Projets

Presque 600 élèves, étudiants et apprentis des lycées Le Corbusier et Gutenberg d’Illkirch, à la découverte de l’histoire des musiques actuelles et du son !

 

Le  DUO PEACE & LOBE – Rachid Wallas & Dj Spaig originaire de Nancy s’est déplacé au lycée Le Corbusier pour y donner  « un spectacle sur l’histoire de la musique et de sensibilisation aux risques auditifs liés aux musiques amplifiées »

 

Leur objectif ? Sensibiliser le jeune public à l’histoire de la musique et aux risques auditifs causés par l’écoute et/ou la pratique intensive et à fort volume des musiques amplifiées.
Ces deux artistes de hip hop aux influences teintées de soul et de funk, ont en effet adapté un spectacle initialement joué à 5 musiciens en une formule plus légère mais tout aussi rythmée et dynamique rien pour les scolaires.

Alternant vidéos, temps parlés, interactions avec les élèves et extraits musicaux, ils ont ainsi décrit en musique et à travers un déroulé chronologique :

> L’histoire des musiques actuelles : du blues à l’électro, en passant par le jazz, le disco, le rock ou encore le reggae !
> Le son amplifié : Qu’est-ce que la fréquence, le volume, le timbre, les décibels, et en quoi consiste le traitement sonore ?
> L’oreille et les traumatismes : qu’est-ce que l’acouphène, l’hyperacousie ou encore la fatigue auditive? Et comment cela peut survenir à l’écoute trop longue et trop intensive de musique au volume exagéré ?
> La recherche d’une meilleure gestion sonore : Quel temps d’exposition respecter? De quels types de protections auditives dispose-t-on pour assister à un concert ou jouer d’un instrument par exemple ? Et puis quels formats privilégier pour le téléchargement de musique en ligne ?!

4 représentations ont eu lieu à l’amphithéâtre les lundi 16 et mardi 17 octobre, à l’initiative des professeurs documentalistes des lycées Le Corbusier et Gutenberg.

En participant à la responsabilisation de chaque jeune sur ses pratiques sonores, en apportant des éléments de connaissance lui permettant de faire ses propres choix, cette manifestation intervenait à la date de lancement du MOIS DE LA GESTION SONORE en Alsace !

Chaque année en novembre, le Mois de la Gestion Sonore décline en effet différentes actions partout en France. Depuis plus de 15 ans, AGI-SON mène une campagne pour défendre l’expression artistique amplifiée en connaissant les règles et les risques liées à cette pratique. Mais aussi pour sensibiliser tous ceux qui aiment la musique, jeunes et moins jeunes, aux risques auditifs liés à la pratique et à l’écoute des musiques amplifiées.

Différents partenaires se réunissent pour proposer une série d’actions à destination du grand public. Découvrez le détail de la programmation >> http://musiquesactuelles.net/lancement-du-mois-de-la-gestion-sonore-en-alsace/

Article paru dans les DNA du 18 octobre 2017 « Peace and lobe : un spectacle sur les risques auditifs » >>>  http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2017/10/18/peace-and-lobe-un-spectacle-sur-les-risques-auditifs

 

Les partenaires qui ont soutenu et financé le spectacle au lycée :

Très important partenariat entre les fédérations du bâtiment et des travaux publics et le lycée dans le cadre de l’opération des coulisses du BTP

« Trop de gens se disent que c’est parce qu’on travaille mal à l’école qu’on va dans cette filière… c’est ARCHIFAUX »  a expliqué Gilles Dugard, professeur agrégé en Ingénierie de la construction. C’est aussi ce dont ont témoigné les lycéens, étudiants et apprentis en BTS qui ont encadré durant ces deux jours les « Coulisses du BTP 2017 » au lycée Le Corbusier d’Illkirch.

Jeudi 12/10 ce ne sont pas moins de 200 écoliers et leurs accompagnateurs qui ont pu visiter les ateliers et laboratoires de construction du lycée Le Corbusier, casque de chantier sur la tête. Guidés par les étudiants de TS1 Bât et EEC,  leur étaient proposés jeux, manipulations, animations variées conçues pour la plupart par les étudiants eux-mêmes, mais aussi murs de pixel et tangrams en carrelage imaginés par les professeurs de spécialité Mario Ley et Claude Dumser.

Vendredi 13/10 c’était au tour de 1600 collégiens et lycéens de la région qui partaient à la découverte des métiers du BTP au sein du  lycée, mais aussi sur les chantiers de l’écoquartier de la rue Le Corbusier à Illkirch ou encore sur le site de la rocade sud !

Belles journées pour ces 1800 jeunes visiteurs et pour les 201 guides et animateurs des classes de Tle DD1 ; Tle DD2 ; TS1 DE ; TS1 TP ; TS2 Bât ; TS2 EEC ; TS1 Bât ; TS1 EEC ainsi que les apprentis de TS2 TP et TS2 Bât.

Tout ce petit monde était encadré par les équipes pédagogiques des classes concernées, et la manifestation était orchestrée par Anahita Meny, Jean-Michel Louveau et Gilles Dugard.

Merci aux nombreux partenaires, et aussi au soleil d’avoir été de la partie !

 

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LIEN : article paru dans les DNA édition Strasbourg Sud du 14/10/2017

LIEN : un compte rendu bilingue d’écoliers

(Ecole élémentaire de Lixenbuhl à Illkirch)


Voici la liste des activités proposées par l’Association Sportive du lycée Le Corbusier d’Illkirch en 2017/2018

Responsable de l’AS : Samuel Lichtlé, professeur d’EPS

Pour le contacter par mail : samuel.lichtle@entea.fr


La classe de 1P MEL à la « Master class cascade » avec Dominique Fouassier dans le cadre du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2017 (FEFFS)

En collaboration avec le FEFFS, la DAAC (Délégation Académique à l’Action Culturelle) du rectorat de Strasbourg a proposé une « master class » sur le métier de cascadeur. Près de 350 élèves des établissements scolaires de l’Eurométrople se sont donc donnés rendez-vous le 21 septembre au cinéma Vox. Ce sont les élèves de 1P MEL (Bac Pro électricité) qui ont représenté le lycée Le Corbusier.

Dominique Fouassier, un des grands noms de la cascade en France et dans le monde, a animé la séance pendant plus de deux heures en proposant des extraits de films, des anecdotes souvent croustillantes sur les cascades qu’il a eu à faire, mais aussi sur les grands noms du cinéma mondial qu’il a rencontré. Depuis près de 30 ans, il a joué ou assuré des cascades dans plus de 200 films et téléfilms parmi lesquels figure « La guerre des boutons », « Otez-moi d’un doute », « Papa ou Maman » … au cinéma ou « Julie Lescault », « Le commissaire Cordier », « Joséphine ange gardien » ou encore « Plus belle le vie » … à la télévision. De par son métier, il a cotoyé des réalisateurs comme Luc Besson, Frédéric Shoendoerffer, Cédric Klapisch, Mickaël Cohen, Alexandre Arcady, John Frankenheimer ou encore Roman Polanski, mais aussi des acteurs tels Jean Reno, Christophe Lambert, Gérard Lanvin, Jean Claude Van Damm, Emmanuelle Seigner, Béatrice Dalle, Nathalie Baye, Vincent Perez, François Damien, Cécile de France ou Robert de Niro, Kevin Costner, Tom Cruise, Johnny Deep, Peter Sellers …

Dominique Fouassier a illustré son exposé par quelques extraits de films où il a été sollicité. D’abord cascadeur, il est devenu ensuite coordinateur d’une équipe de cascadeurs et parfois même « réalisateur deuxième équipe », surtout dans ses interventions à l’étranger. Il a situé l’origine de la cascade au cinéma avec les films de Buster Keaton. En France, Jean Marais et Jean Paul Belmondo ont joué un rôle important.  Il a parlé de l’évolution de son métier. D’abord empirique, la cascade est devenue ensuite plus travaillée avec l’utilisation de cables, d’airbags puis d’engins mécaniques. Loin d’être menacée par les techniques modernes de trucage qui pourraient permettre beaucoup de choses, il estime que la cascade bénéficie au contraire de ces nouvelles technologies. Elles apportent des effets spéciaux plus spectaculaires et des séquences plus osées.

Pour Dominique Fouassier, le cascadeur- homme ou femme- est tel un sportif de haut niveau qui n’est pas à l’abris des accidents. Concentration et préparation sont parmi les qualités les plus importantes. En effet la cascade nécessite un long temps de préparation hors tournage, puis hors plateau, avant de réaliser la scène qui sera visible lors de la projection. Il s’agit alors de se concentrer pour mémoriser la cascade, la coordonner et s’habituer au matériel. Les moyens financiers octroyés par la production entrent également en ligne de compte, mais pour les cascades difficiles et inhabituelles, deux mois de préparation au minimum sont nécessaires pour réaliser une scène de quelques secondes dans un film.

Le cascadeur a expliqué ses propos en illustrant les différents types de cascades : en voiture, en avion, à moto, dans les scènes de rue, les chutes, le combat ou encore les « torches vivantes »… Il a décrit le rôle de ses cascadeurs qui accompagnaient Tom Cruise (qui n’utilise pas de doublure !) en voiture lors d’un tournage à Paris. Puis, prenant un élève dans la salle, il a miné avec lui une cascade à partir d’une giffle !

Une suite logique à cette « Master class » serait de voir si les élèves ne pourraient pas assister à un tournage de film. L’Eurométropole reçoit régulièrement des demandes de la part de réalisateurs. Peut-être y aura t-il une possibilité au cours de l’année scolaire ?

Marc Faszczenko, Sébastien Pierrel, Didier Mailfert 

Une rentrée  dynamique et une année déjà riche de projets au CDI

Découvrez le mois de septembre en images !

 

Le CDI est ouvert du lundi au vendredi de 8h15 à 17h30 par les professeurs documentalistes Mesdames Laetitia Ory et Aurélie Roche et par l’assistante documentaliste Margaux Guillemin

Dans la vie « on rencontre toujours deux types de personnages sur sa route, les Pépites et les Pépins » (Azouz Begag, auteur du Gone du Châaba)

L’écrivain, sociologue et ancien ministre, Azouz Begag est venu à la rencontre des jeunes du quartier de la Meinau jeudi 28 septembre dernier. Sautant sur l’occasion, nos élèves de 1ère Bac pro TEB se sont rendus au centre socio culturel pour l’y écouter et ils lui ont tendu le micro lors d’un entretien qu’il leur a accordé ensuite.

Azouz Begag a parlé avec eux d’actualité, d’esprit critique, de la  réussite qui leur tend les bras même s’ils viennent d’un milieu populaire, de la valeur des études et de l’importance des livres, de la conquête de la liberté en apprenant un métier comme ils le font avec le Bac professionnel, et des combats philosophiques et sociétaux qu’il les invite à mener !

Un entretien riche qui sera intégré au reportage TV que préparent les 1ères TEB pour le second trimestre, et qui vous sera diffusé prochainement dans le cadre de l’opération #FabriqueTonMedia avec le CLEMI Strasbourg.

Les responsables du projet : Samir Boumahres (lettres-Histoire), Laetitia Ory (professeur documentaliste), Avec le soutien et la participation de Madeline Lehmann (CPE) et Ana Mougenot (proviseur adjointe)

Cracovie 19-25 mars 2017

Classes de Term L et de BTS DE 1ère année

« De la propagande à la solution finale »

Nous remercions nos partenaires, La Fondation pour la Mémoire de la Shoah, le Ministère de la Défense et bien entendu l’académie de Strasbourg à travers la DARILV et le Lycée Le Corbusier pour avoir rendu possible ce projet, le travail de théâtre et le voyage à Cracovie. Nous savons que les étudiants reviennent transformés de telles expériences et que nous avons ainsi contribué à construire les citoyens de demain.

Rappel des objectifs :

Lorsque le racisme et la discrimination s’expriment librement avec des mots, nous ne sommes pas loin du moment où ils s’exprimeront par des actes. Ainsi l’antisémitisme, propagé par des langages verbaux, picturaux ou gestuels, a-t-il trouvé son expression la plus dramatique dans la solution finale.

« De la propagande à la solution finale » se propose de sensibiliser les adolescents à la portée des mots qui préfigure celle des maux et, à travers l’analyse de la logique/propagande raciste qui aboutit à la shoah, de dénoncer le danger de toute dérive ostracisante, discriminante ou xénophobe, occasionnelle ou orchestrée.

Il est parfois difficile de voir la propagande derrière un discours élégamment construit. Ce regard critique aiguisé doit s’enseigner afin que nos jeunes ne se retrouvent pas dupes d’un langage réducteur et orienté.

Moyens mis en œuvres pour sensibiliser les étudiants aux dangers de la propagande :
  • Etude de films : Sophie’s choice, Schindler’s list 

Etude des personnages principaux.

Traits mis en place dans les films pour décrire les juifs, les nazis  vers les stéréotypes et les idées    reçues.

  • Etude d’affiches de propagande :

Visite du musée WURTH à Einstein sur l’affiche de propagande.

Devoirs d’anglais autour du sujet « How can propaganda influence a whole population » permettant de décrypter les outils caractéristiques de la propagande.

  • Etude d’une pièce de théâtre : Dr Korczak and his children adapté de A Field of Buttercups de Joseph Hyams

Travail autour des personnages principaux, en particulier le Dr Korczak et l’officier Nazi, dont le message semble tout droit sorti d’un discours de propagande.

Travail autour de la scénographie avec les étudiants en BTS Design d’Espace.

Représentation de la pièce lors du festival de théâtre en anglais de Cracovie puis dans l’auditorium du Lycée Le Corbusier (avec débat). Dans le cadre du festival nous avons reçu un prix pour le choix de la pièce et la pertinence de la mise en scène.

  • Voyage à Cracovie :

Les étudiants étaient logés chez l’habitant et ont pu découvrir une culture différente de la leur, sans préjugés ni apriori. Ils ont pu échanger avec leur famille d’accueil sur l’histoire de la Pologne et les différents aspects déclinés lors de la visite de la ville et des musées, en particulier l’histoire de Kazimierz puis du ghetto et de la déportation.

Visite guidée de Auschwitz Birkenau.

Visite du musée Schindler, de la vieille synagogue et du musée Juif Galicia (jour de gratuité).

Visite de la place Boghatelow Ghetta et de Kazimierz (l’ancienne ‘ville’ juive de Cracovie).

Repas au Klezmer Hoiz avec musique Klezmer et repas traditionnel pour sensibiliser à la culture juive et expliquer qu’au-delà des individus un génocide vise à détruire une culture.

  • Diffusion lors des Portes Ouvertes :

Exposition du voyage de mars 2017.

Présentation du prochain projet mars 2018.

Présentation d’extrait de la pièce (des pièces) de théâtre choisie(s).

Mme Cécile Couasnon, professeur d’anglais, responsable du projet.

Réalisations d’élèves 

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Monteverdi au lycée Le Corbusier par l’ensemble Voces Suaves

Pour la 4ème année consécutive, dans le cadre des Animations de la Vie Lycéenne, le lycée Le Corbusier a fait confiance à l’AMIA (Amis de la Musique sur Instruments Anciens) pour organiser un concert pédagogique de découverte de la musique ancienne.

Cette année, ce sont les chanteurs de l’ensemble Voces Suaves qui se sont prêté au jeu le lundi 20 mars dernier. Cet ensemble fondé sur les bancs de la prestigieuse Schola Cantorum Basiliensis s’est déjà forgé une belle réputation qui lui permet d’être invité par plusieurs festivals européens importants.

La prestation préparée pour le lycée Le Corbusier, centrée sur des madrigaux (poèmes mis en musique de manière très descriptive) de Monteverdi a permis aux élèves et étudiants du lycée de découvrir cet art et surtout d’en analyser la structure pour mieux le comprendre et l’apprécier. Le madrigal « Ecco mormorar l’onde », description d’un levé du jour, servit de décor à la présentation des différentes tessitures vocales. Une passacaille jouée à l’archiluth permit d’introduire la notion de basse continue, petite phrase musicale répétée indéfiniment, qui est une des caractéristiques de la musique baroque. Quelques exemple de musiques actuelles ont suffi à démontrer que cette technique est encore couramment utilisée.  Les chanteurs se sont ensuite livrés à une improvisation vocale sur une basse continue jouée par les élèves en percussions corporelles.

Le madrigal érotique « Ohimè, se tanto amate » surprenait quant à lui par l’audace avec laquelle est décrite musicalement et sans équivoque « la petite mort », mais le point culminant de l’intervention était naturellement le très fameux « Lamento della Ninfa » qui a su profondément émouvoir de nombreux jeunes.

En deux représentations, ce programme a réuni environ 180 élèves issus des différentes sections professionnelles, générales et techniques proposées au lycée le Corbusier, ce fut également l’occasion d’utiliser le nouvel amphithéâtre inauguré deux jours plus tôt.

Philippe Woessner, professeur de Génie civil, organisateur de l’événement en lien avec l’AVL Région

Un projet qui a mis en valeur les romans en langue anglaise du CDI, tout en travaillant l’expression et les compétences d’éducation aux médias !

Après avoir bénéficié des conseils d’une booktubeuse, Gaelle Breysach,  pour ce qui est de l’écriture, de la présentation, du tournage et du montage vidéo, les élèves de 2nde générale des classes de Mmes Mokhtari et Vieille, professeurs d’anglais, ont proposé leurs coups de cœur par des vidéos postées sur youtube.

Les élèves ont du réaliser une fiche de lecture  originale sous forme de vidéo. Ils ont mobilisé des compétences orales et écrites mais aussi appris à prendre en main leurs spartphones et pris du recul face aux codes d’un format vidéo grand public avec lequel ils sont familiers dans un contexte non scolaire.

Le projet a bénéficié du soutien d’un dispositif du Rectorat grâce aux classes à PEM (projet d’éducation aux médias) du Clemi Strasbourg, ainsi que d’une participation AVL de la Région .

La playlist complète sur Youtube >>>

Lundi 22 mai 2017 

En cette fin d’année scolaire, les élèves les plus assidus aux entraînements de musculation/crossfit et Slackline se sont vu proposer une sortie qui sortait des activités habituelles, mais également des lieux de pratiques connus durant l’année.
Le but de ce groupe d’association sportive est l’ouverture et la découverte de différentes formes d’activité physiques et sportives que le cadre plus rigide de l’EPS ne permet pas de proposer.
Ainsi, après une sortie ski de fond en février, c’est une sortie escalade en bloc qui a été organisée.

Késako le « bloc » ?!

C’est de l’escalade, mais dans sa version la plus directe, la plus rapide d’accès, la plus courte. A titre de comparaison c’est le sprint de l’escalade : des voies courtes, intenses ne demandant en général pas plus d’une dizaine de mouvements pour en sortir. Une voie d’escalade consiste à partir du sol et grimper jusqu’à, soit se rétablir debout en haut de la voie, soit contrôler la dernière prise identifiée avec les 2 mains. Pour cela, tout est permis pour l’atteindre, il y a parfois plusieurs variantes pour finaliser une voie, mais souvent une manière se dégage.

Pourquoi faire de l’escalade en bloc, qui plus est en salle ?

Avant tout pour des raisons de facilité d’accès pour tous. En effet l’escalade classique montant à des hauteurs bien plus impressionnantes nécessite d’être « assuré » par une corde, elle-même fixée à un bout au baudrier du grimpeur, et de l’autre coté au système de sécurité de l’assureur. C’est donc beaucoup plus de matériel et deux personnes mobilisées pour un grimpeur. Le bloc en revanche ne nécessite aucun de ces système de sécurité. Pour être plus efficace les élèves ont enfilé des chaussons d’escalade afin de mieux adhérer au prises et d’être plus précis, mais pour des initiation, de simples baskets peuvent parfois suffire. La sécurité en cas de chute est simplement assurée de manière passive par un sol formé en une grosse épaisseur de tapis amortissant (un peu comme le tapis de réception en gymnastique).
Après donc quelques explications des règles communes au partage de la salle avec les autres utilisateurs et un rappel de « comment bien chuter sans se faire mal » (on évite de chercher à mettre les mains au sol en premier par exemple) et un échauffement ludique sous forme de « chat perché », les 14 élèves du lycée le Corbusier présents ce soir là après les cours ont pu se tester sur les centaines de voies offertes par la structure de Bock’Out.
Les bras ont donc très vite chauffé à mesure des tentatives. une voie un peu particulière a d’ailleurs attiré l’attention de plusieurs d’entre eux avec des pneus et un petit saut au final pour se suspendre au dernier : petits frissons garantis !
Les bras, mais aussi les jambes, les abdos, l’équilibre, l’audace… autant de qualité nécessaires et stimulées par cette activité très complète et accessible très jeune tant c’est dans les gènes de chacun de « grimper » !
Non content de ces 2h de sport ludique mais tout de même bien physique, le groupe a eu le plaisir de partager un repas sur place : tartes flambées puis pizza : oui apparemment les lardons sont devenus des denrées rares en alsace 🙂
La dégustation et l’ambiance ont été très réconfortantes et cela a donné lieu à une vrai moment de convivialité pour clore cette bonne année sportive.
L’expérience sera donc renouveler au regard de l’enthousiasme suscité. Maintenant place aux révisions et examens !
Samuel Lichlté, professeur d’EPS