La sève de bouleau est très riche en minéraux. Ses effets détoxifiants, dépuratifs et diurétiques nettoient, purifient et régénèrent le corps à la sortie de l’hiver.
Un étrange objet pour de nouvelles pratiques urbaines.
Les trois premiers jours de mars se sont déroulées Les Journées Séminaires de l’In Situ Lab. Les étudiants dont les travaux de recherche se regroupent autour de 6 thématiques ont eu le plaisir d’inviter des spécialistes, chercheurs et acteurs de terrain liés à ces questionnements afin d’échanger et de faire état de leur recherche.
Chloë, Alex et moi, avons eu le plaisir d’inviter la sociologue Laurence Granchamp, Delphine Issenmann chargée des collections et de l’inventaire à l’Université de Strasbourg et Jean-Michel Lazou de l’ANPCEN. Les discussions autour de l’agriculture urbaine, de la relation à la nature en ville, ou encore de l’éclairage urbain, nous ont permis d’approfondir nos questionnements.
Merci à eux !
« On peut copier la nature ou bien la comprendre. Copier la nature peut être une forme d’habileté manuelle qui n’aide pas à la comprendre, pour la simple raison qu’elle montre les choses telles qu’on les voit normalement. Étudier les structures naturelles ou l’évolution des formes peut au contraire donner à tous la possibilité de toujours mieux comprendre le monde qui nous entoure. »
Bruno Munari
Écosystème
La ville est un écosystème dans lequel se mélangent des matériaux naturels et d’autres issus de l’industrie. Considérer le citadin comme un être totalement intégré à cet écosystème revient pourquoi pas, à lui faire prendre la place d’un chasseur fabricant des flèches avec ce qu’il trouve dans cet écosystème. Et à bien y regarder, on trouve beaucoup de choses dans les rues.
1 – mégot et clou
2 – bout de rayon de roue de vélo et chambre à air
3 – brindille, bout de cannette plumes de pigeon, fil
4 – terre argileuse plumes de canard
5 – papier journal, clou
6 – sommités de plantesaquatiques, fil de fer, cordon plastique, chewing-gum
7 – volant de badminton miniature en plastique, pique à brochette
8 – plumes de canard, branche, fil de fer, lame de cutter
9 – laine, pique à brochette, plume d’écriture
10 – épines de pin, corde de chanvre tressée, pointe en bois
11 – feuilles sechées, vis, branche, pointe de kiwi sertie
12 – plumeau de pinceau, baton taillé
13 – bouchon d’oreille, branche écorcée, fil de coton colorés
14 – sachet plastique, réservoir de stylo
15 – coton, clou
La ville est un écosystème dans lequel se mélangent des matériaux naturels et d’autres issus de l’industrie. Considérer le citadin comme un être totalement intégré à cet écosystème revient pourquoi pas à lui faire prendre la place d’un chasseur fabricant des flèches avec ce qu’il trouve dans cet écosystème. Et à bien y regarder, on trouve beaucoup de choses dans les rues.
Recherches plastiques en cours…
Je me suis inscrit dans un chantier participatif organisé par l’assotiation Haies-vives, en partenariat avec le Parc Naturel Urbain de Strasbourg. Le but de ce chantier est de construire, sur un espace aloué par le PNU, un petit jardin où la haie est à l’honneur. Plantation d’arbres, mobilier, jeux pour enfant, tressage de saule, cabanon, le tout avec des matériaux naturels trouvés dans le PNU. La haie champêtre, véritable sanctuaire des écosystèmes a disparu de nos campagnes lors de la politique de remembrement du territoire français dans un but d’industrialisation de l’agriculture. Leur but est de réintroduire la haie champêtre dans nos campagnes mais aussi dans les villes pour redonner ainsi des lieux d’accueil pour la faune et la flore.
Venez participer au chantier ! http://muhlbach-chantier.jimdo.com
L’association Brin de Paille développe un jardin en permaculture sur une parcelle de 8000 mètres carrés prêtée par la mairie de Strasbourg. Le numéro spécial COP21 du National Geographic en a fait un article :
http://www.nationalgeographic.fr/25074-cop21-a-strasbourg-une-foret-jardin-sort-de-terre/
8 designers ont 4 heures devant eux pour réfléchir à 1 problématique : la ville est un écosystème.
À travers 5 axes cueillir, planter, chasser, pêcher, cuisiner, l’équipe a fait émerger beaucoup d’idées pour n’en retenir qu’une par axe. Ces cinq idées retenues ont ensuite été réfléchies d’un point de vue technique et économique, puis maquettées.
Un temps fort qui a permis dégager des pistes et de poser les premières esquisses de propositions futures. Merci à toute l’équipe !