Projets


Voici la liste des activités proposées par l’Association Sportive du lycée Le Corbusier d’Illkirch en 2017/2018

Responsable de l’AS : Samuel Lichtlé, professeur d’EPS

Pour le contacter par mail : samuel.lichtle@entea.fr


La classe de 1P MEL à la « Master class cascade » avec Dominique Fouassier dans le cadre du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2017 (FEFFS)

En collaboration avec le FEFFS, la DAAC (Délégation Académique à l’Action Culturelle) du rectorat de Strasbourg a proposé une « master class » sur le métier de cascadeur. Près de 350 élèves des établissements scolaires de l’Eurométrople se sont donc donnés rendez-vous le 21 septembre au cinéma Vox. Ce sont les élèves de 1P MEL (Bac Pro électricité) qui ont représenté le lycée Le Corbusier.

Dominique Fouassier, un des grands noms de la cascade en France et dans le monde, a animé la séance pendant plus de deux heures en proposant des extraits de films, des anecdotes souvent croustillantes sur les cascades qu’il a eu à faire, mais aussi sur les grands noms du cinéma mondial qu’il a rencontré. Depuis près de 30 ans, il a joué ou assuré des cascades dans plus de 200 films et téléfilms parmi lesquels figure « La guerre des boutons », « Otez-moi d’un doute », « Papa ou Maman » … au cinéma ou « Julie Lescault », « Le commissaire Cordier », « Joséphine ange gardien » ou encore « Plus belle le vie » … à la télévision. De par son métier, il a cotoyé des réalisateurs comme Luc Besson, Frédéric Shoendoerffer, Cédric Klapisch, Mickaël Cohen, Alexandre Arcady, John Frankenheimer ou encore Roman Polanski, mais aussi des acteurs tels Jean Reno, Christophe Lambert, Gérard Lanvin, Jean Claude Van Damm, Emmanuelle Seigner, Béatrice Dalle, Nathalie Baye, Vincent Perez, François Damien, Cécile de France ou Robert de Niro, Kevin Costner, Tom Cruise, Johnny Deep, Peter Sellers …

Dominique Fouassier a illustré son exposé par quelques extraits de films où il a été sollicité. D’abord cascadeur, il est devenu ensuite coordinateur d’une équipe de cascadeurs et parfois même « réalisateur deuxième équipe », surtout dans ses interventions à l’étranger. Il a situé l’origine de la cascade au cinéma avec les films de Buster Keaton. En France, Jean Marais et Jean Paul Belmondo ont joué un rôle important.  Il a parlé de l’évolution de son métier. D’abord empirique, la cascade est devenue ensuite plus travaillée avec l’utilisation de cables, d’airbags puis d’engins mécaniques. Loin d’être menacée par les techniques modernes de trucage qui pourraient permettre beaucoup de choses, il estime que la cascade bénéficie au contraire de ces nouvelles technologies. Elles apportent des effets spéciaux plus spectaculaires et des séquences plus osées.

Pour Dominique Fouassier, le cascadeur- homme ou femme- est tel un sportif de haut niveau qui n’est pas à l’abris des accidents. Concentration et préparation sont parmi les qualités les plus importantes. En effet la cascade nécessite un long temps de préparation hors tournage, puis hors plateau, avant de réaliser la scène qui sera visible lors de la projection. Il s’agit alors de se concentrer pour mémoriser la cascade, la coordonner et s’habituer au matériel. Les moyens financiers octroyés par la production entrent également en ligne de compte, mais pour les cascades difficiles et inhabituelles, deux mois de préparation au minimum sont nécessaires pour réaliser une scène de quelques secondes dans un film.

Le cascadeur a expliqué ses propos en illustrant les différents types de cascades : en voiture, en avion, à moto, dans les scènes de rue, les chutes, le combat ou encore les « torches vivantes »… Il a décrit le rôle de ses cascadeurs qui accompagnaient Tom Cruise (qui n’utilise pas de doublure !) en voiture lors d’un tournage à Paris. Puis, prenant un élève dans la salle, il a miné avec lui une cascade à partir d’une giffle !

Une suite logique à cette « Master class » serait de voir si les élèves ne pourraient pas assister à un tournage de film. L’Eurométropole reçoit régulièrement des demandes de la part de réalisateurs. Peut-être y aura t-il une possibilité au cours de l’année scolaire ?

Marc Faszczenko, Sébastien Pierrel, Didier Mailfert 

Une rentrée  dynamique et une année déjà riche de projets au CDI

Découvrez le mois de septembre en images !

 

Le CDI est ouvert du lundi au vendredi de 8h15 à 17h30 par les professeurs documentalistes Mesdames Laetitia Ory et Aurélie Roche et par l’assistante documentaliste Margaux Guillemin

Dans la vie « on rencontre toujours deux types de personnages sur sa route, les Pépites et les Pépins » (Azouz Begag, auteur du Gone du Châaba)

L’écrivain, sociologue et ancien ministre, Azouz Begag est venu à la rencontre des jeunes du quartier de la Meinau jeudi 28 septembre dernier. Sautant sur l’occasion, nos élèves de 1ère Bac pro TEB se sont rendus au centre socio culturel pour l’y écouter et ils lui ont tendu le micro lors d’un entretien qu’il leur a accordé ensuite.

Azouz Begag a parlé avec eux d’actualité, d’esprit critique, de la  réussite qui leur tend les bras même s’ils viennent d’un milieu populaire, de la valeur des études et de l’importance des livres, de la conquête de la liberté en apprenant un métier comme ils le font avec le Bac professionnel, et des combats philosophiques et sociétaux qu’il les invite à mener !

Un entretien riche qui sera intégré au reportage TV que préparent les 1ères TEB pour le second trimestre, et qui vous sera diffusé prochainement dans le cadre de l’opération #FabriqueTonMedia avec le CLEMI Strasbourg.

Les responsables du projet : Samir Boumahres (lettres-Histoire), Laetitia Ory (professeur documentaliste), Avec le soutien et la participation de Madeline Lehmann (CPE) et Ana Mougenot (proviseur adjointe)

Cracovie 19-25 mars 2017

Classes de Term L et de BTS DE 1ère année

« De la propagande à la solution finale »

Nous remercions nos partenaires, La Fondation pour la Mémoire de la Shoah, le Ministère de la Défense et bien entendu l’académie de Strasbourg à travers la DARILV et le Lycée Le Corbusier pour avoir rendu possible ce projet, le travail de théâtre et le voyage à Cracovie. Nous savons que les étudiants reviennent transformés de telles expériences et que nous avons ainsi contribué à construire les citoyens de demain.

Rappel des objectifs :

Lorsque le racisme et la discrimination s’expriment librement avec des mots, nous ne sommes pas loin du moment où ils s’exprimeront par des actes. Ainsi l’antisémitisme, propagé par des langages verbaux, picturaux ou gestuels, a-t-il trouvé son expression la plus dramatique dans la solution finale.

« De la propagande à la solution finale » se propose de sensibiliser les adolescents à la portée des mots qui préfigure celle des maux et, à travers l’analyse de la logique/propagande raciste qui aboutit à la shoah, de dénoncer le danger de toute dérive ostracisante, discriminante ou xénophobe, occasionnelle ou orchestrée.

Il est parfois difficile de voir la propagande derrière un discours élégamment construit. Ce regard critique aiguisé doit s’enseigner afin que nos jeunes ne se retrouvent pas dupes d’un langage réducteur et orienté.

Moyens mis en œuvres pour sensibiliser les étudiants aux dangers de la propagande :
  • Etude de films : Sophie’s choice, Schindler’s list 

Etude des personnages principaux.

Traits mis en place dans les films pour décrire les juifs, les nazis  vers les stéréotypes et les idées    reçues.

  • Etude d’affiches de propagande :

Visite du musée WURTH à Einstein sur l’affiche de propagande.

Devoirs d’anglais autour du sujet « How can propaganda influence a whole population » permettant de décrypter les outils caractéristiques de la propagande.

  • Etude d’une pièce de théâtre : Dr Korczak and his children adapté de A Field of Buttercups de Joseph Hyams

Travail autour des personnages principaux, en particulier le Dr Korczak et l’officier Nazi, dont le message semble tout droit sorti d’un discours de propagande.

Travail autour de la scénographie avec les étudiants en BTS Design d’Espace.

Représentation de la pièce lors du festival de théâtre en anglais de Cracovie puis dans l’auditorium du Lycée Le Corbusier (avec débat). Dans le cadre du festival nous avons reçu un prix pour le choix de la pièce et la pertinence de la mise en scène.

  • Voyage à Cracovie :

Les étudiants étaient logés chez l’habitant et ont pu découvrir une culture différente de la leur, sans préjugés ni apriori. Ils ont pu échanger avec leur famille d’accueil sur l’histoire de la Pologne et les différents aspects déclinés lors de la visite de la ville et des musées, en particulier l’histoire de Kazimierz puis du ghetto et de la déportation.

Visite guidée de Auschwitz Birkenau.

Visite du musée Schindler, de la vieille synagogue et du musée Juif Galicia (jour de gratuité).

Visite de la place Boghatelow Ghetta et de Kazimierz (l’ancienne ‘ville’ juive de Cracovie).

Repas au Klezmer Hoiz avec musique Klezmer et repas traditionnel pour sensibiliser à la culture juive et expliquer qu’au-delà des individus un génocide vise à détruire une culture.

  • Diffusion lors des Portes Ouvertes :

Exposition du voyage de mars 2017.

Présentation du prochain projet mars 2018.

Présentation d’extrait de la pièce (des pièces) de théâtre choisie(s).

Mme Cécile Couasnon, professeur d’anglais, responsable du projet.

Réalisations d’élèves 

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Monteverdi au lycée Le Corbusier par l’ensemble Voces Suaves

Pour la 4ème année consécutive, dans le cadre des Animations de la Vie Lycéenne, le lycée Le Corbusier a fait confiance à l’AMIA (Amis de la Musique sur Instruments Anciens) pour organiser un concert pédagogique de découverte de la musique ancienne.

Cette année, ce sont les chanteurs de l’ensemble Voces Suaves qui se sont prêté au jeu le lundi 20 mars dernier. Cet ensemble fondé sur les bancs de la prestigieuse Schola Cantorum Basiliensis s’est déjà forgé une belle réputation qui lui permet d’être invité par plusieurs festivals européens importants.

La prestation préparée pour le lycée Le Corbusier, centrée sur des madrigaux (poèmes mis en musique de manière très descriptive) de Monteverdi a permis aux élèves et étudiants du lycée de découvrir cet art et surtout d’en analyser la structure pour mieux le comprendre et l’apprécier. Le madrigal « Ecco mormorar l’onde », description d’un levé du jour, servit de décor à la présentation des différentes tessitures vocales. Une passacaille jouée à l’archiluth permit d’introduire la notion de basse continue, petite phrase musicale répétée indéfiniment, qui est une des caractéristiques de la musique baroque. Quelques exemple de musiques actuelles ont suffi à démontrer que cette technique est encore couramment utilisée.  Les chanteurs se sont ensuite livrés à une improvisation vocale sur une basse continue jouée par les élèves en percussions corporelles.

Le madrigal érotique « Ohimè, se tanto amate » surprenait quant à lui par l’audace avec laquelle est décrite musicalement et sans équivoque « la petite mort », mais le point culminant de l’intervention était naturellement le très fameux « Lamento della Ninfa » qui a su profondément émouvoir de nombreux jeunes.

En deux représentations, ce programme a réuni environ 180 élèves issus des différentes sections professionnelles, générales et techniques proposées au lycée le Corbusier, ce fut également l’occasion d’utiliser le nouvel amphithéâtre inauguré deux jours plus tôt.

Philippe Woessner, professeur de Génie civil, organisateur de l’événement en lien avec l’AVL Région

Un projet qui a mis en valeur les romans en langue anglaise du CDI, tout en travaillant l’expression et les compétences d’éducation aux médias !

Après avoir bénéficié des conseils d’une booktubeuse, Gaelle Breysach,  pour ce qui est de l’écriture, de la présentation, du tournage et du montage vidéo, les élèves de 2nde générale des classes de Mmes Mokhtari et Vieille, professeurs d’anglais, ont proposé leurs coups de cœur par des vidéos postées sur youtube.

Les élèves ont du réaliser une fiche de lecture  originale sous forme de vidéo. Ils ont mobilisé des compétences orales et écrites mais aussi appris à prendre en main leurs spartphones et pris du recul face aux codes d’un format vidéo grand public avec lequel ils sont familiers dans un contexte non scolaire.

Le projet a bénéficié du soutien d’un dispositif du Rectorat grâce aux classes à PEM (projet d’éducation aux médias) du Clemi Strasbourg, ainsi que d’une participation AVL de la Région .

La playlist complète sur Youtube >>>

Lundi 22 mai 2017 

En cette fin d’année scolaire, les élèves les plus assidus aux entraînements de musculation/crossfit et Slackline se sont vu proposer une sortie qui sortait des activités habituelles, mais également des lieux de pratiques connus durant l’année.
Le but de ce groupe d’association sportive est l’ouverture et la découverte de différentes formes d’activité physiques et sportives que le cadre plus rigide de l’EPS ne permet pas de proposer.
Ainsi, après une sortie ski de fond en février, c’est une sortie escalade en bloc qui a été organisée.

Késako le « bloc » ?!

C’est de l’escalade, mais dans sa version la plus directe, la plus rapide d’accès, la plus courte. A titre de comparaison c’est le sprint de l’escalade : des voies courtes, intenses ne demandant en général pas plus d’une dizaine de mouvements pour en sortir. Une voie d’escalade consiste à partir du sol et grimper jusqu’à, soit se rétablir debout en haut de la voie, soit contrôler la dernière prise identifiée avec les 2 mains. Pour cela, tout est permis pour l’atteindre, il y a parfois plusieurs variantes pour finaliser une voie, mais souvent une manière se dégage.

Pourquoi faire de l’escalade en bloc, qui plus est en salle ?

Avant tout pour des raisons de facilité d’accès pour tous. En effet l’escalade classique montant à des hauteurs bien plus impressionnantes nécessite d’être « assuré » par une corde, elle-même fixée à un bout au baudrier du grimpeur, et de l’autre coté au système de sécurité de l’assureur. C’est donc beaucoup plus de matériel et deux personnes mobilisées pour un grimpeur. Le bloc en revanche ne nécessite aucun de ces système de sécurité. Pour être plus efficace les élèves ont enfilé des chaussons d’escalade afin de mieux adhérer au prises et d’être plus précis, mais pour des initiation, de simples baskets peuvent parfois suffire. La sécurité en cas de chute est simplement assurée de manière passive par un sol formé en une grosse épaisseur de tapis amortissant (un peu comme le tapis de réception en gymnastique).
Après donc quelques explications des règles communes au partage de la salle avec les autres utilisateurs et un rappel de « comment bien chuter sans se faire mal » (on évite de chercher à mettre les mains au sol en premier par exemple) et un échauffement ludique sous forme de « chat perché », les 14 élèves du lycée le Corbusier présents ce soir là après les cours ont pu se tester sur les centaines de voies offertes par la structure de Bock’Out.
Les bras ont donc très vite chauffé à mesure des tentatives. une voie un peu particulière a d’ailleurs attiré l’attention de plusieurs d’entre eux avec des pneus et un petit saut au final pour se suspendre au dernier : petits frissons garantis !
Les bras, mais aussi les jambes, les abdos, l’équilibre, l’audace… autant de qualité nécessaires et stimulées par cette activité très complète et accessible très jeune tant c’est dans les gènes de chacun de « grimper » !
Non content de ces 2h de sport ludique mais tout de même bien physique, le groupe a eu le plaisir de partager un repas sur place : tartes flambées puis pizza : oui apparemment les lardons sont devenus des denrées rares en alsace 🙂
La dégustation et l’ambiance ont été très réconfortantes et cela a donné lieu à une vrai moment de convivialité pour clore cette bonne année sportive.
L’expérience sera donc renouveler au regard de l’enthousiasme suscité. Maintenant place aux révisions et examens !
Samuel Lichlté, professeur d’EPS

Le chantier école en Croatie sous le signe du « Mois de l’Europe »

DNA du 14 juin 2017

37 élèves du lycée Le Corbusier et de nos voisins de l’E.R.E.A ont à nouveau participé au chantier école en Croatie, du 12 au 19 mai. La région du Grand Est nous a octroyé le label « Mai 2017 : Le mois de l’Europe ». Les sections « carrelage », « installateurs sanitaires », « métallerie » du lycée étaient représentées. Des futurs peintres, menuisiers et paysagistes de l’E.R.E.A. complétaient le groupe.

En plus d’être placé sous le signe de l’Europe, ce séjour a permis de réaliser de multiples rencontres : 

Rencontre entre nos lycéens et ceux de l’E.R.E.A : 

Les élèves qui côtoient un même établissement ne se connaissent pas toujours. Lorsqu’ils sont dans une même classe, nous observons souvent qu’ils ont tendance à rester entre eux. Mais cette année, dès le départ, nous avons pu nous apercevoir que le groupe ne nous poserait certainement pas de gros problèmes : tout le monde s’y est mis sans rechigner tôt le matin pour charger le bus, ceux qui avaient trop à manger ont partagé leurs repas avec ceux qui en avaient moins, les discussions ne se limitaient pas aux seuls camarades de classe… Bref, l’entente a été parfaite dès le début et a perduré tout le long du séjour. Elle a aussi été remarquable avec les élèves de l’E.R.E.A.. Le fait de mélanger les élèves et de leur permettre de travailler dans un autre domaine que celui qu’ils étudient au lycée a certainement beaucoup contribué à la bonne ambiance pendant ce voyage.

Rencontre avec des lycéens croates :

Nous étions en Croatie un peu plus tard qu’habituellement. Cela explique que nous avons travaillé avec un peu moins de lycéens croates dont beaucoup avaient déjà commencé les examens. Mais là aussi, les contacts entre les lycéens des deux pays ont été excellents : travail, jeux, discussions, sports … se sont déroulés dans un parfait esprit.

Rencontre avec le personnel du centre d’accueil :

Le directeur du camp, Monsieur Papac, veille toujours à renouveler une partie de son équipe. Les anciens font découvrir les us et coutumes des lieux aux plus jeunes. Toutes ces personnes ont remarquablement accueilli nos élèves et se sont pliés en quatre pour que le séjour se déroule bien : personnel de cuisine ou animateurs qui allaient discuter avec les jeunes français après le service, cuisinier qui distribuait généreusement sa nourriture ou encore agents d’entretien qui conseillaient ou corrigeaient des gestes en devenir ou qui ramenaient les élèves fatigués dans une vieille remorque tirée par le légendaire tracteur hors d’âge du camp…

Rencontre avec le peuple et la vie en Croatie :

Lors des séquences de travail, nous avons pu voir que la nourriture et les horaires de repas et de travail étaient différents. Le matériel pas toujours de la dernière génération ne permet pas  un travail rapide ou très précis…  Mais un des objectifs de ce séjour est de découvrir une partie de la Croatie. Lors des visites et de l’excursion, nous avons pu voir des terrasses de café où les gens refont le monde, de l’entraide dans la rue pour aider les touristes, de l’artisanat typique, du commerce en tout genre dans les magasins ou dans la rue, des traditions culinaires ou vestimentaires…

Rencontre lors des matches organisés par l’UNSS du Bas-Rhin :

Pour la quatrième année consécutive, une journée sportive a été proposée à nos lycéens dans un magnifique complexe sportif situé au bord de la mer Adriatique. Les matches ont été disputés sous un soleil de plomb. Mais à la fin de la journée, les résultats n’avaient plus d’importance. Ce qui comptait, c’étaient les selfis entre jeunes et les échanges d’adresses pour continuer à communiquer sur les réseaux sociaux. Très rapidement, les contacts se sont établis avec les jeunes du lycée de Buje avec qui nous étions. Le moment du départ a été difficile à vivre pour certains et les plus tristes ont vite retrouvé le sourire quand les premiers messages et photos sont apparus sur les portables… Merci encore au service départemental de l’UNSS du Bas-Rhin pour cette collaboration et cette aide qui contribue à mettre nos élèves en valeur.

Rencontre avec la presse locale :

Un journaliste du quotidien « Glas Istre » est venu rendre compte  à ses lecteurs du travail réalisé par les jeunes français. La photo de l’article met à l’honneur la section « peinture » de l’E.R.E.A.

Rencontre avec Monsieur Druzak, directeur général de l’association qui nous accueille :

Pour la première fois depuis que ce séjour existe, le directeur général de l’association est venu spécialement de Zagreb pour rencontrer et remercier ces élèves dont ont lui parle depuis quelques années. Vivement impressionné par la qualité et le soin du travail effectué, il n’a pas manqué de faire la visite des lieux : terrasse flambant neuve avec vue sur l’Adriatique au-dessus du restaurant, remise en état d’armoires, de lits et de bancs, aménagements d’espaces fleuris et haies « au carré » dans l’immense parc, création d’un espace « détente » avec tables, bancs et grill qui sera à coup sur très utilisé dès l’été prochain, installation des canalisations dans le nouveau local de la blanchisserie… D’ors et déjà, il a invité nos deux établissements à revenir l’an prochain.

Rencontre avec Monsieur Plenkovic, Premier Ministre de la république de Croatie :

Nous avons pu nous entretenir quelques minutes avec le très abordable Premier Ministre croate. Ancien parlementaire européen, il connait très bien Strasbourg qu’il apprécie beaucoup. Ravi de la venue de jeunes français dans son pays, il a semblé apprécier de pouvoir s’exprimer dans un français parfait alors que quelques « officiels » auraient peut-être aimé qu’il rejoigne plus rapidement son cortège…

 

Ce chantier école fourni à ces jeunes élèves une occasion privilégiée de vivre une expérience enrichissante hors de l’école et du lieu de vie habituel. Grâce aux bons moments partagés en commun, ce voyage procure un contexte particulièrement favorable au développement d’un comportement de cohésion de groupe. Les bienfaits qu’apporte ce chantier international se retrouvent dans plusieurs domaines : dans le parcours de construction de la citoyenneté européenne incontournable pour les jeunes européens d’aujourd’hui, dans les compétences transversales du vivre ensemble, dans l’application et la mise en œuvre des compétences professionnelles…

Sandrine Etienne, Sébastien Schueber, Emmanuel Thomas, Vincent Didider pour l’EREA

Emmanuel Davo, Claude Dumser, Christophe Mathern, Didier Mailfert pour le lycée Le Corbusier

Photos : Accompagnateurs et F. V.

Avec comme support des dessins sélectionnés par Laurent Salles, les élèves ont pu analyser le rôle fondamental du dessin de presse et de la liberté d’expression.

Le dialogue a été riche entre l’illustrateur de presse et les jeunes autour de thématiques telles que « qu’est-ce que le dessin d epresse ? », « Peut-on rire de tout ? » mais aussi les notions de censure, racisme, le dessin militant au secours de la planète ou encore des droits des femmes…

Laetitia Ory, Nicole Kneib // professeurs documentalistes,  Fanny Lefebvre // Arts appliqués

Avec le concours du Club de la presse Strasbourg Europe, l’association Cartooning for peace, et du Clemi Strasbourg