Le Poulp’ est retourné sur le terrain vendredi matin (13/11), avec l’intention de mieux cerner les besoins des habitants et des employés du centre culturel. A l’échelle de la ville, et du bâtiment en lui-même, que mettre en place pour la communication du site ? Comment faire transparaître les fonctions de ce centre ? Comment améliorer l’ergonomie des espaces ?
Pour y répondre, Le poulp’ a mené l’enquête au marché et dans les rues du centre, puis dans le château. Au menu, une carte de la ville permettant aux interrogés d’indiquer leur cheminement habituel dans la ville, et s’ils connaissent le centre culturel, quelles voient ils ont l’habitude d’emprunter. Le poulp’ vise en fait à trouver les points de croisement les plus fréquents, là où le plus de chemins se superposent, pour établir une stratégie de communication dans la ville. En effet, mise à part un panneau d’information générale, aucune com du château n’existe et c’est à peine si l’on trouve le chemin y menant.
Dans un même temps, à l’aide d’un marker et d’un tableau comportant un nouveau logo représentant le château, le poulp’ a demandé aux personnes qu’il a rencontré de qualifier le centre culturel de manière spontanée. Plusieurs de nos hypothèses ont été confirmées : celle du manque d’accueil et de signalétique au sein du château, celle du manque de communication dans le centre-ville sur l’emplacement et sur les activités du site, et le sentiment de distance vis-à-vis de la programmation du cinéma. Le poulp’ relève aussi les interrogations au sujet de l’utilité du musée.
Est venu le temps de se concerter avec Eric Giessenhoffer sur les résultats de l’enquête. Le poulp’ vise juste : Eric donne l’opportunité de concrétiser une demande possible du centre culturel envers la mairie. Il s’agît, dans un premier temps de mettre en place deux à trois « sucettes » (dispositifs de pub/com) en ville, et ainsi de propager l’identité et les informations propres au château, dans Mutzig et aux endroits stratégiquement définis par le poulp’. Dans un second temps, des calico (ou grands formats verticaux) peuvent être réalisés : c’est une hypothèse crédible et cohérente avec le budget. Ils seraient soit de format lampadaire et disséminés en ville, soit un grand, qui est l’idée la plus soutenue, qui serait déroulé le long de la façade aveugle de la tour Nord-Ouest. Par ailleurs l’idée d’un espace d’accueil signalétique, peut-être ne consistant qu’en un panneau, des directions et des présentoirs, est aussi validée. Pour réaliser toutes ces interventions, le poulp’ n’a pas le choix, il doit créer une vraie charte graphique au lieu, pour pouvoir la décliner et faire changer de dimension ce lieu plein de potentiel.
Avant de partir, le poulp’ relève de nouveau des détails de matériaux et de graphismes, les couleurs,etc présents sur place… et s’interroge sur l’aménagement du rez-de-chaussée de la bibliothèque : les 38 étagères sont du côté de l’escalier le moins accessible, alors que l’autre côté est uniquement parsemé de canapés comme dans une salle d’attente. Peut mieux faire ?