Au cours de la première semaine du projet, nous avons pu découvrir la médiathèque et la presqu’île Malraux à travers des ateliers sonores.
La mesure de l’espace sonore qui nous entoure a été la posture portée par Pauline Desgrandchamp, designer global. Tout d’abord, lorsque tu écoutes l’espace alentour à la presqu’île et la médiathèque, ton ouïe sélectionne les sons qui vont lui permettre de modéliser le lieu.
Les sons les plus signifiants sont ceux des travaux, des ouvriers, du métal retentissant. Ils sont à l’image de la naissance de ce nouveau quartier qu’est Rive Etoile, en ébullition. A contrario, les vents mouvant les feuilles des arbres, les oiseaux ou encore les passants deviennent passifs dans l’appréciation du territoire.
Nous nous sommes ensuite intéressés à la réverbération des sons et à l’écho qui entoure ces lieux, et qui en modifient leurs formes ressenties. Le silence de la salle des archives est religieux, sacralisé, à l’image du sol d’or de cette pièce. L’écoute au micro-binaural a été une expérience qui déstabilise la conception de l’espace dans lequel tu te trouves.
Munis-toi d’écouteurs ou d’un casque audio et découvre par toi-même ! Pour cela, tape « chez le coiffeur binaural » dans ta barre de recherche YouTube, tu en trouveras à foison !
Au cours de l’atelier sonore présenté par Martial Daunis, artiste explorateur sonore, les différences de perception des sons et musiques étaient à l’honneur. Selon, la personnalité, le moment, le type de diffusion des sons, un même son peut te paraître entièrement étranger et en bousculer ton appréciation première. Il existe donc une infinie pluralité d’approche des sons, bruits et musiques. Leur plasticité est personnelle et immense.