« Jeudi 7 novembre, nous sommes allés au musée d’art moderne et contemporain à Strasbourg dans le cadre de notre projet « le surréalisme n’est pas mort » en MELEC, arts appliqués et français, notre but est de faire une exposition en nous inspirant des jeux et techniques surréalistes. »
Nous avons fait différents ateliers :
Une partie de la classe a fait un « cadavre exquis » en nous aidant d’un texte lu par la médiatrice culturelle (explication de ce qu’est un cadavre exquis) et d’un tableau de Jean Arp La Danseuse. Chaque élève a écrit sur 3 feuilles différentes : un sujet – un verbe – une phrase avec le maximum de mots entendus dans le texte. Tous les papiers ont ensuite été ramassés, mélangés et redistribués. Puis nous avons composé une phrase avec les mots reçus et l’avons lue à tout le groupe. Une des phrases était : « l’éléphant bleu rayonne dans la réalité passionnelle ». Nous avons ri parce que les associations de mots donnaient des phrases bizarres.
Une autre partie de la classe a fait un autre « cadavre exquis » à partir du tableau La Parole de Victor Brauner. On a fait une liste de mots pour décrire le tableau, puis on a fait aussi des phrases avec les verbes que la médiatrice nous a donnés. On a lu nos phrases tous ensemble.
Dans un autre atelier, un médiateur culturel a distribué un carton et un crayon par personne. On a expérimenté le dessin automatique. A son premier signal, on devait dessiner les yeux fermés, sans réfléchir, puis au deuxième signal on devait ouvrir les yeux, pour voir la forme dessinée et en faire le contour. Nous avons ensuite dit à tout le groupe ce que représentait notre dessin : il y avait un gros poisson, un perroquet, un serpent, des visages…
Ensuite, nous avons créé des collages. Le médiateur a mis à notre disposition un petit carton noir par élève et il y avait plein de feuilles avec des motifs (personnages, arbres, paysages, instruments…). On pouvait découper ce qui nous intéressait et le coller. Et, on a imaginé des œuvres… Surréalistes !
La classe de 1PMEL
Journées de l’Architecture : les élèves de MSIAD à l’UFR de Mathématiques
Le mercredi 16 octobre 2024, les élèves de Seconde suivant l’option MSIAD sont allés visiter le campus de l’Esplanade à Strasbourg, et en particulier le bâtiment abritant la faculté de Mathématiques.
Cette sortie s’inscrivait dans le cadre des Journées de l’Architecture.
Le parcours a commencé par l’observation de quelques bâtiments remarquables : le nouveau planétarium, l’INSA (école d’ingénieur avec un parcours d’architecte) qui présente désormais des maquettes en vitrines, la nouvelle bibliothèque le Studium et son escalier majestueux, la tour de chimie, la faculté de droit classée.
Puis, une visite détaillée de l’UFR de Mathématique et d’Informatique a été effectuée en mettant en valeur les éléments caractéristiques de ce bâtiment moderniste de 1967 que l’on doit à l’architecte Bertrand Monnet (1910-1989, architecte en chef des monuments historiques) : amphithéâtres qui « sortent » du bâtiment , éléments modulaires, pare-soleils horizontaux et verticaux (comme ceux de la bibliothèque où nous avons pu exceptionnellement entrer quelques minutes malgré l’accès réservé aux étudiants) selon l’orientation des façades, piliers remarquables, colonnade (esprit pilotis), puits de lumière et bien sûr le patio (havre de tranquillité verdoyant d’inspiration japonisante) où se trouve la sculpture « L’Esprit de la Mathématique » (1% artistique) de François Stahly (1911-2006). Cela a été mis en relation avec le travail effectué autour de la Villa Savoye de Le Corbusier par les élèves sous la houlette de Madame Haroutel, professeure d’Arts appliqués et Monsieur Andlauer, professeur de Sciences de l’Ingénieur.
Trois expositions étaient proposées dans le hall principal : des photographies de la construction, une présentation de la rénovation qui vient de s’achever et des dessins de l’architecte Laurent Kohler. Celui-ci encadre régulièrement des visites guidées du lieu et c’est l’une d’elles qui a servi de base à Madame Morand pour préparer et commenter la visite aux élèves, accompagnée de Madame Haroutel.
Une autorisation exceptionnelle a permis de visiter le salon des enseignants-chercheurs de l’IRMA (Institut de Recherche de Mathématique avancée), accolé à l’UFR pour y admirer une collection 3D de surfaces mathématiques remarquables.
Le parcours s’est terminé par un passage devant les Bains Municipaux et les bâtiments autour comme la Gallia : à la frontière entre les quartiers de la Neustadt et de la Grande Île, tous les deux classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Armelle Morand, professeure de Mathématiques
A l’approche d’Halloween, certains adultes du lycée ont accepté de montrer leur vrai visage…
Les suggestions de lecture
Découvrez les portraits en détail et les conseils de lecture de chacun des membres du personnel en cliquant sur le visuel et en faisant défiler les diapositives :
Les votes
BTS2 MEC : Visite de la foire européenne de Strasbourg
Cette visite de la foire a eu pour objectif de faire des recherches de documents concernant des domaines techniques novateurs présents à la foire, la classe étant découpée en groupe de 3 étudiants qui auront à restituer le fruit de leur recherche devant l’ensemble de la classe : ces documents seront à utiliser pendant l’année scolaire lors de rédaction de CCTP.
Dominique Meyer, pour l’équipe pédagogique de la classe
Voyage « Chantier-École Maroc » : une expérience éducative et humaine inoubliable
Au cœur des montagnes de l’Atlas, à quelques kilomètres de Marrakech, un groupe d’élèves français a vécu une aventure unique qui a marqué leurs esprits et leur cœur. Dix élèves, accompagnés de cinq professeurs, ont participé à un projet « chantier-école » visant à rénover une école primaire. Pendant deux semaines, ils ont découvert la richesse culturelle du Maroc tout en apportant une contribution significative à la communauté locale.
Un projet solidaire et éducatif
Ce projet s’articulait autour de trois corps de métier essentiels : la peinture, le carrelage et les installations sanitaires. L’objectif principal était de rénover les toilettes, les urinoirs et les sanitaires de l’école, ainsi que de repeindre les salles de classe. Ces travaux étaient non seulement une opportunité d’apprentissage pratique pour les élèves, mais aussi un moyen d’améliorer les conditions d’hygiène et d’apprentissage pour les enfants de l’école marocaine.
Les travaux réalisés
Sous la supervision de leurs professeurs et avec l’aide de quelques bénévols locaux, les élèves se sont investis dans diverses tâches. La première étape a consisté à déblayer les anciennes installations sanitaires. Ensuite, les équipes ont travaillé d’arrache-pied pour carreler les murs et les sols des sanitaires, offrant un environnement propre et hygiénique aux écoliers marocains.
Parallèlement, une autre équipe s’est attelée à la peinture des salles de classe. Armés de pinceaux et de pots de peinture, les élèves ont redonné vie aux murs ternis par le temps. Des couleurs vives et gaies ont remplacé les teintes ternes, créant un environnement plus accueillant et stimulant pour l’apprentissage.
Intervention auprès d’une Association de femmes isolées
En parallèle de leurs travaux à l’école primaire, les élèves ont également apporté leur aide à une association locale de femmes isolées. Cette association, dédiée à soutenir les femmes en situation de précarité, avait besoin de modifications et de finitions sur un projet débuté l’année précédente. Les élèves ont donc repris ce chantier, réalisant les dernières finitions et apportant des modifications nécessaires pour améliorer les conditions d’accueil et de travail des femmes de l’association. Cette intervention a été particulièrement émouvante pour les élèves, qui ont pu constater l’impact direct de leur travail sur la vie quotidienne de ces femmes courageuses.
Échanges culturels et humains
Ce chantier-école a été bien plus qu’un simple projet de rénovation. Il a été l’occasion pour les élèves et les professeurs de tisser des liens forts avec la communauté locale. Les journées de travail étaient ponctuées de moments de partage et de découvertes culturelles. Les élèves ont eu l’opportunité de participer à des ateliers de cuisine marocaine, d’apprendre les rudiments de la langue arabe et de découvrir les traditions locales à travers des discussions et des échanges avec les habitants.
Les midis, les élèves étaient souvent invités dans les maisons des villageois pour partager un repas. Ces moments privilégiés ont permis de comprendre les valeurs d’hospitalité et de solidarité qui caractérisent la culture marocaine. Les élèves ont également découvert l’importance de la famille et de la communauté dans le quotidien des habitants.
Une dimension humaine et culturelle
L’expérience a eu un impact profond sur les élèves. Ils ont appris à travailler en équipe, à respecter les délais et à gérer des projets concrets. Mais au-delà des compétences techniques acquises, c’est la dimension humaine et culturelle de ce voyage qui a laissé une empreinte indélébile.
Les élèves ont été confrontés à des réalités bien différentes de leur quotidien en France. Ils ont découvert des conditions de vie modestes, mais aussi une incroyable résilience et une joie de vivre communicative chez les habitants. Cette immersion totale leur a permis de développer leur empathie et leur ouverture d’esprit.
Ce voyage « chantier-école » au Maroc a été une expérience éducative enrichissante et une aventure humaine inoubliable pour les élèves et leurs professeurs. En rénovant une école primaire et en s’immergeant dans la culture marocaine, ils ont non seulement contribué à améliorer les conditions de vie des enfants de la région, mais ont également grandi en tant qu’individus. Ce type de projet démontre l’importance des échanges interculturels et de la solidarité internationale, et laisse espérer un avenir où ces valeurs continueront de guider les actions des jeunes générations.
Rachid Ladnani, professeur de Maths-Sciences et responsable du projet
Le 13 mai dernier, les élèves de 1AA1 et 1AA2 qui ont participé à l’atelier « penser le stop motion » ont présenté leurs réalisations dans le cadre du festival des scolaires au cinéma Le Cosmos
L’objectif de cet atelier qui s’est déroulé chaque mardi, de 16h à 18h, depuis le mois d’octobre, était de réaliser une maquette « prête à l’emploi » pour permettre au public scolaire du cinéma Le Cosmos de s’initier à la technique de l’animation en stop-motion. Ils ont, pour cela, réalisé une structure, constituée de 4 dioramas et de quelques personnages en pâte à modeler, qui fera ce soir l’objet d’une présentation, ainsi que 4 films qui seront projetés dans la grande salle à partir de 19h. Cet atelier fut successivement encadré par le Studio Nojo, Patrice Seiler, scénographe et illustrateur ainsi que Maxime Marion, réalisateur et Mathilde Feutry, chargée de la médiation scolaire au cinéma le Cosmos. En complément, les élèves des deux classes ont pu se rendre par trois fois au cinéma pour assister à trois projections de films d’animation.
Les élèves de 1AA ayant participé à l’atelier :
- BACHELET Galatée
- BOUILLON-JOLY Zélie
- BUCHHEIT Mina
- DE ALMEIDA Ninock
- DUCHEMIN LiseLise
- GALLO AliciaAlicia
- GARATTI-HEKPAZO Maëlys
- LEMONNIER Olivia
- LOEWENGUTH May
- MARANGOS Yanis
- PONTE Laura
- TEBALDINI Léo
- WACH Laura
- DETZEL Juliette
- HENRICH Lily
- LEROUVILLOIS Sixtine
Pierre Joly, professeur d’arts appliqués et coordonnateur du projet
Cette année, Strasbourg est capitale mondiale du livre. La classe de 2GT7, en cours de français, pour s’inscrire au cœur de cet événement, a travaillé sur les livres et leur dimension polémique, tout en développant leur éloquence.
Prenant pour illustre exemple Madame Bovary, ils ont travaillé sur le procès intenté contre Flaubert pour outrage à la morale publique et religieuse. Cette question est plus que jamais d’actualité : Que peut-on dire dans un livre ? Que doit-on publier, écrire ou taire ? La littérature doit-elle être « morale » ?
Les élèves se sont d’abord livrés à des jeux de rôle : dans une maison d’édition, comment réagiraient-ils face à certains livres jugés problématiques ? Dans la peau d’un directeur de maison d’édition, d’un commercial, d’un auteur ou d’un spécialiste, ils comprennent les enjeux de ces métiers liés à la chaîne du livre.
Puis, ils sont entrés dans la peau d’un avocat, choisissant de défendre ou au contraire d’incriminer un livre du CDI. Ils ont lu l’œuvre de leur choix parmi une sélection, et ont écrit un discours, prononcé avec ardeur et conviction, devant toute leur classe et les professeurs au CDI.
La classe a voté pour les meilleurs discours qui ont été récompensés. Bravo pour la qualité de leurs prestations !
Le mardi 16 avril 2024 des classes de première générale et de ST2A ont pu assister à un concert-déclamation autour de la figure de Victor Hugo, en lien avec leur programme d’Histoire.
Les élèves ont pu entendre des poèmes à forte coloration politique, déclamés par Paul Steib, professeur d’Histoire-Géographie. En regard, étaient données des pièces musicales contemporaines de Hugo, qui regroupaient aussi bien des mélodies sur des textes du poète que des compositions du XIXe siècle, qui entraient en résonance avec l’histoire politique de la période comprise entre 1815 et 1871. Ces pièces étaient interprétées par l’Ensemble Double Face, composé de la mezzo-soprano Anaïs Yvoz, de Marie Garnier-Marzullo, qui jouait des cornets à piston de 1830 et 1875, et de Matthieu Schweiger qui touchait un piano Pleyel de 1844 (que le compositeur Frédéric Chopin a vraisemblablement joué). Cette intervention a été financée grâce au dispositif régional de l’AVLC au titre de l’année scolaire 2023-2024.
Paul Steib, professeur d’Histoire-géographie
Cette année l’atelier théâtre du Lycée Le Corbusier est parti de la couverture de survie comme point de départ : élément pour la scénographie, les costumes et le thème de la survie.
Dans un espace millénaire, l’arrivée d’un public relance des personnages, figures jetées dans le manège fragmenté et déglingué de la vie. Avec gourmandise et cruauté, ces fantômes du pouvoir, de l’amour, de l’ego, rejouent les fossés qui abîment et transforment.
Ce sont des revenants et ils nous disent : « On revient de loin ! «
Une représentation a été donnée au théâtre au lycée le 22 mai puis au théâtre du Maillon le 25 mai et en voici un extrait :
Mme Corinne Delime, professeure de Lettres et la comédienne intervenante Débora Cherrière.
Projet mené toute l’année avec le financement du pass culture et du théâtre du Maillon.
Coup de projecteur sur le festival des 3PM
« La fête à l’envers » : un court –métrage renversant
Devant ou derrière la caméra, les élèves de troisième prépa-métier ont pu expérimenter plusieurs métiers de l’audiovisuel grâce à la conception d’un court-métrage nommé « La fête à l’envers ».
A l’origine du dispositif « 3 mots pour un film », le RECIT (antenne régionale de l’éducation à l’image) a rendu possible l’accomplissement de cette création hors-norme. Les élèves ont été assistés par la réalisatrice Afsaneh Chehrehgosha qui, avec infinie patience et grand talent, les a secondés dans le long processus de la réalisation filmique.
Trois autres collèges alsaciens avaient été choisis également pour participer à ce projet. Le 30 mai, dans le cinéma SELECT de Sélestat a eu lieu la diffusion de ces petites œuvres originales qui ont été chaleureusement saluées et applaudies.
Au final, ce travail pluridisciplinaire impliquant tout autant la création artistique que le geste technique, a été en adéquation avec l’un des objectifs essentiels de cette classe de collégiens au sein du lycée Le Corbusier : l’exploration du monde professionnel.
En sus, l’immersion dans le monde du septième art…
Valérie Springer, Professeure de Lettres-Histoire
Avec le soutien de la Région Grand Est qui a financé le déplacement à Sélestat des le cadre de l’AVLC.