Après notre escapade du mercredi soir, nous nous sommes empressés de faire le point. Nous essayons de répondre à la question suivante : pourquoi la culture n’intéresse pas ? Comment faire en sorte que les habitants se sentent concerné par ces lieux culturels qui résident parfois dans leur propre quartier ?
Notre cerveau est en ébullition pour trouver un moyen de briser cette barrière psychologique qui divise les usagers et la culture…pas évident, il existe un réel détachement. Par conséquent, quels dispositifs pouvons-nous mettre en place pour que les usagers se sentent davantage impliqué. Quels évènements peuvent-ils leur donner envie de franchir la porte ? Autant de questions auxquelles nous essayons de trouver une réponse.
Les lieux culturels doivent-ils aller chercher les usagers chez eux, en délocalisant leurs évènements ? La solution est peut être là!
Par ailleurs, nous constatons que chaque usager a le temps pour s’ennuyer dans les rues de la ville mais ne trouve pas un petit moment pour entrer dans une maison de culture. Ce temps manque-t-il vraiment ou c’est uniquement une fausse excuse qui cache un désintérêt ? Ainsi, les institutions peuvent-elles optimiser ce temps pour proposer des activités ? Le tram, qui parcourt la ville, peut également faire le lien entre la population et la culture.
Nous orientons alors notre investigation pour comprendre l’intérêt réel des usagers pour la culture. Nous souhaitons rencontrer des responsables de lieux culturels et des associations de quartier pour appréhender les raisons du désamour. Nous pouvons imaginer une collaboration avec ces centres qui possèdent une expérience assez riche dans la mise en place d’ateliers variés et qui multiplient les propositions au sein de leur plateforme culturelle. Cet échange nous permettra d’identifier au mieux les problèmes. Allons-nous trouver des éléments qui vont nous permettre d’imaginer des installations répondants aux attentes des usagers ?
Agathe, Ibrahim, Thomas