La briqueterie artisanale LANTER d’HOCHFELDEN (fabriquant de tuiles, briques, tommettes, en terre crue, cuite et blocs terre-paille) et partenaire du LPO le CORBUSIER a accueilli avec bienveillance, cette année, un groupe de CAP 2ème année maçons.
Ce stage rentre dans le cadre d’un chantier école qui avait pour but de confronter les élèves aux réalités du terrain mais, et surtout, de découvrir les matériaux en terre cuite et crue et les techniques de poses de ces derniers.
Les élèves sous la coupe de leur professeur d’atelier Mr G’STYR Jean-Philippe ont réalisé un mur gouttereau en briques de parement « pur jus LANTER » ayant un appareillage de type FRANÇAIS de 12.00m de long sur 2.00m de hauteur pour une épaisseur de 25cm.
Cette technique de pose, très complexe pour des apprenants fut particulièrement difficile à mettre en œuvre en début de chantier, puis, suite aux conseils avisés de Mr LANTER Mathieu (connaissant au mieux ses matériaux), les élèves se sont progressivement approprié la technique de pose, pour finalement réussir en confectionnant un mur de bonne facture (malgré le contexte climatique très rude pour la saison).
Les apprenants maçons n’étaient pas peu très fiers de voir leur réalisation, de savoir qu’ils ont laissé une trace pérenne de leur passage.
A la fin du chantier, un pot de l’amitié fût offert afin de remercier la famille LANTER, les salariés et les apprenants en point d’orgue d’une expérience réussie.
Jean-Philippe G’STYR, professeur de la classe
Dans le cadre des cours d’Histoire des Arts et d’Arts Appliqués, les élèves de la classe de 1PELC se sont rendus à l’exposition des 85 ans de Tomi Ungerer.
Né à Strasbourg en 1931, Tomi Ungerer publie des livres pour enfants et dessine entre autre pour la publicité et les journaux. Il est à la fois un illustrateur et un chroniqueur de la société. Pour fêter ses 85 ans, 85 artistes de France ont accepté d’illustrer cet anniversaire pour une exposition au Musée de Strasbourg. Ces illustrations et dessins dressent le portrait de l’artiste et rendent hommage à son travail.
Les élèves de 1PELC ont découvert un univers particulier lors d’un parcours commenté. Ils ont pu se rendre compte de la complexité des œuvres de cet auteur-illustrateur.
Equipe pluridisciplinaire: Français, Arts Appliqués, Enseignement Professionnel.
Dans le cadre des commémorations des deux Guerres Mondiales, les élèves de 3PP se sont rendu, ce jeudi 18 novembre, au « Feste Kaiser Wilhelm II » pour découvrir les fortifications d’un territoire allemand puis français. Ils ont découvert la modernité de cette construction, en avance sur son temps, mais aussi les conditions de vie difficiles et contraignantes de soldats qui attendaient de combattre.
Tout au long de la visite, la guide a reconstitué le passé des combattants allemands, alsaciens et français avec les élèves et mis en relation l’importance du patrimoine et de la mémoire.
Cette visite a permis de développer le sens civique et citoyen des élèves en liaison avec l’ histoire locale.
Mme Remy,pour l’équipe disciplinaire 3PP: Histoire, Français.
Mercredi 23 novembre, c’est avec enthousiasme que les élèves de Terminale Scientifique ayant choisi l’option Science de l’Ingénieur, accompagnés de leurs enseignants Mme WIATTE et M. WOESSNER, ont pris le chemin du Parc de l’Innovation à deux pas du lycée pour découvrir l’ISU (International Space Center).
Associés à un groupe d’étudiants ERASMUS, ils ont pu assister à une conférence passionnante de M.Jean-Jacques FAVIER, astronaute alsacien ayant effectué une mission spatiale de 16 jours en 1996 à bord de la navette américaine Columbia.
C’est avec fierté que M. Favier a notamment expliqué que l’ISU et une équipe de chercheurs Strasbourgeois participaient au projet Mars1 et avaient dans ce but développé plusieurs des expériences que Thomas PESQUET, astronaute Français actuellement en mission dans la station spatiale internationale, allait tester durant ces 6 prochains mois.
Une de ces expériences consiste à observer le comportement de bactéries méthanogènes (qui pourraient être présentes sur Mars) en l’absence de gravité. Lors de la visite de l’institut, les élèves ont également pu voir une vraie capsule du lanceur Soyouz et découvrir l’intérieur du module SHEE qui sera peut être l’habitat de demain sur la Lune ou sur Mars. Ce sera donc en tournant la tête vers les étoiles que les élèves démarreront leurs projets de science de l’ingénieur très prochainement.
Mme Wiatte, professeur de Physique Chimie, pour l’équipe pédagogique.
Dans le cadre du Parcours d’Education Artistique et Culturel, les 3PP ont découvert jeudi 10 novembre, au Musée des Beaux-Arts de Strasbourg, comment les grands peintres du Moyen Age au 18e siècle ont choisi de représenter les grands mythes fondateurs. Triptyques, tableaux, sculptures, la médiatrice culturelle du musée raconte et explique pourquoi l’artiste représente un moment clé d’un mythe. Les 3PP ont réfléchi à l’émotion que souhaite partager un artiste avec son public.
La visite du Palais des Rohan s’est poursuivie par une découverte du Musée Archéologique qui dresse un panorama de l’histoire de l’Alsace de la préhistoire à l’époque de Charlemagnes grâce aux nombreuses mises à jour d’objets du quotidien lors des fouilles régionales. Une visite riche en surprises.
Equipe pluridisciplinaire 3PP : Lettres, Histoire, Arts Appliqués
« Le pire dans une guerre, c’est si personne n’en parle (…) Le seul moyen de stopper cela c’est de le montrer ». Les journalistes risquent leur vie pour nous informer, pour nous permettre de savoir ce qui se passe, de prendre des décisions, et d’agir…
Patrick Baz est reporter photographe de guerre.
De passage à Strasbourg pour le Forum Mondial de la Démocratie durant lequel il présentait son exposition « Grandir dans la guerre » * Place Kéber, il nous a rendu visite avec son confrère Stéphane Magnien ainsi que Caroline Pastorelli de Reporters sans frontières. Grâce au Club de la Presse Strasbourg Europe et au CLEMI Strasbourg, les C2IS2, les C2SMC et les 1PIMS ont ainsi eu la chance de les rencontrer et d’échanger avec eux pendant deux heures, mardi 8 novembre, au CDI du Lycée Le Corbusier d’Illkirch.
La guerre, il l’a « dans la peau » raconte Patrick Baz aux élèves qui sont venus nombreux l’écouter et lui poser des questions sur son métier. Pourquoi ? Parce qu’il n’avait que douze ans quand elle a commencé à déchirer le Liban, son pays natal, et qu’une fois devenu jeune adulte « il a préféré porter en bandoulière un appareil photo plutôt qu’un pistolet-mitrailleur ». Il a alors couvert la première Intifada en 1989 pour l’Agence France Presse (AFP), puis les nombreux autres conflits qui ont secoué la planète : la première guerre du Golfe en 1990, le Kurdistan en 1991, la Somalie, l’enfer de Sarajevo en 1993… Après avoir été directeur photo de l’AFP pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, il témoigne aujourd’hui régulièrement de son expérience auprès du grand public comme auprès des professionnels des médias, pour contribuer à défendre la liberté de la presse dans le monde.
« Mais vous n’aviez pas peur ? » lui demandent les élèves. Patrick Baz leur répond que la peur le tiraillait bien sûr, mais que la mission d’un journaliste c’est d’informer, et pour lui, en tant que reporter photographe, c’est surtout de montrer, de « faire voir », au risque de mettre sa vie en danger. Une photo, relativise-t-il, n’a évidemment jamais suffit à stopper une guerre, mais elle contribue au débat. Elle témoigne et fait prendre conscience d’un événement dans le reste du monde, elle pousse alors les gens à s’interroger, à s’insurger, à agir !
Qu’est-ce que l’AFP ? A quoi sert Reporters sans frontières ? Dans quelles conditions les journalistes travaillent-ils en zone de guerre ? Pourquoi sont-ils devenus des cibles ? Et comment arrivent-ils pourtant à fournir des reportages alors que les bombes explosent autour d’eux ?… Stéphane Magnien, qui a aussi été sur le terrain et travaillé quant à lui pour la télévision, a su trouver les mots simples et les anecdotes significatives pour expliquer tout cela aux élèves. Pour leur faire comprendre la nécessité d’une presse indépendante et libre de travailler partout dans le monde, mais surtout l’importance que la jeunesse n’ait de cesse de chercher à s’informer, de s’ouvrir au monde et de s’intéresser à l’actualité !
Passant en revue quelques unes de ses photos, Patrick Baz a également pris le temps de décrire le contexte de prise de vue de chacune d’entre elles : le pays et le moment précis du cliché bien sûr, de quelle manière il avait réussi à capturer « le moment » mais surtout de quoi cela lui avait permis de témoigner… Il leur a parlé de son matériel argentique des années 90 mais aussi des connexions satellitaires qui facilitent aujourd’hui l’envoi des images à une rédaction. « Non, pas de retouche ! » a-t-il rétorqué aux élèves qui se sont inquiété d’éventuelles manipulations à l’aide du logiciel Photoshop, avant de leur rappeler la déontologie qui guide le métier de journaliste. Il leur a aussi raconté la patience et parfois la chance sur laquelle il a fallu compter, mais, très humble, il ne s’est jamais attardé sur le courage dont il a forcément dû savoir faire preuve. Cela n’a cependant pas échappé aux élèves, qui, admiratifs et reconnaissants, ne parlaient que de cela en sortant du CDI…
Laetitia Ory, professeure documentaliste
* Exposition « Grandir dans la guerre : sous l’oeil de Patrick Baz » : Des moments de vie saisissants, à découvrir Place Kléber jusqu’au 10 novembre dans le cadre du Off du Forum mondial de la Démocratie. Images et plus d’infos >>
EDIT 2020 : Découvrez son compte instagram / Sa fiche sur Wikipédia / Un entretien avec Patrick Baz sur rencontresphotographie.com / Une courte vidéo sur Arte qui présente Patrick Baz en 2019
Cette année 2016/17, grâce au prêt de petit matériel technique d’investigation de Sciences à l’école et au soutien de l’IRCGN (Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale) les élèves de 2nde générale et technologique du lycée qui participent à l’option MPS (Méthodes et Pratiques Scientifiques), joueront les experts de la police scientifique.
Ainsi, depuis la rentrée, les élèves ont conçu des blogs dans le but de tenir un carnet de bord lors de futures enquêtes criminelles. En attendant, durant ce premier trimestre, ils sont en phase de formation : ils découvrent les différentes méthodes d’investigation lors de travaux pratiques de SVT, mathématiques ou sciences physiques, s’entraînent à la rigueur de la démarche documentaire, et profitent de l’expérience de professionnels pour en apprendre plus sur les métiers liés à ce domaine.
C’est dans ce cadre que, lundi 10 octobre, au CDI, le lycée Le Corbusier a eu l’honneur et la chance d’accueillir au CDI le Docteur Jean-Sébastien RAUL, Directeur de l’Institut de Médecine Légale de Strasbourg et Professeur à la faculté.
Le Docteur RAUL nous a présenté de façon claire et passionnante en quoi consistait son métier de médecin légiste et son rôle dans la résolution d’une enquête criminelle. « Nous avons appris à mieux cerner les différences entre les médecins légistes des séries TV et les vrais médecins légistes », écrit un groupe d’élèves sur son blog. En effet, nous étions peu nombreux à savoir qu’un médecin légiste intervient dans 4 cas sur 5 sur des victimes bien en vie mais ayant subi des agressions, et pas uniquement sur des cadavres.
D’autres élèves ont appris qui était LOCARD du nom du fameux principe fondateur de la criminalistique : » Nul ne peut agir avec l’intensité que suppose l’action criminelle sans laisser des marques multiples de son passage »… Tout le monde a également été surpris de savoir que de vrais jumeaux n’ont pas les mêmes empreintes digitales alors qu’ils ont la même empreinte ADN et plus encore d’apprendre que cette différence provient du fait que dans le ventre de leurs mères les deux bébés n’ont pas exercé les mêmes pressions avec leurs paumes sur la paroi utérine !
Encore un grand merci au Professeur RAUL pour avoir consacré de son temps à la formation de nos futurs enquêteurs !
Affaire à suivre prochainement sur le site MPS du lycée…
Audrey Wiatte, professeure de sciences physiques, pour l’équipe pédagogique du projet
Les élèves de première STI2D « Architecture et Construction » et « Energies et Environnement » ont visité le Technoseum – Musée des techniques et de travail – de Mannheim en Allemagne le mardi 18 octobre 2016 avec leurs enseignants.
La démarche architecturale du musée est entièrement pensée autour de l’évolution des techniques, du XVIIIe au XXIe siècle.
Une visite guidée a présenté l’évolution des technologies, de l’industrialisation jusqu’aux concepts bioniques, en passant par l’énergie musculaire, hydraulique puis électrique, et par les ateliers de filature.
Des démonstrations de métiers à tisser, manuel et hydraulique, de presse d’imprimerie et un tour en train historique ont complété la journée.
La dimension linguistique était également bien présente : les élèves ont testé différents principes physiques sur des expériences présentées en allemand.
Un après-midi sportif pour les élèves de CAP 1ère année, en présence de François Keller, directeur du centre de formation du Racing Club de Strasbourg Alsace
Lors des journées d’accueil proposées en début d’année scolaire, les nouveaux élèves des classes de CAP 1° année du lycée Le Corbusier se voient traditionnellement proposer des activités sportives. Ceci pour leur permettre d’apprendre à se connaître et à « mieux vivre ensemble » au lycée. Cette année, François Keller nous a fait l’honneur de venir saluer nos élèves en présence de Madame Muller, proviseure adjointe du lycée. S’adressant à la centaine de jeunes présents, et en prenant pour exemple Kevin Gameiro et Morgan Schneiderlin, les actuels internationaux français qu’il a dirigé lorsqu’ils évoluaient à Strasbourg, François Keller a fait un parallèle entre le monde du travail et le football. Il incité nos élèves à poursuivre leurs efforts pour mener leurs études à terme comme l’ont fait avant eux les deux internationaux français pour avoir la carrière et la réussite que l’on connait aujourd’hui. En louant les qualités de l’effort, de la persévérance, de la volonté, du courage, de la motivation, il leur a montré que la poursuite d’études étaient une nécessité pour gagner sa place dans la sociéte actuelle. Et que chacun pouvait y arriver avec ses propres qualités…
Après quelques photos en compagnie des élèves et tout en distillant quelques conseils aux footballeurs en devenir, François Keller a assisté à quelques rencontres de football qui ont opposées les différentes classes entre elles. Les matches se sont déroulés tout un après-midi dans un excellent esprit et déjà, les recommandations de François Keller ont semblé avoir été suivies à la lettre. De bon augure pour la suite de l’année scolaire….
Les professeurs accompagnateurs