Initialement diplômée en design d’espace, Sophie se spécialise dans le design de service auprès d’institutions publiques. Intégrant des méthodes de travail en groupe pluridisciplinaire et collaboratives avec les futurs usagers, elle inscrit ses projets dans un contexte précis, in situ, ou se révèle la sensibilité d’un territoire. L’agriculture urbaine, ou l’urba-culture, sera cette année le noyau central de son propos et projet. Préoccupée depuis longtemps par les différentes méthodes d’éducation et par un mode de vie plus proche de la nature, son but est alors de mettre en place un système intégrant une forme d’agriculture urbaine à l’échelle d’un quartier. La notion de transmission et les enjeux de design qui l’accompagne orienterons ses réflexions tout au long de l’année.
Issue d’un baccalauréat en Arts Appliqués, Pauline s’est spécialisée dans le design d’espace pour finalement s’ouvrir au design global. À l’InSituLab, c’est la richesse des profils qui l’intéresse : réunir des designers en graphisme, produit et espace, soit les trois domaines qu’elle a toujours chéris, autour de projets communs. Dans cette dynamique, elle souhaite mêler son envie de travailler sur un territoire urbain et son besoin de créer de l’interaction avec les usagers, tout en gardant un rapport singulier et personnel avec la ville. En parlant de tourisme sensoriel elle cherche à proposer une nouvelle manière de déambuler dans Strasbourg en apportant une notion plus sensible, notamment par le biais d’installations comestibles. L’eurométropole pourra être mise en valeur grâce à différentes scénographies de l’espace urbain.
L’appétence pour l’enseignement et les formes de travail en commun, c’est ce qui a poussé Lena à commencer sa formation en design par une classe préparatoire à l’Ecole Normale Supérieure Cachan. La pluridisciplinarité de cette formation a nourri sa curiosité. À l’âge de 13 ans, une baisse d’audition lui a été diagnostiquée. Ainsi Lena apporte une attention à l’écoute et appréhende la musique de manière intuitive et indisciplinée. Sa surdité l’a amené à s’interroger sur sa perception de l’espace et des autres. C’est pourquoi Lena s’est initiée à la langue des signes française afin de confronter le rapport du corps à l’espace et au langage.
Fortement influencé par l’interactif et le ludique, Antoine s’est tourné vers le design graphique multimédia numérique en ne restant jamais loin de ses premières amours. Il s’est intégré à L’In Situ Lab de Strasbourg avec l’envie de créer des projets plus complets, qui répondent à tous les aspects du design et portent une attention primordiale à l’expérience usager. Considérant depuis longtemps le support vidéoludique comme la forme la plus évoluée de l’interactivité, dotée d’une valeur expérience usager immense, Il s’applique depuis plusieurs années déjà à en cerner la quiddité pour enrichir sa posture de designer. Témoin du déclin de l’opinion publique sur le jeu vidéo, son projet de diplôme aura pour tâche de reconstruire une image et une pratique plus utile, plus objective, orientée vers son public le moins initié : les seniors.
Diplômé en cinéma, passionné de musique, formé en graphisme, et initié au média numérique, ce sont toutes les formes de cultures artistiques et leur impact sur la société qui intéressent Thomas. L’étude de la culture érotique durant son BTS l’a amené à réfléchir à son influence sur nos propres sexualités. Il y a deux ans, il développe un langage graphique fondamentalement positif avec le projet L’éducation sensuelle. Aujourd’hui, avec Parlons d’amour, il cherche à ouvrir le dialogue autour de la sexualité, notamment envers les enfants, au delà d’un tabou très enraciné dans la culture occidentale, pour promouvoir la liberté et l’épanouissement du jeune adulte avec son identité, ses préférences et ses pratiques.
Avant de découvrir les arts appliqués, Juliette a fait un bac scientifique spécialité physique. Non pas parce que ses parents l’y ont forcée, mais parce qu’elle avait un réel intérêt pour les sciences et les mathématiques. Aujourd’hui spécialisée en design de produits mais engagée dans une démarche de design global, elle souhaite mettre son énergie et ses compétences au service des sciences pour recréer un lien avec le grand public et notamment les enfants. Parce qu’elle est abstraite, invisible, étrange, difficilement représentable et qu’elle échappe à l’intuition, la physique quantique est un domaine de travail et d’expérimentations passionnant. Juliette joue d’un paradoxe en confrontant le mystère de cette science à la simplicité d’objets et de matériaux de la vie de tous les jours. En questionnant différentes formes de médiation scientifique, il s’agit également d’interroger les interactions entre les différents acteurs sollicités : chercheur, designer, médiateur et public.
Avide d’assouvir ses élans créatifs, Célia s’est initiée, très jeune, à de multiples pratiques culturelles, comme la danse ou le théâtre. Ce n’est qu’après avoir appris qu’elle était asthmatique, qu’elle s’est intéressée à la musique, en intégrant le conservatoire. L’intérêt de jouer du saxophone, un instrument à vent, lui a permis d’apprendre à maîtriser son souffle, mais c’est aussi devenu pour elle un moyen d’exprimer sa créativité. Elle a par la suite appris d’autres instruments en autodidacte, afin d’avoir plusieurs cordes à son arc. Pour aller plus loin, elle s’est tournée vers les arts appliqués, le design de produits et plus récemment, le design de service.