Suite à notre expédition le long de la ligne B, un constat a déjà été établi. Les quartiers de Hoenheim, Schiltigheim et Bischheim sont, a contrario du centre de Strasbourg, en manque d’aménagements publics à savoir les espaces verts et les lieux culturels. Notre projet se concentrera alors essentiellement sur ces quartiers.
Ce manque d’aménagements freine les pratiques liées au vivre ensemble. Créer des points de rassemblement pour que les habitants se retrouvent, sera alors notre objectif premier. Mais, où se rencontrer, se retrouver ? Quoi y faire ? Avec qui ? Comment s’y rendre ? Pour répondre à ces questionnements, nous irons à la rencontre des usagers dans les prochains jours.
Par ailleurs, pour réussir à insuffler à l’usager la volonté de devenir actif au sein d’une communauté, nous voudrions rester dans l’optique d’un projet à conscience écologique et participative.
Notre objectif de travail sera donc, dans un premier temps, d’identifier les désirs des usagers par le biais d’outils de collecte de témoignages. Afin de préciser nos axes de travail et mieux définir leurs besoins, ces outils brise-glace sont composés d’un set de cartes à réactions et d’un plateau à utopies.
Chaque rencontre se déroulera selon le même scénario. Se présenter en tant que designers intervenant sur leurs quartiers. Exposer rapidement le projet. Identifier le profil, les habitudes de l’usager. Jouer. Piocher une carte et réagir autour d’un aménagement utopique d’espaces verts dans leur quartier. Et lorsque le projet se matérialise plus nettement dans leur esprit, leur demander de nous conter leur propre utopie. Dessiner cette dernière. Situer l’utopie dans un lieu réel du quartier en épinglant le dessin sur une cartographie.
Ainsi, à l’aide de ces dispositifs fraîchement conçus, ficelles design se lance sur le terrain à la rencontre des usagers !
Graine de Lumière croît à ce projet…