Projets

Projet Animation vie lycéenne : « Santé et alimentation »

(dotation Région Grand Est)

Depuis quelques saisons, ce projet « Santé et alimentation » est une des composantes des « journées d’intégration » proposées à toutes les classes de seconde du lycée Le Corbusier. Le principe est simple : pendant l’année scolaire, les élèves de deux classes de seconde se retrouvent régulièrement autour d’un projet commun pour apprendre à mieux se connaître et pour favoriser le « mieux vivre ensemble ». Mais ces actions ont également une portée éducative : les thèmes de la santé et de l’alimentation en particulier tiennent en effet une place importante dans le projet académique de l’Académie de Strasbourg.

Pour construire ce projet pluridisciplinaire coordonné par Mme la proviseur adjointe Madame Mougenot et destiné à l’ensemble des cinq « binômes » de classes de seconde, quelques enseignants d’EPS et de PSE se sont associés au service de santé scolaire du lycée. L’objectif était de sensibiliser et de donner à nos élèves des informations sur les apports et besoins de l’alimentation et de l’activité physique sur la santé. Dans une première partie, nous nous sommes donc interrogés sur les liens entre alimentation et santé : quels sont les besoins du corps ? Qu’apportent les aliments ? En quelles quantités ? Qu’est-ce qu’un repas équilibré ? Comment peut-on changer ses habitudes alimentaires ?… L’alimentation a donc une action très importante sur la santé, mais cette dernière dépend également de l’activité physique que fait l’individu : Comment faire alors pour améliorer sa santé en bougeant et à quelles doses ? Quelles sont les règles alimentaires à respecter avant de faire du sport ou avant un cours d’EPS ? Quels sont les besoins alimentaires pendant et après un exercice physique ? Quels peuvent être les éventuels risques ?…

Pour garder une harmonie dans les groupes, les différentes séquences d’information se sont toujours faites en regroupant les deux classes qui avaient déjà été ensemble depuis le mois de septembre lors d’actions communes. Et pour illustrer pratiquement ce qui avait été exposé théoriquement, chacune de ces réunions étaient suivis par un repas-équilibré !- regroupant les élèves des deux classes dans les locaux du restaurant scolaire.

Nos remerciements vont à Mesdames Sandra Jung et Karine Lacanal  et à tous les collègues qui ont accompagné et surveillé les classes lors des interventions, ainsi qu’aux responsables de l’intendance et de la cuisine qui ont permis que les déjeuners se passent dans les meilleures conditions possibles.

Les personnels participant à la mise en place du projet :

Mesdames A. M., S. J., C. L., R. G.,

Messieurs S. B., F. F., D. M.

 

 

Championnat de France UNSS de lutte : Le lycée Le Corbusier en bronze !

Après trois titres consécutifs de champion de France de lutte en 2013, 2014 et 2015, nos lutteurs n’avaient pas pu disputer l’éditions de 2016 sur l’ile de la Réunion, ni celle de 2017 à Paris alors qu’ils s’étaient brillamment qualifiés. La motivation était donc très grande en début d’année scolaire pour retrouver une place dans l’élite du plus haut niveau scolaire. Pour ce faire, une convention a été signée officiellement entre le lycée et le club phare de la lutte en Alsace, « l’Olympia » de Schiltigheim.

Les choses ont bien commencé. Fin mars à Mulhouse, nos lycéens ont remporté le championnat inter académique et acquis en même temps le droit de représenter la région du Grand Est au championnat de France UNSS qui s’est déroulé à Rosny sous Bois (Académie de Créteil) du 15 au 17 mai.

Mais au fur et à mesure que ce championnat approchait, les choses se sont petit à petit compliquées : blessures ou impossibilité d’y participer ont fait qu’un seul de lutteurs ayant participé au championnat inter académique a pu venir. L’équipe a donc été complétée par quatre lutteurs néophytes. Autant dire que nous ne donnions pas cher de nos chances en arrivant le jour de la compétition. Mais c’était mal connaître nos élèves. Dans la poule de classement, ils ne s’inclinèrent que contre les normands d’Alençon. Puis la demi-finale les opposa aux futurs vainqueurs du lycée pyrénéen de Lascazères composée de lutteurs chevronnés. En s’inclinant, nous nous qualifions cependant pour la « petite finale ». La médaille de bronze devenait accessible. Mais là encore, les choses étaient mal engagées au moment de lutter contre les Réunionnais de Saint André. Mais nos lycéens voulaient cette médaille ! Malik Mejidov engagea les hostilités de la meilleure des façons et apportait la première des trois victoires nécessaires. Puis après un âpre combat, Ramza Taramov offrait une deuxième victoire indiscutable au lycée Le Corbusier. Le plus chevronné de tous, Khassan Evloev chercha a « assuré » mais se fit sanctionner à quelques secondes de la fin de son combat et s’inclina sur le plus petit des scores. Rien n’était encore acquis, d’autant plus que le quatrième combat était celui que nous craignons le plus car Vilson Ismaïli, blessé la veille, n’était pas en mesure de défendre ses chances à quelques minutes de la rencontre. Au dernier moment, il décida quand même d’aller au combat. Bien lui en pris car il disposa très rapidement de son adversaire en évitant de « réveiller » sa blessure. Le bronze était acquis ! Dylan Kaneb disputa très sérieusement le dernier combat sans enjeu contre un adversaire plus lourd que lui de 10 kilos. Il mis toute son énergie en jeu et ne s’inclina lui aussi qu’à la fin de son combat. Mais l’essentiel était acquis : l’équipe du lycée Le Corbusier se retrouvait à nouveau sur le podium national deux ans après le dernier titre. Ramza Khalidov complétait l’équipe en tant que « Jeune Officiel » et a très bien rempli son rôle de « grand frère » auprès de ses camarades.

L’étalement de la compétition sur 3 jours nous a laissé le temps de faire un petit déplacement à Paris qu’aucun élève n’avait visité auparavant. Médaille et photos des grands lieux touristiques de la capitale devraient laisser un bon souvenir à nos lutteurs.

Un peu de malchance, un peu de relâchement parfois lors des entraînements ont privé nos lutteurs de quelque chose de mieux que cette troisième place que personne n’attendait cependant et qui nous donne entière satisfaction. Il restera à confirmer l’an prochain et à gagner notre billet pour essayer de faire un peu mieux du côté de Tarbes.

Remerciements à toutes les personnes qui nous ont encouragés depuis des années : le personnel de direction, les membres du club « Olympia » de Schiltigheim, mais aussi les collègues François, Christophe, Gilles, Jérôme, Lionel et le service technique du lycée, Gérard, Marie-Laure, Sylvie, Samir, Régine, Pascal, Silvère, Jacky, … et tous ceux que nous oublions de citer ici

Didier Mailfert, Professeur d’EPS

 

Le projet COP 21, entamé courant mars avec l’accueil au CDI d’une exposition « Le Climat en danger », s’est clôturé jeudi 24 mai par une simulation de négociations climatiques.

Initié par le Planétarium & Jardin des Sciences de l’université de Strasbourg, ce projet a réuni nos élèves de 2GT2, 2GT3 et 2GT4 et une classe du lycée Jean Monnet de Strasbourg. Durant tout le troisième trimestre, les élèves ont pris la peau des différents acteurs d’une négociation climatique : les ambassadeurs des pays représentés dans la commission, les lobbies et ONG défendant leurs intérêts, les membres organisateurs de la COP ainsi que le groupe médias. Ils ont complété des fiches de synthèse avec les données climatiques sur chaque Etat, avant de réfléchir à des propositions qui ont été discuté lors de la simulation.

M. Feidt, proviseur du lycée, puis M. Dreyssé, directeur du Jardin des Sciences, ont introduit la journée. Celle-ci s’est déroulée sous la forme d’un jeu de rôles reproduisant la structure de négociations climatiques avec ses procédures : travail en commissions « Adaptation » et « Atténuation », négociations des lobbies, puis vote en Assemblée générale. Les élèves ont ainsi échangé et débattu autour de questions éthiques et citoyennes liées au climat, tout en s’initiant aux processus démocratiques de prise de décision. Le groupe médias s’est chargé d’alimenter un fil Instagram durant toute la journée (https://www.instagram.com/strascorbucop/).

A la fin de la journée, les élèves ont pu remettre leurs résolutions à M. Hamm, adjoint au maire d’Illkirch chargé de l’écologie et des espaces verts et naturels.

Aurélie Roche, professeur documentaliste

A lire dans les DNA du samedi 26 mai : « Négociateurs en herbe » 

« Parfois, la beauté naît du désespoir » … C’est son amour pour l’histoire des « musiques noires »  que le musicien Sébastien Troendlé est venu partager auprès des 145 élèves qui ont assisté jeudi dernier à son spectacle « Rag’n Boogie » au lycée.

A travers le récit d’un pianiste blanc qui aurait rêvé de devenir un musicien noir, le pianiste solo a ainsi conté l’histoire universelle de la « musique noire » dans un concert-spectacle au rythme effréné, depuis l’esclavage jusqu’aux plus belles pages du ragtime et du boogie-woogie ! Outre le moment convivial offert à tous, et l’émotion que procure la musique, les élèves ont aussi pu découvrir la façon dont l’histoire a influencé la musique et inversement

En jouant à la fois de son piano et de ses accessoires de scène, l’artiste raconte…

Enfant, à l’école il s’amuse beaucoup avec ses copains. Mais « dans sa petite ville de province il entend des injures, des phrases toutes faites sur « les noirs et sur les arabes » alors il s’empresse de les répéter à son tour comme un jeu, comme une vérité toute crue
Puis il apprend la musique… Ce soir-là quand il revient à la maison avec une partition de boogie-woogie, quand il se retrouve devant son piano à travailler avec acharnement ce morceau trop rapide pour lui, il fait une découverte : la musique qu’il aime, le blues, le ragtime, le boogie c’est de la musique jouée et crée par des noirs.

Chaque soir, tel un Jiminy Cricket, un musicien noir va apparaître au piano de Lilo, Jelly Roll Morton qui se dit l’inventeur du jazz. Ce personnage roublard, à la fois sage et comique va lui raconter l’histoire de ces musiques nées sur le continent américain au temps de l’esclavage et de la ségrégation raciale.

C’est décidé, quand il sera grand il deviendra pianiste de boogie et de ragtime et il travaillera son piano avec toutes ses touches, les blanches et les noires. » (pitch issu du site personnel de l’artiste)

Un aperçu du concert ? Visionnez le clip du spectacle disponible sur la plateforme Youtube ainsi que sur le site de l’artiste :
Le livre de Sébastien Troendlé,  miroir de son spectacle, sera bientôt disponible au CDI ! Rag & Boogie : la toute petite histoire d’une extraordinaire musique. Editions Les Rêveurs. 2018.

Ce spectacle a contribué à l’ouverture culturelle musicale de nos élèves de 1ère Bac pro MEL, 1ère STI2D1, 1ère L, 1ère S, Manaa, et 2nde GT5. Il a pu avoir lieu grâce à la dotation pour l’ « Action culturelle » de la Région Grand Est 2017/2018.

Jean-Baptiste Aubert, professeur de Lettres // Laetitia Ory, professeur documentaliste

La journaliste de l’AFP Marie Julien est revenue au lycée pour animer un deuxième atelier auprès des 2GT5 de M. Aubert ce mercredi 16 mai.

Les élèves avaient en effet déjà pu échanger avec elle le mois dernier autour de la question des images dans les médias, leur détournement possible et la désinformation qui peut en résulter (lire cet article).

Cette fois, ils sont passés aux travaux pratiques et se sont intéressés à la hiérarchisation de l’information dans la presse : lecture croisée de quotidiens, de médias en ligne et de journaux radiophoniques d’une même journée et comparaison des choix de sujets privilégiés par chacun des médias.
En discutant des notions de ligne éditoriale, d’économie des médias et de format, ils ont ainsi pu comprendre que si on fait l’effort de varier ses sources d’information, tous les médias ne parlent pas de la même chose, ni de la même façon, contraitrement à ce qu’ils pensaient jusque là dans cette classe. Il faut effectivement diversifier ses sources d’information et les croiser pour pouvoir se faire une opinion sur un événement.

Leur esprit critique a donc été mis à rude épreuve : ils ont  pu ensuite, par groupe, créer leur propre « Une du jour » et défendre leurs choix au sein d’une conférence de presse fictive.

Sollicitée par les professeurs documentalistes, cette intervention bénévole de Marie Julien, a eu lieu au Lycée le Corbusier grâce à l’association Entre les lignes qui favorise la rencontre entre journalistes et élèves et développe des ateliers autour de l’EMI : l’Education aux médias et à l’information. L’objectif d’un tel enseignement est de permettre aux élèves d’apprendre à exercer leur citoyenneté dans une société de l’information et de la communication en pleine expansion, de former des « cybercitoyens » actifs, éclairés et responsables de demain. Avec également l’appui et les ressources pédagogiques du Clemi.

Laetitia Ory et Aurélie Roche, professeurs documentalistes

En septembre, une sortie d’intégration au château d’Andlau a été dédiée à des travaux d’entretien et une activité de « geocaching » dans le village situé en contrebas. Cette première approche du patrimoine local a été complétée quelques mois plus tard par une journée à la Seigneurie d’Andlau, bâtisse de style Renaissance devenue lieu d’exposition interactive. La matinée a été consacrée à une visite guidée du site (maisons à pans de bois, maquette du château et assemblage de charpentes, échange autour du métier de vitrailliste), suivie d’un atelier vitrail l’après midi.

Puis, lors de deux rencontres avec l’illustrateur Christophe Carmona au CDI (nous vous invitons également à lire cet article)les élèves ont poursuivi leur aventure dans l’univers médiéval en exerçant leurs talents de dessinateurs. Les chevaliers, les dragons et les forteresses n’ont plus eu aucun secret pour eux !

Une véritable entrée en matière pour nos jeunes apprenants de Troisième qui se sont ainsi initiés à des techniques manuelles variées.

Pour l’équipe pédagogique : Mme Christine Pradelle, professeur d’Anglais

 

Article paru dans les DNA du 21 avril 2018

« Le climat en danger » au CDI et lancement d’une simulation de COP21 !

Du 27 mars au 20 avril, le CDI accueille une exposition aimablement prêtée par le Planétarium & Jardin des Sciences de l’Université de Strasbourg. Les 9 panneaux permettent de faire le point sur les dernières connaissances concernant le changement climatique : accumulation des gaz à effet de serre, fonte des glaciers et montée des eaux, extinction des espèces et insécurité alimentaire… Pour approfondir certaines thématiques les professeurs documentalistes ont sélectionné des ouvrages documentaires en regard de chaque panneaux et des clips vidéo sont également projetés en continu.

Cette exposition marque le lancement d’un ambitieux projet mené par une équipe d’enseignants du lycée avec le Jardin des sciences : simuler la tenue d’une COP (Conférence internationale pour le Climat) entre nos élèves de 2GT2, 2GT3, 2GT4 et des classes du lycée Jean Monnet de Strasbourg.

Et le projet avance à grands pas ! Le 3 avril dernier, Marie Desaunay, missionnée par le Jardin des Sciences de l’université de Strasbourg, a rencontré nos élèves et animé une séance de lancement avec un brainstorming sur les acteurs, les objectifs et les enjeux d’une COP.

La deuxième étape est en cours : réunir des informations sur les pays et les lobbies que les élèves représenteront le Jour J, mais aussi assurer la communication de l’événement pour les membres du groupe médias !

 

Avec le soutien du :

« Entre les lignes » de l’info !

La journaliste AFP Marie Julien, du bureau Agence-France Presse de Strasbourg, intervenait au lycée ce jeudi 12 avril auprès des 2GT5 à la demande des documentalistes, pendant un cours de Lettres de M. Aubert.

Qu’est-ce qu’une info ? Quel est le rôle d’une image de presse ? Quel est son pouvoir sur notre façon d’appréhender une info, et quels en sont parfois les détournements possibles ?

La journaliste a cherché à aiguiser l’esprit critique de nos jeunes, à les sensibiliser à la nécessité de bien identifier l’émetteur de l’image et ses intentions, mais aussi à saisir l’importance des sources et de ce que l’on peut vouloir faire dire à une image.

Grâce à ses exemples et explications, les élèves sont passés de l’émotion face à une image, à la réflexion sur ce qu’elle suggère : ils ont désormais davantage conscience de l’impact de l’image sur leur perception d’une info et s’entraînent à débusquer les détournements d’images sur les réseaux sociaux !

Rendez-vous est d’ores et déjà pris au mois de mai prochain avec Marie Julien pour organiser une « conférence de presse fictive » en classe : ce sera alors l’occasion de conduire les élèves à mieux distinguer information et communication, à comprendre les rouages de la construction d’une information.

Bref, à faire la différence entre vrai journalisme et publicité, rumeurs, voire manipulation… parfois habilement déguisées !

Cette opération a lieu au Lycée le Corbusier grâce à l’association Entre les lignes qui favorise la rencontre entre journalistes et élèves et développe des ateliers autour de l’EMI : l’Education aux médias et à l’information. L’objectif d’un tel enseignement est de permettre aux élèves d’apprendre à exercer leur citoyenneté dans une société de l’information et de la communication en pleine expansion, de former des « cybercitoyens » actifs, éclairés et responsables de demain.

Avec également l’appui et les ressources pédagogiques du Clemi.

Laetitia Ory, professeur documentaliste, CDI du lycée Le Corbusier Illkirch

 

Ce projet qui existe depuis une dizaine d’années a encore pu avoir lieu grâce à l’engagement de nos partenaires du théâtre du Maillon, mais aussi grâce à l’apport financier du rectorat de l’Académie de Strasbourg et de la Région Grand Est.

Les objectifs de cette action sont doubles : permettre à nos élèves de pouvoir accéder à diverses formes de culture d’une part, et favoriser les rencontres entre les lycéens des différentes filières d’autre part. Les classes de 2ndePMEL et de 2ndeGT4 ont ainsi pu se retrouver à cette occasion pour vivre ensemble d’autres temps forts dans le prolongement des sorties d’intégration auxquelles elles ont déjà pu participer au mois de septembre dernier.

Un projet en plusieurs étapes

Le projet a été mené en plusieurs étapes. Tout d’abord, les deux classes ont été conviées au spectacle « Piano sur le fil » au Maillon. Aux sons orientaux de la musique « live » de Bachar Bar Khalifé, cirque, acrobaties et danse étaient au programme. Dès le lendemain, quelques artistes de la compagnie sont venus au gymnase du lycée pour rencontrer nos lycéens et les initier à quelques techniques artistiques dans la magnifique salle de gymnastique  mise à notre disposition par le service des sports de la ville d’Illkirch. Trampoline, acrobaties, exercices de relaxation et expression corporelle étaient au programme de la matinée. D’abord intimidés de voir de près les artistes qui les avaient fait vibrer et qu’ils avaient applaudi la veille, mais rapidement mis en confiance par ces derniers, nos lycéens ont vite osé quelques figures acrobatiques spectaculaires avant de discuter avec les intervenants. De nombreuses questions relatives à la « vie d’artiste » ont été posées : formation, conception des numéros de cirque, préparation des tournées, vie de famille…

Fin mars, la dernière partie de ce projet s’est déroulée au Maillon. Elle était plus spécifiquement destinée aux élèves de la section « électricité ». Avec les techniciens du théâtre, ils ont pu visiter les coulisses de ce haut lieu de spectacles strasbourgeois et se familiariser avec les accessoires utilisés lors des spectacles, leur mise en place, la synchronisation et la coordination entre les différents intervenants d’une représentation. Avec le directeur technique du Maillon, ils ont analysé et étudié les documents envoyés par une troupe qui a présenté son « show » à Strasbourg : spécificités  du spectacle, adaptation par les techniciens locaux en fonction des contraintes du Maillon (hauteur de salle, dimension de la scène, disponibilité du matériel et réglage, sécurité…).

En raison de l’absence de la classe de 2ndeP MEL lors de la « Journée Porte ouverte » du lycée, en raison du stage en entreprise qu’ils faisaient, la mise en lumière d’objets confectionnés par les 2ndeGT4 n’a pas pu se faire comme prévu. Mais qu’importe, rien n’empêche les deux classes de se rencontrer à nouveau l’an prochain autour d’un nouveau projet commun !

Remerciements

Nos remerciements vont à la région du Grand Est et au rectorat de Strasbourg qui ont financé cette action. Nous remercions également la ville d’Illkirch pour la mise à disposition d’une salle hautement sécurisée qui a permis aux classes de travailler sereinement. Enfin, nous remercions mesdames Apolline Mauger et Irène Cogny, du théâtre du Maillon pour l’aide qu’elles nous ont apportée, l’investissement, la motivation et la patience qu’elles ont eues pour faire en sorte que ce projet ait pu se réaliser dans les meilleures conditions possibles.

Accompagnateurs : Marc Faszczenko, Karim Filali, Salem Guedda, Bastien Lagoueyte, Didier Mailfert, Bruno Oesch, Sébastien Pierrel