Lundi 1er avril, le lycée accueillait un camion pas comme les autres dans la cour : une librairie ambulante ! « Mots de passage » c’est un concept original, celui de Laura Chipeaux, AED au lycée depuis plusieurs années et qui vient de fonder sa propre librairie itinérante.
La librairie trouve sa place dans un ancien bibliobus qui parcourt une dizaine de villages dépourvus de commerce de livres, pour venir vers les habitants et amener le livre là où il n’est pas présent. Avec 2000 à 3000 références, la librairie offre un choix varié dans un espace chaleureux et propose des titres pour la jeunesse comme des ouvrages adultes, souvent engagés, toujours engageants !
Les élèves de 2ndes PP et quelques élèves du LATI y ont choisi des livres neufs pour le CDI, et les collègues AED, CPE et profs ont pu y flâner et y faire quelques achats grâce aux conseils avisés et bienveillants de Laura !
En savoir plus sur la librairie « Mots de passage » // interview de Laura sur la radio Arc-en-ciel
A l’occasion de la journée nationale « Science Factor » (concours scolaire d’innovations technologiques et scientifiques), jeudi 4 avril, les élèves de 2GT5, accompagnés de Mme NIHA et Mme WIATTE ont découvert au Shadok sur la presqu’île Malraux à Strasbourg ce qu’était un fablab et tout ce qu’on pouvait y réaliser.
Les machines à commande numérique que les industriels utilisent depuis de nombreuses années, deviennent accessibles au grand public, dans ces ateliers ouverts à tous baptisés «Fabrication Laboratory».
Les Fab Lab offrent aujourd’hui la possibilité à tous d’imaginer, de fabriquer et de partager ses idées avec le plus grand nombre. « Do it yourself » ou comment fabriquer à peu près n’importe quoi par soi-même. L’ère du numérique transforme les manières de vivre, de penser et de créer !
Chacun à retenu également que le 18 et 19 mai prochain, à l’occasion du festival « MAKERLAND » gratuit et accessible à tous, ce sera l’occasion de venir sur la presqu’île André Malraux tester ou fabriquer robots, jeux, imprimantes 3D autour de diverses rencontres et animations : bienvenue dans le futur !
Lundi 1eravril s’est tenue la « Nuit de l’antimatière », manifestation organisée par la Société Française de Physique (SFP), le CNRS et le CEA. Quelques élèves de Terminale S du lycée, accompagnés de Mme MORAND et Mme WIATTE ont participé à cet évènement à l’institut de Physique de Strasbourg.
Deux conférences leur ont été présentées :
– Quand l’antimatière entre en scène, par Robin Ducrocq (IPHC)
– Quand l’antimatière fait son cinéma, par Éric Conte (IPHC)
Vers 20h, une petite collation était offerte par la ville de Strasbourg puis séance en direct depuis le Grand Rex à Paris avec :
– visite du complexe de production d’antimatière du CERN (Genève) où des atomes d’anti-Hydrogène sont maintenant produits en grand nombre afin de mesurer leurs propriétés vis-à-vis de la gravitation,
– visites dans un hôpital utilisant un « PET-scan » (scanneur médical à anti-électrons) et d’un centre d’analyse de surfaces par positronium,
– quiz sur l’antimatière.
Une vidéo conçue par les élèves
Mais c’était la fin de soirée, que tout le monde attendait avec impatience. En effet, nos élèves Claire VETTER, Clara WOLFF et Etienne METZ avaient réalisé une courte vidéo sur l’antimatière pour participer à un des concours proposés. Même s’ils n’ont, malheureusement, pas décroché la récompense escomptée (leur catégorie est même passée à la trappe : oubli ?), nous les félicitons pour la belle qualité de leur travail !
Mme Morand, professeure de Mathématiques et Mme Wiatte, professeure de Physique Chimie.
Jeudi 28 mars, les élèves de terminale scientifique et de première science de l’ingénieur, accompagnés de Mme ORY, Mme WIATTE et M. ANDLAUER ont eu la chance de participer à l’élection du meilleur candidat du concours « ma thèse en 180 secondes » organisé par le Jardin des sciences, l’Université de Strasbourg et le CNRS.
11 candidats sélectionnés parmi les doctorants des universités de Strasbourg ont présenté en 3 minutes chrono à tour de rôle leurs travaux lors de cette finale régionale devant un auditoire de 450 lycéens.
C’est Blandine CHAZARIN de l’IPHC (Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien) qui grâce à son dynamisme et la clarté de ses explications a décroché le vote des lycéens.
Sa thèse s’intéressait à l’étude des protéines contenues dans les muscles de l’ours hibernant, afin de comprendre l’origine de sa « résistance à la sédentarité » pour un jour, l’appliquer à l’homme. Les lycéens ont apprécié également l’échange qu’ils ont pu avoir avec ces 11 jeunes universitaires. Eleni KONTOGIANNI, par exemple, qui présentait une thèse de philosophie dont le thème était «qu’est-ce que le temps ?» a répondu aux questions des lycéens avec humour.
Le vote grand public, en soirée, a inversé les tendances.
C’est Farah BOUHEDDA qui a eu le plus de votes avec sa thèse sur la façon de développer un « gyrophare » moléculaire pour identifier rapidement des molécules ayant un rôle particulier dans le fonctionnement d’une cellule.
Souhaitons bonne chance à ces 2 lauréates alsaciennes qui concourront bientôt au niveau national et, si la chance leur sourit, au niveau international !
Tout au long de cette année scolaire, profitant de la dernière année de prêt de matériel de Sciences à l’école et du soutien de l’IRCGN (Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale) les élèves de 2nde qui participent à l’option MPS (Méthodes et Pratiques Scientifiques), jouent les experts de la police scientifique.
Ainsi, depuis la rentrée, les élèves ont conçu des blogs dans le but de tenir un carnet de bord pour aider à la résolution d’une enquête criminelle. Ils ont découvert différentes méthodes d’investigation lors de travaux pratiques de SVT avec Mme ANTOINE, mathématiques avec Mme CANTIN ou sciences physiques avec Mme WIATTE, et ont profité de l’expérience de professionnels pour en apprendre plus sur les métiers liés à la criminalistique :
En effet, vendredi 19 octobre, le Docteur Jean-Sébastien RAUL, Directeur de l’Institut de Médecine Légale des hôpitaux de Strasbourg et Professeur à la faculté a animé devant les élèves de MPS, de T°S et de C2ROE une conférence truffée d’exemples concrets et passionnants sur son métier de médecin légiste.
Puis, vendredi 29 mars, au tribunal de grande instance de Strasbourg, le groupe de MPS a pu assister à une série de procès pour comprendre notamment le rôle d’un procureur, d’un président de jury, des différents avocats et d’un huissier de justice.
L’objectif final des « experts au lycée édition 2018/19 » approche puisqu’ils devront bientôt organiser leur propre mini-tribunal mettant en scène la résolution de l’enquête ouverte le 14 septembre dernier quand le corps d’un certain M. Roger LALOUZE fut découvert en L07…
Souhaitons leur bonne chance ! Un raisonnement solide et beaucoup d’imagination leur seront utiles !
Diana oder der sich rächende Cupido
Diane ou la vengeance de Cupidon
Reinhard Keiser (1674-1739)
Génération Baroque, direction Martin Gester
Pour ce 6èmeévènement autour de la musique baroque au lycée Le Corbusier, c’est une délégation de Génération Baroque, l’atelier lyrique et instrumental du Parlement de Musique, qui a été accueillie à l’amphithéâtre du lycée. Nous avons ainsi reçu Martin Gester (directeur musical), Benjamin Prins (metteur en scène), Elizaveta Belokon (soprano-Diane), Belinda Kunz (mezzo-soprano – Endimion), Carlos Arturo Gómez Palacio (ténor-Silvano), Tiphaine Hervouet (violon baroque), Weronika Stalowska (clavecin) qui nous ont présenté leur projet : monter un opéra créé à Hambourg en 1724.
La naissance d’un spectacle
Cette représentation scolaire se situant juste avant la semaine de résidence artistique, le travail d’ensemble n’était pas encore abouti ce qui a permis aux élèves d’assister à la naissance d’un spectacle. Le metteur en scène Benjamin Prins a expliqué la manière dont il perçoit les personnages et comment il souhaite représenter l’action : une tribu préhistorique pour Diane et sa cour sur scène, opposé au côté voyeur de la téléréalité dont Cupidon sera l’aboutissement en prenant les traits et attitude d’une Nabilla.
Les chanteurs ont naturellement présenté quelques airs de l’opéra : les musiciens n’ayant pas au préalable fait de répétitions d’ensemble, nous avons pu observer le travail du chef Martin Gester qui donner les instructions aux instruments et chanteurs afin d’obtenir l’effet recherché. Nous avons ainsi pu entendre un « aria di furore » (air de fureur) en italien chanté par Diane invoquant la vengeance de Jupiter « Jove, vieni e servi all’ira », un air d’Endimion endormit « Sonno placido gradito », et enfin l’air comique de Silvano « ich will kein Weib » qui a permis de faire entendre quelques acrobaties vocales impressionnantes tout en insistant sur l’aspect burlesque avec des dérapages volontaires. L’opéra ne se limitant pas aux airs, un récitatif a également été présenté, Martin Gester expliquant alors toute l’importance de la gestuelle faisant partie intégrante des codes de l’époque : l’exemple choisi, Endimion décrivant à Silvano ce à quoi ressemble sa chienne que Silvano comprend comme étant sa fiancée, se montre très efficace, la gestuelle suffisant à elle seule à comprendre le propos.
Des échanges avec les élèves en langues étrangères
La distribution étant internationale, les musiciens ont échangé avec les élèves en Français, Allemand et Anglais. En deux représentations d’une heure, 190 élèves (dont 119 secondes et 15 MOAF) qui ont assisté à cette présentation proposée dans le cadre des actions culturelles subventionnées par la région grand-Est. Elle a été rendue possible grâce à la collaboration du lycée avec l’association AMIA (Amis de la Musique sur Instruments Anciens) qui programmait deux représentations de l’opéra la semaine suivante.
Philippe Wœssner, professeur de SI au lycée Le Corbusier et président de l’AMIA
Mobilier revisité par les BTS DP // Expo au Palais Rohan
A l’occasion des Journées européennes des métiers d’art, les étudiants de BTS Design Produit ont exposé les 6 et 7 avril 2019, au Musée des arts décoratifs de Strasbourg, des réalisations menées en partenariat avec les apprentis ébénistes du CFA D’Eschau.
Guidés par leurs professeurs respectifs, Didier Bellanger pour le CFA et Laurent Huchet et Isabelle Févry Chambaud pour Le Corbusier, les étudiants et apprentis ont revisité du mobilier de styles Louis XV et Louis XVI provenant du Palais Rohan de Strasbourg. Leurs oeuvres ont fièrement été exposées et présentées aux visiteurs par les jeunes eux-mêmes pendant deux jours.
Des déchets qui se métamorphosent en œuvres d’art, vous pensez cela impossible ?! Les étudiants en BTS Design Produit et des élèves de Terminales Arts Appliqués prouvent le contraire.
Leurs créations sont exposées à la médiathèque Sud à Illkirch du 5 avril au 25 mai 2019 !
A partir :
- du détournement de matériaux de rebut, simples et sans valeur, issus de la même famille : plastique, papier et carton, verre, bois, tissus, métal
- d’un thème au choix : EAU, AIR, TERRE ou FEU
- de procédés : plier, enrouler, entrelacer, accumuler, superposer, enchevêtrer, ajourer, lacérer, triturer, déchiqueter, effilocher…
- de modes d’assemblage : coudre, agrafer, tisser, tresser, coller, épingler, nouer, boutonner, visser, clouter…
… les élèves et étudiants ont imaginé une installation dans l’espace de la médiathèque Sud d’Illkirch qui célèbre la METAMORPHOSE et SUBLIME le déchet !
Ce projet a été l’occasion pour les élèves et étudiants de travailler en équipe, d’exposer leurs réalisations dans un autre contexte que l’école et surtout de s’interroger sur les conséquences de la pollution, la nécessité de recycler les déchets du quotidien et d’adopter un comportement plus raisonné et durable.
Quelques contraintes ont été proposées aux TS2DP, notamment le fait de prendre comme point de départ un des 4 éléments : eau, air, terre ou feu. Ils devaient également s’approprier une famille de matériaux de rebut : plastique, papier et carton, verre, métal.
6 équipes ont été constituées sur cette base avec comme objectif de métamorphoser au niveau plastique ces matériaux qu’ils avaient collectés pendant de longues semaines.
Ils ont ainsi proposé des installations parfois poétiques, parfois engagées :
- dénonçant la pollution des fonds marins et des eaux,
- les problèmes de réchauffement climatique et les catastrophes naturelles que cela engendre,
- les problèmes de déforestation,
- ou de consommation de masse.
Les terminales arts appliqués ont quant à eux pu s’exprimer en détournant les déchets du quotidien en proposant des réalisations concrètes notamment dans le domaine du luminaire, du bijou et de l’objet.
Ce fut une expérience riche et stimulante pour tous et les résultats témoignent de l’enthousiasme, de l’investissement et de l’engagement des étudiants dans ce projet.