Arrivés au centre culturel Claude Vigée, nous avons été agréablement surpris par la grande superficie et la luminosité de ce lieu.Il regroupe école de musique, cinéma et médiathèque, ce qui permet l’accessibilité à un large panel d’activités, de divertissements et de savoirs. Après avoir poussé la porte de la médiathèque, un grand espace nous a accueilli; à droite le côté presse, à gauche le côté multimédia (films, musique). De part et d’autres, deux pièces dont la fonction est encore à définir, servent pour l’instant de salle de travail et de future ludothèque. Nous avons remarqué que l’espace était divisé par un mur non conventionnel. Ce mur ondulé devient support d’exposition et permet la césure entre l’espace enfants et adultes. De plus, un escalier imposant mène à une terrasse non exploitée, qui a un potentiel pour un futur projet. Au fond de la médiathèque, nous avons trouvé une cours intérieure paisible et accueillante. En annexe, la partie enfant propose une pièce dans laquelle se déroule des ateliers lectures et continue pour les enfants.
Les enfants (8mois à 2ans) sont venus pour un atelier lecture dont nous avons eu la chance d’y assister. Nous avons pu observer leurs comportements et le déroulement de cette activité. Les plus petits d’entre eux sont déconcentrés plus vite tandis que les plus grands étaient attentifs. La compteuse alternée entre continue, chants et histoires afin de capter l’intention des plus dissipés. Cette expérience regroupe une vingtaine de petits livres illustrés (popup, les volets et en quart) et des jeux d’éveils (boite à musique, kamishybaî). Dans une ambiance conviviale et chaleureuse, des tapis et des canapés crées une scénographie intimiste qui évolue tout le long de l’atelier. Une continue vient ouvrir la séance et la terminer telle une boucle. Pour nous, cette continue a structuré et déterminé le temps de l’histoire racontée; ce qui a apporté un repère à l’enfant. En fin de séance, un cadeau leur a été offert.
Nous avons réalisé un outil à partir de questions en lien avec la médiathèque et son environnement. Chaque équipe devait répondre à un maximum de questions tout en étant chronométrée, permettant d’aller à l’essentiel et de créer une dynamique. Selon les papiers tirés, il y avait différentes actions proposées : dessiner, placer des repères sur une carte et répondre aux questions. Cet outil nous a permis de questionner les employés et d’avoir plus de connaissance sur
l’environnement et ses enjeux. Par exemple, la mise en valeur de l’espace enfant, l’agencement, le mobilier et la communication.
Cet échange a été beaucoup apprécié et constructif pour l’avancée du projet.
Aujourd’hui, nous avons préparé deux ateliers pour les enfants, laissant place à leur imagination et à leur créativité. Le but étant de savoir comment ils imaginent leur médiathéque et ce qu’ils aimeraient y trouver.
Dans un premiers temps, nous avons installé une table, quelques chaises, des feutres et crayons de couleur ont été mis à leur disposition leur permettant de dessiner, crayonner, colorier. Nous leur avons proposé quatre formes : 2 chaises et 2 canapés, à eux d’imaginer ! Certains dessinent des sapins, des coussins d’autres des fleurs, toujours avec beaucoup de couleurs.
Dans un second temps, un autre atelier les invitait à se demander ce qu’ils aimeraient avoir dans leur médiathèque. Une dizaine de cartes sont mises à leur disposition où sont illustrés peluche, bonbon, sac à dos, crayons ou encore jeu de société ! Á chaque image, l’enfant répond spontanément et décide ou non de poser la carte sur un chevalet en bois, lui servant de support. L’atelier se fait en groupe, apportant une certaine dynamique et une convivialité qui plait à chacun.
Les jeux sont ludiques et font participer les enfants qui jouent, dessinent, se projettent et posent des questions. Ces ateliers nous permettent d’échanger avec eux, de connaitre leurs préférences, ce dont ils ont envie ou non.
Pour les Ateliers Gribouilles, nous avons réalisé des affiches qui ont été par la suite accrochées dans la ville de Bischwiller. Nous annonçons l’événement et invitons les gens à venir y participer !
Cette fois-ci, c’est la mise en place de trois petits ateliers autour de la lettre qui les attendent.
Le premier propose les 26 lettres de l’alphabet sous différentes formes typographiques, les enfants sont invités à les colorier, à dessiner.
Le second propose des tampons qui ont été dessinés et creusé dans des pommes de terre. Quelques formes carrées, rondes, rectangulaires puis très vite des lettres qui permettent aux enfant de s’exprimer, d’écrire et de décorer leur feuille à l’aide de peinture.
Enfin, un atelier avec une impression artisanale où chacun est invité à gribouller des petits mots, un message qu’ils auraient envie d’offrir ou de garder pour eux. Des lettres en bois, de la peinture, un rouleau et une presse, permettent de réaliser l’impression; cet atelier a suscité beaucoup d’intérêt et de questionnement autour de la forme de l’objet et de son mode de fonctionnement.
Nous avons fait le choix de proposer ces trois ateliers, pour les plus petits aux plus grands, afin de leur faire découvrir la lettre, sa forme mais aussi l’écriture. Il s’agissait de les sensibiliser et de les inviter à utiliser des textures (pomme de terre, bois, peinture) pour laisser place à leur imagination. Ce travail nous a permis de nous rendre compte des choix de couleurs, de formes mais aussi que beaucoup venaient à écrire des mots pour leurs proches ou encore leurs prénoms. L’expérience fut enrichissante et très agréable à partager !
Nous avons notamment réalisé un objet de médiation pour personnes âgées : « Pas à Pas ». Il s’agit d’un jeu de dame, chacun dispose de 20 pions et doit prendre ceux de son adversaire. Deux lignes blanches ont été dessinées, quand l’un franchit celle de son adversaire, il peut alors retourner son pion et va découvrir un chiffre qui correspond à une question en lien avec la médiathèque. Ce jeu nous permet un échange tout en proposant quelque chose de ludique !
Nous sommes le studio Pop-Up. Nous sommes Camille Goussard, designer d’espace, Guillaume Bretonnet, designer graphique, Valentine Perrin et Valentin Garnier, designers produit. Nous vous proposons de suivre le développement de notre projet dans la bibliothèque du village de Dingsheim en Alsace.
SEMAINE 1
ON OUVRE L’OEIL…
« La découverte du village après un transport fructueux, fût une coupure dans cette semaine vécue en environnement très urbanisé. Comme chez mamie, en arrivant, la sensation que le temps s’est ralenti, que les activités se concentrent à nouveaux sur les besoins primaires. Un lieu entretenu, historique chargé d’histoire par ses maisons alsaciennes à colombage. Ma déambulation progresse tandis que j’aperçois par ici l’église du village, puis la mairie. Je décide de continuer, enfin l’école et la bibliothèque. Nichée à deux pas des enfants, elle offre un cadre idéal, propice à l’enseignement et le loisir. Le bâtiment assez bien entretenu, et en haut de cet escalier: l’espace lecture. Ce lieu si souvent imaginé prend sens à cet instant. Des rayonnages, des catégories, beaucoup de moquette et le coin enfants. Des livres classés de façon assez originale, voire dérangeante, un tapis avec des lettres pour que les enfants puissent se poser le temps de la lecture du vendredi, au final un lieu assez triste et froid. Néanmoins je ressens à ce moment-là une réelle volonté de la part des bénévoles de porter leur structure afin de perpétuer ces échanges. Les idées fusent… La suite viendra vite.« Valentine Perrin
« Nous prenons le bus et passons par les champs, Nous conduisant inexorablement dans une petite ville du nom de Dingsheim. Premiers contacts avec elle, nous arpentons ses rues et apprenons à la connaître : une pharmacie, un coiffeur, un ostéopathe, un tabac, une église, une mairie, un restaurant et un centre culturel qui fait partie de la vie voisine. Nous arrivons à destination: la bibliothèque, située à côté de l’école primaire et maternelle.
La bibliothèque fait de l’œil à la ville. Elle est bariolée des 3 couleurs primaires (rouge, jaune et bleu) et tente à se faire remarquer . Son emplacement est idéal et lui permet d’accueillir chaleureusement les enfants dans son monde autour de la lecture. Son intérieur est lumineux et cosy. Il n’est pas surchargé et propose un coin petit enfance. J’avoue avoir été à la fois agréablement surprise par son charme de petite bibliothèque, tout en légèreté mais déçue par l’aménagement et la couleur blanche omniprésente. Quoiqu’il en soit, je vois en cette ville et cette bibliothèque, un potentiel à exploiter pour faire rêver les jeunes enfants. À la lecture ! » Camille Goussard
« Le bus nous dépose, il fait froid. Dans la ville, personne. Nous cherchons un café, rien. Des maisons, des maisons, des maisons mais des volets fermés. Il fait toujours aussi froid. Soudain, une boulangerie. On rentre. Un café et des croissants après, l’heure du rendez-vous est arrivé. Stéphane arrive, nous échangeons quelques paroles, quelques sourires. Il nous fait entrer.
La chaleur du lieu réconforte, la moquette du sol nous accueille avec tout autant de douceur. Stéphane nous fait visiter en discutant du lieu et des détails à savoir. Le lieu est ni petit, ni trop grand, juste ce qu’il faut. La lumière est diffuse partout et elle nous invite à regarder chaque petit recoin isolé. Les couleurs vivent en paix entre les murs blancs, qui bordent la pièce dans un calme et une teinte bienveillante. La bibliothèque est comme un cocon pour le visiteur : chaud et vivifiant, elle le protège du monde froid et extérieur le temps d’un moment.« Guillaume Bretonnet
« Nous sommes là. Après un léger trajet, de quelques kilomètres, la vue change. Finis la vue des automobilistes, la vue des immeubles.. J’ai l’impression que nous avons voyagé dans le temps ou que le temps, c’est arrêté. Plus aucun bruit ! Et un bol d’air qui sent les terres. Une sensation entre le bonheur d’être seul et la peur de la solitude. La ville est juste à côté, mais cet endroit est une oasis dans le désert !
Bref, nous sommes ici pour la bibliothèque. Petite entrée, un escalier, et on monte. Nous découvrons un bel espace. C’est grand mais très mal exploité. Une impression, comme le village, que la bibliothèque, c’est arrêté dans le temps. Le mobilier, blanc d’origine, a jauni. La signalisation, c’est transformé en hantise. Les enfants ? Un petit espace, avec un tapis d’éveil, mais rien d’autre.. Une impression que le pilier de vie d’une bibliothèque n’a jamais vécue à Dingsheim. Il n’y a aucune vie.. Il faut remédier à cela, il faut donner de la vie dans cet endroit ! » Valentin Garnier
SEMAINE 2
LE STUDIO PREND SES MARQUES EN DESERT RURAL
Le studio a rapidement pris ses marques sur les lieux du projet. Le village atypique de Dingsheim situé au Nord Est de Strasbourg se voit accueillir côte à côte une école, une bibliothèque et un centre socio-culturel. Nous avons rencontré les différents acteurs sur place, lors d’une matinée riche en échanges.
Afin d’engager ses pistes de recherches, Pop-Up a imaginé des outils permettant de rencontrer des usagers et autres acteurs du site et ainsi obtenir de précieuses informations sur leurs habitudes, leurs souhaits, leurs usages et appréhension à la lecture.
LE STUDIO FAIT SA COM’!
Nous avons souhaité mettre toutes les chances de notre côté afin de rencontrer le plus grand nombre, c’est pourquoi le collectif a travaillé sur une communication au travers d’affiches afin de relayer sur le goûter organisé le samedi 17 novembre 2018 à a bibliothèque du village. Celles-ci ont aussitôt été placées dans des points stratégiques du village (mairie, bibliothèque, école, centre socio-culturel, pharmacie). Nous avons par la suite réfléchi à la création de différents outils pour cette rencontre. Ceux-ci attestent de nos trois axes de recherches préalablement établis.
SESSION MISE EN OEUVRE D’OUTILS
Le premier est un « labyrinthe à bille ». Basé sur le tracé architectural du village, son but est de faire jouer la personne pour la faire parler. Elle est invitée à déplacer la bille le plus rapidement possible d’un point de départ à un point d’arrivé (bibliothèque). Ce jeu permet notamment de mettre en confiance la personne à travers un moyen ludique pour ouvrir une conversation et la questionner sur ses habitudes de lectures, ses usages de la bibliothèque… Ce jeu a été adapté pour les enfants puisqu’il existe également dans une version simplifiée.
Le second outil repose sur la dynamisation du récit, ou comment donner envie aux plus jeunes d’accéder à la lecture. L’enfant tire au sort trois cartes sur lesquelles figure un dessin (peluche, enfant, réveil…) et deux cartes sur lesquelles figure une texture particulière (cuir, mousse, papier, sucre…). Après avoir étalé ses cartes, l’enfant invente une histoire avec les éléments qui lui sont proposés. Il invente ainsi le récit de son choix et se laisse aller à son imagination. Il a la possibilité de raconter à travers un dessin ou oralement. Les adultes et notamment les personnes âgées sont invitées à participer en essayant de deviner ce que l’enfant a pu raconter et également de raconter leurs propres anecdotes puisque des cartes présentant des photos leur sont dédiées. Les aînés sont des mines de savoir, pouvoir récolter des récits de leur vie passée est pour nous un trésor qu’il faut perpétuer et exploiter.
Enfin, un dernier jeu permettant de relier un lieu à une activité a été mis en place. Il remet en question les usages de ceux-ci. Vous préférez lire dans une bibliothèque, dans un parc ou encore dans votre salon ? Faite nous en part.
HOP, HOP, HOP, ON PEDALE JUSQU’AUX USAGERS
La rencontre avec les usagers a eu lieu ce samedi 17 novembre, après une heure et demie de vélo laborieuse le collectif a pu arriver sur les lieux. Pendant deux heures, nous avons échangé avec les personnes du village en testant nos outils. Une dizaine de personnes d’âge variable a répondu à notre appel. Le résultat est à la hauteur de nos espérances puisque nous avons recueilli de précieux témoignages et avons pu appréhender les comportements des enfants et des personnes âgées dans le contexte. Le studio repart donc sur ses différentes pistes afin de les développer et d’en dégager une principale.
SEMAINE 3
AU TRAVAIL!
Les designers n’ont pas chômé ces derniers jours, réalisation d’un brainstorming, développement des pistes, premières maquettes d’intention…
Le studio a pris le parti-pris de conserver cette lenteur agréable qui caractérise le village mais également de dynamiser la bibliothèque afin d’en faire un point de rencontre central. Proposer des services complémentaires et réorganiser l’ensemble de l’aménagement intérieur afin d’en faire un lieu où l’imaginaire prend vie, où les enfants peuvent évoluer dans une atmosphère fantastique remplie de lutins maléfiques et autres arbres magiques. Proposer du rêve aux plus petits et un espace de discussion et de détente pour les plus grand grâce à la mise en place d’un comptoir qui propose des boissons.
Rassembler et faire déplacer petits et grands voici notre objectif!
L’arbre est l’élément central du projet, à la base de la vie il guidera l’usager dans son périple. Se développant petit à petit avec son propre univers, s’étendant à toute la bibliothèque puis au village et à la communauté de commune. Les Ding-Dings, petits lutins au caractère particulier se baladent ici et là dans la bibliothèque et dans la ville. Ils ont des pieds pointus et se distinguent par le chapeau différent.
Le studio a eu l’occasion de rencontrer des membres du réseau Ko’libris afin de présenter l’avancer des recherches à mi-parcours. Cette discussion ouverte sur la suite du projet nous a permis de rebondir sur certains points qui n’ont pas assez été pris en compte ou pas judicieusement exploités. Une tasse de café et c’est reparti, on fait le point, on réorganise les idées, les objectifs, l’idée principale, la bibliothèque doit avant tout être attractive.
SEMAINE 4
LE TEMPS PASSE VITE…
Une nouvelle semaine s’offre à nous. On affine l’idée principale, celle d’un arbre placé au centre de la bibliothèque qui s’étendrait dans le bâtiment quitte à déborder, s’introduire dans les moindres recoins… Un réaménagement de l’espace dans lequel l’espace adulte devient l’espace enfant et inversement.
Un univers se créé, un arbre, des champignons, de la verdure, des textures naturelles…. Notre imagination déborde de scénarios tous plus fous les uns que les autres. On crayonne, peint, découpe… Toute la bibliothèque est amenée à changer afin de se parer de notre univers conçu pour l’occasion. Un bar est proposé, d’autres services sont à venir.
Sur cet arbre aux souvenirs venez chercher des livres classés coup de cœur par nos bénévoles, des souvenirs et des graines pour embellir et profiter pleinement de votre potager et de votre par terre de fleurs.
Tout le collectif met la main à la pâte afin de vous faire entrer dans cette atmosphère si particulière. Il faut à présent penser aux structures, aux textures, à la place des enfants dans ce cadre et à leur pré lecture. Pourquoi pas jouer sur les textures des champignons afin de trouver un système pour classer les livres? Ou alors un tuyau qui traverse le lieu et qui n’est accessible qu’aux enfants? Un lieu secret, caché des regards où l’imaginaire exulte, crapahuter un peu pour lire son livre dans un endroit fantastique. Pour les plus petits, découvrir le monde par le toucher, en évoluant dans un environnement qui engage la lecture.
Un livre ? LE livre.
Dans le choix d’un livre, la couverture est très importante, en effet Théo prend soin de toucher le livre, et d’aller jusqu’à en caresser les pages. Une première lecture se fait automatiquement lorsqu’un livre plaît à l’enfant, l’illustration est très importante. Lorsqu’un livre plaît à Théo, il le garde près de lui et le compare aux autres. Il y a beaucoup d’hésitation dans le choix d’un livre
A la découverte de Betschdorf
Le collectif Modulesen s’est rendu mi-Novembre à Betschdorf, commune du Bas-Rhin, connue pour ses poteries en grès au sel.
Mais ce qui nous intéresse, c’est plutôt la bibliothèque municipale. Au centre de la commune et chère à ses habitants, elle souffre malheureusement d’un manque de place et d’un manque d’animations. Proposant plusieurs services au même endroit, dans l’ancienne Mairie, le lieu ne demande qu’à être redynamisé. C’est ce que nous raconte Martine, bénévole chargée de faire vivre la bibliothèque plusieurs fois par semaine.
En effet, Betschdorf regroupe plusieurs communes alentours et la bibliothèque accueille ses habitants et plus particulièrement les enfants des écoles, du périscolaire, en proposant des ouvrages divers, de tous âges, des CD des DVD, mais également un point pôle emploi afin d’aider les habitants sans emploi.
Aussi, le lieu est divisé en trois salles, dont une sert à la commune afin d’organiser des rencontres entre les habitants après des cérémonies, ou autre manifestation. Il y a donc la question de la cohabitation entre lieu de fête et lieu de lecture qui se pose.
L’espace de la bibliothèque de Betschdorf a donc vocation à accueillir tous les habitants, afin de les aider, de les divertir ou encore, simplement de créer des liens.
SEMAINE 1
Nos premières impressions…
Se lever tôt, prendre un train et partir. Arriver après un voyage d’un certain temps dans une petite gare. Marcher, découvrir une ville et ses bâtiments. Apercevoir la montagne colorée par l’automne. Traverser un parc et passer sous un rempart historique. Arriver à la médiathèque et rencontrer les premiers habitants. Voir des enfants qui joyeusement sortent et entre de l’espace avec des livres en main. Prendre conscience de l’histoire du lieu par les bâtiments et les discutions. Être émue par la sincérité d’un témoignage. Partir explorer la ville, se perdre dans des petites et belles ruelles. Tendre l’oreille et entendre parler alsacien et allemands aux angles des rues. Apprécier l’attention portée par les Alsaciens à nos sollicitations. Courir repartir prendre le train avec déjà l’idée en tête de revenir poursuivre cette découverte.
Laure Rey
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Ce nouveau paysage m’accueille sous un temps glacial
La déambulation se fait sous les claquements de dents
Les maisons typiques se dressent sous mon regard admiratif
L’accent des habitants chantonnent
Les Alsaciens se montrent chaleureux et attentifs
La douceur des mélanges de saveurs font danser mes papilles
Des rencontres égaies cette journée
Laissant un doux souvenir de la ville de Wissembourg
Julia Veljkovic
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Nous voila arrivée à Wissembourg, découvrant un ville calme avec beaucoup de charme. De la gare jusqu’ à la médiathèque, on marche, on observe les paysages. Nous voilà arriver à notre point de rendez-vous, une médiathèque sublime située dans la nef d’une ancienne Église, avec une grande hauteur sous plafond et de grands aménagements pour les enfants. Cependant l’espace adulte ne donne pas envie de prendre du temps pour lire un livre. Nous partons en déambulation dans la ville, de maison en colombage en maison en colombage on perçoit une ville ancrée dans la tradition et le respect des cultures.
Léa Vincent
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SEMAINE 2
Une partie du collectif est déjà de retour ce mercredi 14 novembre à Wissembourg!
Au programme, nous visitons les différentes salles de la Nef, nous observons les enfants évoluer dans la médiathèque en quête d’un livre. En fin de matinée, nous avons rendez-vous à la Maison des Associations et des Services, pour découvrir dans le large tissu associatif de la ville quels acteurs œuvrent en faveur des tous jeunes et des seniors. En parallèle, un premier prototype de l’une de nos idées est en cours de réalisation. « À toi de raconter » pourrait se définir comme un livre-exquis, support de la création collective d’une histoire entre différentes classes de la petite enfance et des seniors de la ville. Ce principe sera testé lors de notre prochaine visite!
Les P’tites Dégourdies
Le jour du teste du livre-exquis est arrivée !
Une journée chargée en rencontre nous attend. La finalisation du livre, support de la création de l’histoire, nous a déjà fait prendre conscience d’éléments à améliorer dans les choix formels (matériaux, illustrations…) afin qu’il puisse s’adapter à tous les participants. Notre première intervention dans la micro-crèche Les Marmottes en Herbes, confirme ces pressentis. Même si le livre et l’histoire ne sont pas adaptés à la tranche d’âge, les enfants prennent plaisir à manipuler et fixer les illustrations. De retour à la médiathèque, nous faisons le point en échangeant avec Audrey Impedovo, responsable du lieu, afin de voir comment faire évoluer et adapter le principe de base. Une nouvelle piste se dessine et elle continue de prendre forme lors de notre rendez-vous à l’Abrapa avec Angélique Schmitt, la responsable de l’association. De cette rencontre naît la volonté d’organiser à la médiathèque, un atelier intergénérationnel entre un groupe de résident et des enfants de l’école primaire Wentzel, autour de l’idée repensée du livre-exquis. Après, les premières démarches d’organisation de cet évènement, la journée se termine avec notre passage dans une classe de l’école maternelle Maria Leszczynska puis dans une autre de l’école primaire Wentzel. Là encore, ces temps de rencontre et d’animation du livre-exquis avec les enfants nous apprennent beaucoup de choses. Nous repartons avec pleins d’idées en tête !
Les P’tites Dégourdies
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SEMAINE 3
Des nouvelles de notre aventure Wissembourgeoise !
Le projet suit son cours, ce vendredi dernier nous avons fait une présentation de mi-parcours à la représentante de notre commanditaire (La Bibliothèque départementale du Bas-Rhin). La préparation de ce temps de rencontre fut l’occasion de faire le point sur nos pistes de recherches. Parmi nos intentions, une plus forte que les autres, fédère l’ensemble : l’envie de raconter des histoires, des récits de toutes sortes s’adressant à des personnes de tous âges. Et si demain, nous créions un festival pour raconter de toutes parts ces histoires ? Des dispositifs sont à imaginer, certaines idées ont déjà germé, il n’y a plus qu’à écrire la suite !
Les P’tites Dégourdies
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SEMAINE 4
Une nouvelle semaine bien remplie !
Ça y est, nous voilà bien lancé dans la réalisation et la mise au point de nos intentions. Ce mardi une partie du collectif s’est rendue à l’école Wentzel dans une classe de CP pour animer un atelier graphique en lien avec les légendes. Les dessins produits par les enfants vont s’inscrire dans le développement de la communication graphique du festival. En attendant, on finit de mettre au point le livre pour l’atelier du vendredi autour de la légende locale du Hans Trapp et du Christkindel. Ce moment de partage entre enfants et séniors s’annonce riche en émotions !
Un beau moment de partage
Ce vendredi matin s’est déroulé comme convenu l’atelier de rencontre intergénérationnelle autour de la légende du Hans Trapp et du Christkindel. Cinq résidents de l’Abrapa sont venus en compagnie de Mme Schmitt à la rencontre des enfants d’une classe de CP bilingue de l’école Wentzel. L’atelier a commencé par un temps de récit des souvenirs d’enfance, de la légende à la période de Noël. Les enfants ont ensuite à l’aide des résidents, reconstituer l’histoire en dessinant les différents personnages et éléments du récit. Grâce à la participation de tout le monde, les illustrations ont pu retrouver leur place dans le grand livre ! Un grand merci à tous et en particulier à Mme Rupp, enseignante de la classe, et Mme Schmitt responsable de l’Abrapa, pour avoir rendu réalisable ce beau moment de partage.
Les P’tites Dégourdies
L’équipe et les acteurs
L’équipe est composée de 4 étudiants designers : Gwenn, Valmira, Mathilde & Jean. Nous avons été missionnés par la la BDBR (Bibliothèque Départementale du Bas-Rhin) pour repenser l’accueil des “bébés lecteurs” dans la médiathèque de Seltz. Marion Loeffler (Directrice de la médiathèque) est notre interlocutrice pour ce projet.
1er jour sur le terrain
Nous avons découvert notre “terrain de jeu” pour trois mois, la médiathèque de Seltz, le vendredi 9 novembre. Marion et Raphaël nous on fait visiter leur lieux de travail, puis nous nous sommes baladés librement pour prendre des photos et des mesures… Après cette déambulation, nous avons tous les quatres partagés nos premières impressions. L’espace nous a paru accueillant, chaleureux, vivant mais plutôt mal exploité.
Marion et Raphaël organisent deux événements par mois: “y’a qu’à conter” le samedi et “les bébés lecteurs” le mercredi. Or, l’espace dédié à cela nous paraît vraiment trop étriqué, peu moderne et par conséquent pas très attractif.
Vendredi après-midi, nous nous sommes concentrés sur la prise de contact avec les différents acteurs sociaux de la ville. Nous avons d’abord rencontré Mandy l’animatrice de l’ÉPHAD puis nous sommes allés à l’école élémentaire puis maternelle de Seltz. Le but était d’informer de notre présence à Seltz, et de solliciter leur participation à notre atelier de médiation.
Outil de médiation
Notre outils de médiation prend la forme d’un conte interactif, il se nomme “Lilou et ses amis”. Nous avons créé 4 personnages, chacun prend place dans un lieu d’intérêt de la ville (la mairie, l’ÉPHAD, les écoles et la médiathèque). Nous avons testé notre outils lors d’atelier avec des classes de CEP/CE1, moyenne et grande section (bilingue/monolingue). Le but était de récolter des informations sur les habitudes de lectures des enfants. En parallèle nous avons étudié les déplacements des usagers de la médiathèque à l’aide d’une carte.