeure titulaire à l’Université de Strasbourg en 2008.
Sa présentation portait sur des recherches portant sur le remplacement des antibiotiques pour pallier le problème de l’antibiorésistance.
Ensuite les élèves ont rencontré les différents participants par groupe de 4 ou 5 sous la forme d’un speed-meeting.
Ils ont pu découvrir les spécificités des métiers de chacun, poser des questions et ont été frappés par la passion qui anime les professionnels de la recherche !
Bénédicte Metz, professeure de Physique-Chimie
Visite d’un labo de Chémo-Biologie
Jeudi 12 décembre 2024 une dizaine d’élèves de 2nde, 1ère, et Terminale GT ont visité le laboratoire de Chémo-Biologie Synthétique et Thérapeutique (CBST) de l’UMR 7199 situé sur le campus d’Illkirch, à l’initiative de Geoffroy SCHAEFFER (Assistant pédagogique), et accompagnés de Mathilde VANDEWEGHE (Professeure renfort au LATI) et Audrey WIATTE (Professeure de Physique-Chimie).
Maxime KLIMEZAK doctorant au sein de l’équipe “NanoParticules intelligentes (NPI)“ nous a accueillis et a présenté son unité de recherche, ses travaux et a fait une manip de démonstration pour les illustrer.
Son directeur de laboratoire (Alexandre SPECHT) a également fait une intervention pour nous expliquer le fonctionnement d’un laboratoire, et nous parler de son parcours d’étudiant.

Maxime nous expliquant que certaines molécules sont photosensibles (Sensibles à certaines longueurs d’ondes), il est nécessaire de travailler dans une salle rouge afin d’éviter de les détériorer en les irradiant avec de la lumière blanche.
Lors de cette visite, les élèves ont pu avoir un aperçu du fonctionnement d’une équipe de recherche dans un laboratoire de Chimie-Biologie et des interactions entre les différents membres de l’équipe. En effet, chimistes et biologistes travaillent conjointement sur différents projets. C’est grâce à la mise en commun des connaissances et des savoirs faire de chacun que les projets peuvent aboutir.
Cette sortie a permis aux élèves intéressés par les sciences de se projeter dans le monde de la recherche et d’éveiller la vocation des autres pour les sciences. C’était également l’occasion de démontrer la force de la coopération dans le cadre de la recherche : c’est en travaillant ensemble qu’on avance le mieux.
Geoffroy Schaeffer, pour l’équipe pédagogique
Orgis SULOLLARI de TPMEL -Terminale Bac pro des métiers de l’électrotechnique-
aux sélections WordSkills 2025 !
Orgis Sulollari de TPMEL a fièrement représenté le lycée Le Corbusier aux épreuves de présélections régionales du Grand Est des WordSkills 2025 : cette compétition nationale des métiers en est à sa 48ème édition.
Orgis a affronté 11 autres candidats de la région dans la catégorie métier de la construction « installation électrique ». Il était accompagné à Reims au BTP CFA Grand Est par son professeur Monsieur Filali. Il était très motivé et a passé de nombreuses heures à échanger avec son enseignant et à s’entraîner même s’il a appris très tardivement la possibilité de participer à cette compétition.
Orgis a terminé 6ème sur les 15 candidats présents, et n’est donc malheureusement pas retenu pour la suite du concours puisque ce sont les 5 premiers qui représenteront le Grand Est. Il n’a cependant pas démérité et son professeur a salué son travail et est extrêmement fier de lui !