Projets

Voyage « Chantier-École Maroc » : une expérience éducative et humaine inoubliable

Au cœur des montagnes de l’Atlas, à quelques kilomètres de Marrakech, un groupe d’élèves français a vécu une aventure unique qui a marqué leurs esprits et leur cœur. Dix élèves, accompagnés de cinq professeurs, ont participé à un projet « chantier-école » visant à rénover une école primaire. Pendant deux semaines, ils ont découvert la richesse culturelle du Maroc tout en apportant une contribution significative à la communauté locale.

Un projet solidaire et éducatif

Ce projet s’articulait autour de trois corps de métier essentiels : la peinture, le carrelage et les installations sanitaires. L’objectif principal était de rénover les toilettes, les urinoirs et les sanitaires de l’école, ainsi que de repeindre les salles de classe. Ces travaux étaient non seulement une opportunité d’apprentissage pratique pour les élèves, mais aussi un moyen d’améliorer les conditions d’hygiène et d’apprentissage pour les enfants de l’école marocaine.

Les travaux réalisés

Sous la supervision de leurs professeurs et avec l’aide de quelques bénévols locaux, les élèves se sont investis dans diverses tâches. La première étape a consisté à déblayer les anciennes installations sanitaires. Ensuite, les équipes ont travaillé d’arrache-pied pour carreler les murs et les sols des sanitaires, offrant un environnement propre et hygiénique aux écoliers marocains.

Parallèlement, une autre équipe s’est attelée à la peinture des salles de classe. Armés de pinceaux et de pots de peinture, les élèves ont redonné vie aux murs ternis par le temps. Des couleurs vives et gaies ont remplacé les teintes ternes, créant un environnement plus accueillant et stimulant pour l’apprentissage.

Intervention auprès d’une Association de femmes isolées

En parallèle de leurs travaux à l’école primaire, les élèves ont également apporté leur aide à une association locale de femmes isolées. Cette association, dédiée à soutenir les femmes en situation de précarité, avait besoin de modifications et de finitions sur un projet débuté l’année précédente. Les élèves ont donc repris ce chantier, réalisant les dernières finitions et apportant des modifications nécessaires pour améliorer les conditions d’accueil et de travail des femmes de l’association. Cette intervention a été particulièrement émouvante pour les élèves, qui ont pu constater l’impact direct de leur travail sur la vie quotidienne de ces femmes courageuses.

Échanges culturels et humains

Ce chantier-école a été bien plus qu’un simple projet de rénovation. Il a été l’occasion pour les élèves et les professeurs de tisser des liens forts avec la communauté locale. Les journées de travail étaient ponctuées de moments de partage et de découvertes culturelles. Les élèves ont eu l’opportunité de participer à des ateliers de cuisine marocaine, d’apprendre les rudiments de la langue arabe et de découvrir les traditions locales à travers des discussions et des échanges avec les habitants.

Les midis, les élèves étaient souvent invités dans les maisons des villageois pour partager un repas. Ces moments privilégiés ont permis de comprendre les valeurs d’hospitalité et de solidarité qui caractérisent la culture marocaine. Les élèves ont également découvert l’importance de la famille et de la communauté dans le quotidien des habitants.

Une dimension humaine et culturelle

L’expérience a eu un impact profond sur les élèves. Ils ont appris à travailler en équipe, à respecter les délais et à gérer des projets concrets. Mais au-delà des compétences techniques acquises, c’est la dimension humaine et culturelle de ce voyage qui a laissé une empreinte indélébile.

Les élèves ont été confrontés à des réalités bien différentes de leur quotidien en France. Ils ont découvert des conditions de vie modestes, mais aussi une incroyable résilience et une joie de vivre communicative chez les habitants. Cette immersion totale leur a permis de développer leur empathie et leur ouverture d’esprit.

Ce voyage « chantier-école » au Maroc a été une expérience éducative enrichissante et une aventure humaine inoubliable pour les élèves et leurs professeurs. En rénovant une école primaire et en s’immergeant dans la culture marocaine, ils ont non seulement contribué à améliorer les conditions de vie des enfants de la région, mais ont également grandi en tant qu’individus. Ce type de projet démontre l’importance des échanges interculturels et de la solidarité internationale, et laisse espérer un avenir où ces valeurs continueront de guider les actions des jeunes générations.

Rachid Ladnani, professeur de Maths-Sciences et responsable du projet

Le 13 mai dernier, les élèves de 1AA1 et 1AA2 qui ont participé à l’atelier « penser le stop motion » ont présenté leurs réalisations dans le cadre du festival des scolaires au cinéma Le Cosmos

L’objectif de cet atelier qui s’est déroulé chaque mardi, de 16h à 18h, depuis le mois d’octobre, était de réaliser une maquette « prête à l’emploi » pour permettre au public scolaire du cinéma Le Cosmos de s’initier à la technique de l’animation en stop-motion. Ils ont, pour cela, réalisé une structure, constituée de 4 dioramas et de quelques personnages en pâte à modeler, qui fera ce soir l’objet d’une présentation, ainsi que 4 films qui seront projetés dans la grande salle à partir de 19h. Cet atelier fut successivement encadré par le Studio Nojo, Patrice Seiler, scénographe et illustrateur ainsi que Maxime Marion, réalisateur et Mathilde Feutry, chargée de la médiation scolaire au cinéma le Cosmos. En complément, les élèves des deux classes ont pu se rendre par trois fois au cinéma pour assister à trois projections de films d’animation.

Les élèves de 1AA ayant participé à l’atelier :

  • BACHELET Galatée
  • BOUILLON-JOLY Zélie
  • BUCHHEIT Mina
  • DE ALMEIDA Ninock
  • DUCHEMIN LiseLise
  • GALLO AliciaAlicia
  • GARATTI-HEKPAZO Maëlys
  • LEMONNIER Olivia
  • LOEWENGUTH May
  • MARANGOS Yanis
  • PONTE Laura
  • TEBALDINI Léo
  • WACH Laura
  • DETZEL Juliette
  • HENRICH Lily
  • LEROUVILLOIS Sixtine

Pierre Joly, professeur d’arts appliqués et coordonnateur du projet

Cette année, Strasbourg est capitale mondiale du livre. La classe de 2GT7, en cours de français, pour s’inscrire au cœur de cet événement, a travaillé sur les livres et leur dimension polémique, tout en développant leur éloquence.

Prenant pour illustre exemple Madame Bovary, ils ont travaillé sur le procès intenté contre Flaubert pour outrage à la morale publique et religieuse. Cette question est plus que jamais d’actualité : Que peut-on dire dans un livre ? Que doit-on publier, écrire ou taire ? La littérature doit-elle être « morale » ?

Les élèves se sont d’abord livrés à des jeux de rôle : dans une maison d’édition, comment réagiraient-ils face à certains livres jugés problématiques ? Dans la peau d’un directeur de maison d’édition, d’un commercial, d’un auteur ou d’un spécialiste, ils comprennent les enjeux de ces métiers liés à la chaîne du livre.

Puis, ils sont entrés dans la peau d’un avocat, choisissant de défendre ou au contraire d’incriminer un livre du CDI. Ils ont lu l’œuvre de leur choix parmi une sélection, et ont écrit un discours, prononcé avec ardeur et conviction, devant toute leur classe et les professeurs au CDI.

La classe a voté pour les meilleurs discours qui ont été récompensés. Bravo pour la qualité de leurs prestations !

Le mardi 16 avril 2024 des classes de première générale et de ST2A ont pu assister à un concert-déclamation autour de la figure de Victor Hugo, en lien avec leur programme d’Histoire.

Les élèves ont pu entendre des poèmes à forte coloration politique, déclamés par Paul Steib, professeur d’Histoire-Géographie. En regard, étaient données des pièces musicales contemporaines de Hugo, qui regroupaient aussi bien des mélodies sur des textes du poète que des compositions du XIXe siècle, qui entraient en résonance avec l’histoire politique de la période comprise entre 1815 et 1871. Ces pièces étaient interprétées par l’Ensemble Double Face, composé de la mezzo-soprano Anaïs Yvoz, de Marie Garnier-Marzullo, qui jouait des cornets à piston de 1830 et 1875, et de Matthieu Schweiger qui touchait un piano Pleyel de 1844 (que le compositeur Frédéric Chopin a vraisemblablement joué). Cette intervention a été financée grâce au dispositif régional de l’AVLC au titre de l’année scolaire 2023-2024.

Paul Steib, professeur d’Histoire-géographie

Cette année l’atelier théâtre du Lycée Le Corbusier est parti de la couverture de survie comme point de départ : élément pour la scénographie, les costumes et le thème de la survie.

Dans un espace millénaire, l’arrivée d’un public relance des personnages, figures jetées dans le manège fragmenté et déglingué de la vie. Avec gourmandise et cruauté, ces fantômes du pouvoir, de l’amour, de l’ego, rejouent les fossés qui abîment et transforment.

Ce sont des revenants et ils nous disent : « On revient de loin ! « 

Une représentation a été donnée au théâtre au lycée le 22 mai puis au théâtre du Maillon le 25 mai et en voici un extrait :

Mme Corinne Delime, professeure de Lettres et la comédienne intervenante Débora Cherrière.

Projet mené toute l’année avec le financement du pass culture et du théâtre du Maillon.

Coup de projecteur sur le festival des 3PM

« La fête à l’envers » : un court –métrage renversant 

Devant ou derrière la caméra, les élèves de troisième prépa-métier ont pu expérimenter plusieurs métiers  de l’audiovisuel grâce à la conception d’un court-métrage nommé « La fête à l’envers ».

A l’origine du dispositif « 3 mots pour un film », le RECIT (antenne régionale de l’éducation à l’image)  a rendu possible l’accomplissement de cette création hors-norme. Les élèves ont été assistés par la réalisatrice Afsaneh Chehrehgosha qui, avec infinie patience et grand talent, les a secondés dans le long processus de la réalisation filmique. 

Trois autres collèges alsaciens avaient été choisis également pour participer à ce projet. Le 30 mai, dans le cinéma SELECT de Sélestat a eu lieu la diffusion de ces petites œuvres originales qui ont été chaleureusement saluées et applaudies. 

Au final, ce travail pluridisciplinaire impliquant tout autant la création artistique que le geste technique, a été en adéquation avec l’un des objectifs essentiels de cette classe de collégiens au sein du lycée Le Corbusier : l’exploration  du monde professionnel.

En sus, l’immersion dans le monde du septième art…

                                                                    Valérie Springer, Professeure de Lettres-Histoire

Avec le soutien de la Région Grand Est qui a financé le déplacement à Sélestat des le cadre de l’AVLC. 

Le court-métrage des élèves :

Le court-métrage a également été projeté au CDI vendredi  7 juin à plusieurs classes et à de nombreux membres du personnel :

Vendredi 15 mars, le lycée accueillait les 4 membres de l’ensemble ApotropaïK pour une immersion dans le moyen âge.

Le roman de Tristan et Yseult a servi de fil conducteur et plus précisément le manuscrit du Tristan en prose conservé à Vienne. Ce manuscrit comporte plusieurs lais dont certains ont été exécutés par les musiciens.

Ce fut une occasion rare de voir les sources originales, de les déchiffrer puis de pouvoir entendre cette musique jouée sur des instruments reconstruits à l’identique.

L’approche volontairement incarnée de l’ensemble, qui fait sa notoriété, permet d’aborder cette musique avec énormément de facilité, et même la langue romane ne semble plus si éloignée du français moderne.

Rencontre organisée avec la complicité de l’AMIA (Amis de la Musique sur Instruments Anciens).

Philippe Woessner, professeur de Sciences de l’ingénieur

Le 12 mars 2024, a eu lieu, au lycée Le Corbusier à Illkirch, une représentation centrée autour d’extraits d’une tragédie quechua intitulée

Le Chant de la fin d’Ataw Wallpa. La pièce originale a été conçue entre le milieu du XVIe siècle et la seconde moitié du XIXe siècle. Elle constitue, jusqu’à nos jours, un « lieu de mémoire » de l’Empire inca, et a véhiculé, au cours de cérémonies au sein des communautés andines, une protestation contre l’ordre colonial espagnol. Elle témoigne d’une culture métissée intégrant des apports incas mais aussi espagnols.

Comme telle, la représentation s’adressait à des élèves de Seconde générale, pour qui elle entrait en résonnance avec leur programme d’Histoire, et à des élèves qui suivent l’enseignement de spécialité Histoire-Géographie-Géopolitique-Sciences-Politiques en Première et Terminale.

En regard de la déclamation des extraits, le concepteur du spectacle a proposé l’audition d’œuvres musicales de la période baroque, toutes composées dans la région d’élaboration et de diffusion de la tragédie, à cheval sur l’actuelle Bolivie et l’actuelle Colombie. Ces pièces musicales de natures variées, dont certaines sont extraites du Codex Martinez Companon collationné à la fin du XVIIIe siècle par l’évêque de Trujillo, et reprennent des mélodies et rythmes utilisés par les populations andines dans leurs musiques, ont été interprétées, sur instrument anciens, par la cornettiste Marie Garnier, la gambiste Laurine Righyni, le théorbiste Ronaldo Lopes et l’organiste Francis Jacob. La soprano Hélène Le Corre interprétait les parties chantées.

En prélude à la représentation, le professeur Jean-Philippe Husson, qui a réalisé l’édition-traduction de la pièce, a donné une courte conférence à l’intention des élèves

Paul Steib, professeur d’Histoire-Géographie

Intervention culturelle autour de la Figure du Prince dans l’opéra et l’oratorio baroques 

Le 17 mai 2024, des élèves de seconde du lycée Le Corbusier, ont pu bénéficier d’une intervention culturelle autour de La Figure du Prince dans l’oratorio et l’opéra baroques, en lien avec le programme d’Histoire, en particulier de la thématique de l’Etat royal à l’époque moderne.

Le projet mettait en regard des textes littéraires et juridiques autour de la conception du pouvoir absolu au XVIIe siècle, avec des airs d’opéra et d’oratorio évoquant la figure du Prince et les facettes de son pouvoir, produits dans le cadre de la société de cour. Les œuvres présentées permettaient d’aborder le thème aussi bien du côté des « vainqueurs » – le pouvoir royal ou princier – que des « vaincus » (en particulier les nobles contraints de céder devant les exigences du pouvoir absolu) ; les dynamiques de négociation entre pouvoir royal et pouvoirs locaux transparaissaient aussi. La sélection de textes faisait place aussi bien à Corneille, Racine ou Malherbe qu’à Bossuet ou Fénelon, sans compter un auteur moins connu, Cardin Le Bret, actif au service de Richelieu ou le dramaturge Tristan L’Hermite. Les œuvres musicales recouvraient un champ chronologique et géographique plus large, puisqu’étaient convoqués aussi bien Monteverdi ou Boesset que Bach, Handel ou Mozart – sans oublier Purcell ou Charpentier.

Trois merveilleux musiciens professionnels ont mis leur art au service de ce programme : la soprano Hélène Le Corre (qui s’est produite, entre autres, à Vienne, Monaco, Paris, Lyon, Berlin…), le claveciniste Francis Jacob, professeur au conservatoire de Strasbourg et membre de plusieurs ensembles baroques de renommée internationale (Gli Angeli Genève par exemple) et le luthiste/théorbiste brésilien Ronaldo Lopes, actif aussi bien en Europe qu’en Amérique latine.

Tous trois ont fait admirer la qualité de leurs phrasés, tandis que les instrumentistes faisaient montre de l’élégance et de la finesse de leur jeu. La soprano a mis en exergue, outre la beauté et le nuancier de son timbre, sa projection vocale et l’intégration à la ligne de chant de tous les accidents et ornements propres au chant baroque. Ils étaient accompagnés par Paul Steib, professeur d’Histoire-Géographie au lycée, qui s’était chargé de la conception du programme (choix des textes et des musiques) et a déclamé les textes.

L’ensemble a recueilli l’admiration et l’attention du public au cours des deux séances organisées l’après-midi.

Paul Steib, professeur d’Histoire-Géographie

« Une ville, une émotion » : Les 1PTEB exposent des oeuvres de l’Artothèque et dévoilent leurs poèmes

 

Les élèves de 1PTEB exposent au restaurant scolaire jusqu’au 14 juin 2024 des oeuvres d’art contemporain empruntées à l’Artothèque de Strasbourg. Toutes ont un point commun : elles parlent d’une ville, d’un territoire urbain, d’un espace citadin.

 

Visite de l’Artothèque fin janvier 2024 et choix d’oeuvres pré sélectionnés par leurs enseignants et la responsable de l’Artothèque Strasbourg Neudorf :

Les « Mots du clic » à la Galerie Stimultania en février 2024 :

Après avoir découvert le jeu Les mots du clic à la galerie Stimultania en février, ils ont réutilisé les cartes de ce jeu au CDI pour parvenir à une description puis une petite analyse interprétative de chaque oeuvre. Ils se sont ensuite approprié l’oeuvre en écrivant un poème : chaque sonnet a enfin été enregistré et a donné lieu à un podcast dont certain ont même été sonorisés et mis en ambiance avec des sons lires de droit.

Etude des oeuvres et écriture des sonnets en mars  :

Enregistrement des poèmes et réalisation des cartels pour l’exposition en avril :

 

Accrochage des oeuvres et des cartels fin mai :

Présentation de l’exposition devant la direction et la responsable de l’Artothèque  le 5 juin 2024 au restaurant scolaire :

Ce travail s’est inscrit dans le cadre du cours de Français de M. Boumahres et plus particulièrement l’étude de « la ville en poésie », et permis aux élèves de s’impliquer dans la création de bout en bout d’une véritable exposition alliant images, textes et sons.

Les poèmes sont à écouter ici

L’ensemble des travaux est disponible sous format numérique ici

Laetitia Ory, professeure documentaliste pour l’équipe du projet

Outre l’exposition, ils ont publié un livre numérique qui donne à voir et écouter l’intégralité de leurs travaux :
>> RDV sur https://view.genially.com/665441ce6b8f02001493578f/interactive-content-une-ville-une-emotion-exposition-des-1pteb  ou cliquez sur l’image ci-dessous :