En suivant le courant du canal, se dessine au delta, la presqu’île Malraux, un espace où riverains et touristes se rencontrent et se mélangent au milieu de constructions bâti et à venir. Tantôt mouvementé, tantôt silencieux, la presqu’île met en scène de nombreux aménagements participant à la vie du quartier. Un paysage sonore ci-dessine, où les sons voyagent à travers l’architecture, créant des échos dont la force et la puissance sont amplifiés par le calme ambiant. A l’intérieur de la Médiathèque, on retrouve une atmosphère similaire. Si le rez de chaussée reste un lieu de passage ou le bruit fait partie de l’environnement, au fil des étages on découvre des espaces singuliers, où règnent le silence et le calme. Le moindre bruit y est décuplé, les sons se déplacent dans des pièces vastes et dégagées. Ils résonnent sur les vitres et armatures métalliques, puis sont absorbés par les façade de bétons et l’ameublement permettant de diviser et partager l’espace en différent secteurs. Ces espaces de la médiathèque sont reliées de par leurs centre avec une cage d’escalier métallique. Par son côté brute, ces escalier laisse percevoir l’ensemble des étages à travers le maillage métallique. De plus, les murs couverts de miroir, laissant refléter à l’infini, tel un écho, toute la grandeur de cette cage d’escalier. C’est un lieu où tout se croise et se rencontre. Également, la médiathèque bénéficie de nombreuses ouverture sur l’extérieur grâce aux fenêtres. On y observe différents point de vue, toute montrant la presqu’île dans sa quasi globalité. Redécouvrant ces grand espaces avec un tout autre regard, ces canaux, ainsi que les architectures nous donne une perspective différente des lieux. L’intérieur et l’extérieur se font comme résonance. Ils sont à la fois différent, mais se complète.