Sur le chemin le tramway traverse différents quartiers, allant du centre jusqu’à la périphérie. En arrivant à Neudorf, les trois personnages remarquent un quartier plutôt résidentiel avec plusieurs lotissements où les points d’activités urbaines se font de plus en plus rares. Quelques exceptions, comme l’espace Django Reinhardt ou la piscine municipale, situés à deux pas des arrêts Neuhof Reuss et Kibitzeneau, confirment la volonté d’amener une activité au sein de la périphérie, Puis la lumière donne la couleur. Aux abords de la ligne, l’art urbain présent change la perception de la ville. À Esplanade, aux pieds des grandes barres d’immeubles, se trouvent des sculptures de Jean Arp qui contrastent avec le reste du paysage. L’intégration de ces oeuvres redonne une échelle humaine
Ils sont assez étonnés d’observer diverses typologies au sein d’une même communauté urbaine. La densité de la population n’est manifestement pas la même entre Strasbourg centre et Neuhof. Ils peuvent apercevoir à travers la vitre tout un tas de commerces, facultés, architectures impérialistes et centres culturels. Ils sont au cœur de la vie active de Strasbourg où de nombreux étudiants, actifs et touristes fourmillent sur la place Kléber, à République ou encore le long du campus.
à ce quartier démesuré. À Gare centrale ils sont témoins d’une expérience sensible. En effet ils ont une vision nouvelle de la place de la gare où la projection des bâtiments sur la structure de verre les métamorphosent…
Plus tard, assis dans le tramway, un rayon de soleil pénètre leur esprit. Des questions s’imposent alors à eux. La lumière n’est-elle pas une ouverture sur un terrain de jeu? Est-il possible de sortir de l’ombre du quotidien pour redécouvrir cette ville sous un nouveau jour? Quels quartiers méritent-t-il une mise en lumière? Tant de questions restent à venir…
Les Inconnus