Expérimentation
– Jeudi 10 octobre 2019 –

Après avoir pu appréhender le terrain avec Pauline Desgrandchamp lors des parcours à l’aveugle, chaque binômes réalisent des dispositifs. Sous les conseils de Pauline nous nous sommes réparti en trois modules: 

• Composer des sons pour composer un chemin
• Le son comme outil de médiation
• Le son comme une installation

 

Camille et Pauline après avoir rencontré Pauline Desgrandchamp et avoir montré leur travail de réflexion autour du campus Universitaire, ont pu faire évoluer leurs démarches et expliquer leur prochain travail autour d’une cartographie sonore fictive qui mettra l’utilisateur dans la peau d’un personnage. Cette cartographie suivra l’histoire de 3 personnages et prendra en compte les sons réels du terrain de la Neustadt, un scénario et peut être des musiques faisant écho à l’ambiance de l’histoire. Ainsi, par la suite, elles ont pu prendre d’autres enregistrements sonores (Bruits de voitures, porte qui grince, bruits de pas sur des feuilles…etc) dans le campus universitaire et aux alentours dans le quartier de la Neustadt, pour pouvoir s’en servir par la suite.

Dans un premier temps, Gwenn et Jean ont réalisé comme première expérimentation une installation pour une écoute augmentée afin de capter des bruits environnant de façon précise. Un bout de tuyau, des tasseaux, un cône de signalisation et un peu de bricolage forment ces dispositifs d’écoute. Cependant ces essais ne sont pas concluant, l’augmentation n’est pas assez efficiente et il y a des perturbations auditives dû au vent qui s’engouffre dans les tuyaux. Ils établissent donc avec Pauline Desgrandschamp comme soutien un nouveau module d’écoute à mettre en place lors de notre prochaine rencontre. Nous décidons donc de créer “ des portails vers l’ailleurs“, afin d’inviter les gens dans d’autres lieux à l’aide de leur propre signature sonore. Au cours des prochaines semaines, ils vont développer cette idée de signature sonore afin d’établir des dispositifs autour du Palais Universitaire.

Deuxième séance avec Pauline, Adèle et Léa teste aujourd’hui comment elles peuvent récolter du son. Par des installations et des objets, Adèle et Léa observent et surtout écoutent. Premièrement, le casque à son, comme son nom l’indique un casque qui amplifie les sons de certaines directions. Par la suite, la collerette, un dispositif qui rend aveugle et qui amplifie en même temps le son environnant. Puis un Labyrinthe de mots, il s’agit d’un tuyau où l’on peut communiquer sans voir la personne que nous avons de l’autre côté. Cette piste va être approfondit par Adèle. Et enfin, ma balade de mots, un plateau pour retranscrire sa balade comme une histoire. Cette fois c’est Léa qui va s’approprier ce principe pour la suite.