Découverte de l’objet sonore et du paysage sonore :
Après la découverte du lieu, nous avons fait des recherches sur l’objet sonore et le paysage sonore, à l’aide de deux intervenants, Martial Daunis artiste sonore et Pauline Desgrandchamps designer sonore. Tout d’abord l’étude du paysage sonore a permis de comprendre l’ambiance du quartier, et de comprendre comment se comporte le ou les sons avec l’architecture. Près des ceux-ci le son se réverbère. Leurs matériaux et leurs hauteurs crée un écho. Sur les passerelles et au dessus de l’eau le son, a plus de mal à se réverbéré. Le quartier est dans l’ensemble plutôt calme, avec un bruit de fond peu présent. On y entend des travaux qui se mélangent au bruit de fond de la circulation, mais on entend aussi les conversations se déroulant autour des canaux, près des bâtiments. Cet atelier a permis de découvrir que le son se propage dans les bâtiments, à cause de leurs matériaux très industriels, tel que le béton et le métal. Au sein même de la médiathèque, mis à part au rez de chaussée, le silence est de mise. Seul le souffle monotone des aérations et de la climatisation est présent en fond, et rend le lieux encore plus silencieux. Après l’étude du paysage sonore, nous nous intéressons à l’objet sonore composant le paysage. Confiné dans une salle obscure après une courte séance de relaxation, On se lance dans un voyage à la recherche de la définition de l’objet sonore. Du rap américain des années 80 à un extrait de musique cubaine, en passant par Pierre et le loup, on laisse les différents morceaux, titres et bruit nous emporter dans un univers syneptique. Où les sons deviennent des couleurs et où les émotions, les sensations se concrétisent. On y analyse les rapports entre usage, plasticité et perception, afin de cerner les différentes caractéristiques de l’objet sonore. A la fin de ce voyage nous acceptons l’ambiguïté du terme objet sonore, à la fois tout et rien. L’objet sonore se retrouve dans le silence comme dans la cacophonie, dans la douce mélodie d’une lettre à Elise, comme dans la stridente alerte d’une sirène.