Abstraite, invisible, étrange, la physique quantique échappe à l’intuition. Il est difficile d’établir une relation avec un public non-averti, en particulier avec des enfants. Ce projet jongle entre différents registres de médiation : des formes de vulgarisation rigoureuses qui traduisent un discours universitaire et des approches plus sensibles et décalées qui jouent avec l’étrangeté qui entoure la physique quantique. En jouant sur l’expérimentation, individuelle ou collective, le faire, le faire sentir, le rapport au corps et à l’espace, est-il possible de percevoir la physique quantique de manière sensible ? Comment rendre le public actif dans des situations de médiation ? Le projet s’articule également autour d’un paradoxe en confrontant le mystère de cette science et la simplicité d’objets et de matériaux de la vie de tous les jours : un verre, une clef, du carton… De quoi porter un nouveau regard sur la normalité de notre quotidien. Cette recherche sera également l’occasion de s’interroger sur les interactions entre les différents acteurs sollicités : chercheur, designer, médiateur et public.