Retranscription
– Lundi 8 octobre 2019 –


Suite à notre visite du jeudi 03 octobre, et après avoir établi un premier axe d’entrée en matière sur le terrain, nous réalisons une première cartographie de cette balade à l’aveugle. Chaque binôme réalise une carte sensible de ses impressions et émotions lors de sa balade. À l’aide des enregistrements de la semaine passée, il s’agit maintenant de se replonger dans son parcours sonore… Entre émotions et sensations nos ressentis ne correspondent pas toujours à la réalité du chemin effectué par notre guide.

Cette carte pour Camille et Pauline représentait ainsi, leurs divers ressentis lors de leur déambulation les yeux bandés en faisant appel à leur 5 sens tels que l’ouïe, l’odorat et le toucher. Cette cartographie en 3D est composée de sentiments tels que la peur, la confiance en l’autre, et où l’imagination est présente. Camille s’est surtout repérée grâce aux éléments sonores et à la perception haptique, ainsi que le toucher. Les écorces des arbres paraissaient plus agressives, et les épines des pins moins agréables et amplifiées au toucher. Quant au son, elle essayait de se concentrer sur la provenance, et parfois les échos des travaux la perturbaient. Pauline a ressenti majoritairement un sentiment de stress et était perdue dans ses repères.
Mais elle avait l’impression sans cesse qu’un obstacle allait arriver en face d’elle instinctivement.

Ainsi, Jean dans sa perception cherche à identifier comment il s’oriente grâce aux sons et à ses impressions, quant à Gwenn, il y décrit majoritairement ses sensations olfactives dans les bâtiments de l’Université, odeurs de cigarettes, café… Cette carte sensible retrace donc ces sensations à l’un et l’autre. Dans un second temps à l’aide des consignes et des orientations données par Pauline, nous commençons la réflexion et la réalisation de premières actions que nous mèneront au sein du Palais universitaire enfin d’augmenter l’expérience des balades passées.

 

Pour retranscrire leur parcours, Léa et Adèle utilisent le plan du Palais universitaire et superposent des couches de calque pour comparer le trajet ressenti et réellement effectué. À l’aide d’un crayon violet Adèle retranscrit son chemin, loin de celui que Léa lui a fait faire… “Ma perception de l’espace a été très perturbée et à mis longtemps avant de se mettre au point…”. Léa, au crayon bleu, pour sa part a réalisé un parcours quasi sans faute “ j’avais l’impression de savoir tout de suite où je me situais dans l’espace puisque j’avais déjà pris conscience de mon environnement..”.