En cette fin de semaine, Le poulp’ passe aux tests concrets dans la bibliothèque ! Sus aux espaces perdus, aux affichages sauvages et aux faux airs de salle d’attente ! Oui à la clarté des infos et à l’autonomie d’usage, à la logique et à l’optimisation !
Pour commencer, ce sont les canapés de l’entrée qui vont bouger : il faut les intégrer dans la section livres, pour créer des espaces de lecture qui sont i-ne-xi-stants. Ensuite, les revues ; terminé, le coffrage de la presse. Cachées derrière l’escalier, elles seront désormais proches de l’entrée pour inciter les visiteurs ponctuels à engager la lecture. Le bureau des prêts déménage aussi : lui qui trônait au beau milieu de la « moitié » de la bibliothèque, n’a plus de raison de s’y trouver puisque cette section est révolue avec l’homogénéisation de l’aménagement. Il se situe désormais en fin de parcours lorsqu’on quitte la médiathèque; cette mesure va de pair avec le transfert des revues et des nouveautés vers l’entrée. Personne n’aura peur que l’on vole les documents, le bureau sera garant des emprunts à proximité de la sortie… logique. Un petit carnet est laissé dessus pour recueillir les impressions des lecteurs, et les réactions n’ont pas tardé : le déplacement des meubles est constaté et salué.
Hop’, direction le hall du château pour faire bouger la com’ et la signalétique ! Au placard les doublons d’affiches, les prospectus périmés, chacun doit avoir son espace d’affichage. Remettre un pied d’égalité dans la transmission d’infos aux visiteurs, voilà le but, et pour ça, le poulp’ est armé de Tesa et d’épingles. Avec cet incroyable matériel, les tracés de zones « privatisées » d’affichage fusent sur les parois menant aux escaliers. Les encarts fléchés sont aussi mis en valeur avec des bandes fluo, et les infos, classées, réparties et hiérarchisées. Le responsable de l’école de musique n’en revient pas, il a le droit de faire la com’ de sa section en bas comme les autres…. Une première, qui s’est bien faite attendre.
En quittant les lieux, des dispositifs signalétiques sont testés en ville et aux abords du château. Des tracés à la craie permettant aux habitants et visiteurs de retrouver le chemin du centre culturel. Bien entendu, les logos du château sont tracés exactement aux points de croisement des flux que nous avions relevés grâce à notre outil cartographique précédent. Là où les bi-mâts indiquant le château se trouvent, de nouvelles indications remplacent le fastidieux « cinéma-école de musique-musée-château » ; on teste « Centre Culturel des Rohan », « Château culturel » et « château des Rohan ». Un format affiche est aussi testé aux deux abords principaux de la ville, pour étendre la communication des activités.. lui qui a aussi servi à simuler, par un procédé de perspective illusoire, un calicot déroulé le long de la façade aveugle à l’entrée du château.
Dans l’ensemble toutes les interventions sont validées et constructives, le retour est bon (« merci beaucoup » a dit la vieille madame). Fin de la fiction, le poulp’ passe à l’action définitive; à la semaine prochaine !