Le café/épicerie itinérant a besoin d’ espaces où s’implanter régulièrement pour bien fonctionner. Armé de nos cartes, appareil photo, et crayons, nous explorons en profondeur tous les recoins des mailles. Nous décidons d’investir 4 mailles : Karine, Catherine, Jacqueline, et Éléonore, ce sont les mailles les plus démunies. Elles ne sont pas dotées de mobiliers urbains ou de jeux, des aménagements ont bel et bien été réalisé mais ils sont tous anciens ou ne correspondent pas aux attentes des habitants. Avoir un évènement régulier dans les différentes mailles va inciter les résidents à se déplacer et à se rencontrer au sein même de leur quartier, de plus la régularité permet d’instaurer des habitudes de réellement intégrer le projet dans la vie de quartier.
Nous avons choisi des endroits à l’intérieur des mailles, vides, spacieux et facile d’accès pour implanter notre projet. Ce sont des places centrales avec un semblant d’aménagements publics, type banc, ou faux relief, plus ou moins toutes à proximité du potager partagé que contient chaque maille.
Dans la maille Éléonore nous investissons une place au 12 boulevard de la fontaine. C’est une place piétonne, totalement vide excepté un banc solitaire. Elle est caractérisée par ce relief artificiel en béton apparement peu utilisé. Aie aie aie se rend vite compte que cet espace a un potentiel inexploité. Possédant un accès à la route nous pourrions facilement installé notre structure, de plus cet espace est un lieu de passage, offrant ainsi au projet un positionnement tactique.
Catherine nous offre une place immense et vide, uniquement meublé par trois bancs/rochers. La place Flaubert longe une route et se situe juste derrière « le gallet » une salle de l’association la « maison de hautepierre », cette proximité peut apporter des clients à notre projet, mais peut aussi nous cacher. Cependant cette place est très souvent occupée
La place Alfred de Musset chez Karine offre une fois encore un grand espace à investir. Mais, contrairement aux deux précédentes, elle est dotée de plus de mobiliers urbains, il serait peut être alors possible de se servir, de se greffer sur ce qui existe déjà. Cette place borde notamment une route, facilitant son accès, et un poulailler et une ruche où nous pourrions récolter des denrées à re-vendre.
Place Byron, maille Jacqueline, nous nous confrontons à un désert sec. Beaucoup moins de verdure que dans les autres espaces, mais c’est aussi la place la plus grande. Elle est desservie par un accès voiture, et se situe entre le jardin partagé, l’école élémentaire et la maternelle. Ce positionnement induit une certaine routine de fréquentation rythmé par les horaires scolaires. Pour quoi ne pas prendre son gouter avec aie aie aie ?
Notre exploration terminée, nos lieux d’investigations définis, nous rentrons fatigués mais motivé pour poursuivre nos idées, nous nous posons maintenant la question de l’organisation du café/épicerie participatif de Hautepierre.