Nous nous sommes penchés sur la problématique suivante: comment permettre aux habitants de participer à la vie de la collection? Tout d’abord, nous souhaitons définir notre vision de l’habitant dans ce cadre. Pour nous, l’habitant est ici à la fois l’usager et l’employé de la médiathèque. D’autre part la définition Larousse nous dit qu’une collection est une réunion d’objets rassemblés et classés ainsi qu’une quantité de personnes réunies ayant certaines caractéristiques. Ces deux définitions nous ont convaincus de l’importance des deux types d’habitants de la médiathèque et de l’évolution de leurs rôles dans la structure.
L’évolution, c’est en autres le numérique qui prend place dans tous les aspects de notre vie. La culture en fait partie, et certaines structures institutionnelles ont du mal à adapter leurs services. En effet, la médiathèque Malraux n’a pas un usage du numérique réellement en phase avec notre temps.
De plus, les usagers ne voient plus vraiment l’intérêt de se déplacer jusqu’à la médiathèque quand ils peuvent tout avoir depuis leur smartphone, tablette, ordinateur.
Date 3 octobre 2016 : Une solution pour l’immédiat est testée. C’est une application qui instaure un système de classification complémentaire au système existant et sert à proposer périodiquement des collections thématiques, englobant tous les services de la médiathèque. Son nom COLLECTE!
Date 7 octobre 2036 : Toutes les informations possibles et inimaginables dont vous avez besoin sont ici. Elles sont retranscrites dans un langage universel, le code binaire. Tout est là, tout est efficace. La médiathèque est devenue une machine parfaite, et universelle qui s’est séparée des objets physiques et de leurs stockages. Les humains ont à leur service une structure omnisciente.
Date: 3 octobre 2056. Une redécouverte de l’homme et surtout de l’humanité semble alors nécessaire. Dans le cadre d’un lieu culturel qui offre une collection (…) Un retour aux biens matériels, au plaisir du toucher, à la préciosité, est proposé. Dans une médiathèque où tous les livres, les supports musicaux, les supports cinématographiques etc; sont identiques. Vêtus d’une couverture blanche, ces supports sont identifiables par le seul biais d’une référence écrite en noire. Ce système se sépare de son aspect dystopique s’il est appliqué dans le cadre d’une animation ponctuelle, utilisée pour sensibiliser le public aux bienfaits des bibliothécaires.