Deuxième semaine, nouvelles rencontres, nouvelles observations.
Et si la vision du feu n’était qu’une question d’éducation ?
Voici ce que nous avons évoqué avec le brigadier Thomas Roeckel lors de notre rencontre. Nous nous sommes donc rendus au poste de police de Hautepierre pour découvrir les faits et événements concernant le feu dans le quartier. Nous avons premièrement abordé le sujet du nouvel an dont nous entendons beaucoup parler en Alsace. En effet, c’est un quartier mouvementé en cette période. Feux d’artifices, pétards et incendies fusent durant la nuit du 31 décembre. Le tout génère des relations conflictuelles entre les jeunes et les forces de l’ordre.
Ces pratiques sont perçues comme des traditions pour certain, des jeux pour d’autres. Nous avons également appris que la tranche d’âge la plus concernée était les jeunes de 12 à 15 ans.
De plus, le quartier de Hautepierre énumère quelques voitures et poubelles brûlées tout au long de l’année. Le feu occupe alors une place destructrice et parfois violente.Les interventions de la police et des pompiers peuvent devenir régulières. La prévention et la sécurité étaient les principaux thèmes mentionnés lors de cette rencontre.
Ces confrontations et tensions pourraient-elles être évitées ? Et si le thème du feu était abordé dès le plus jeune âge ? Pourrions-nous changer des habitudes en enseignant certaines pratiques du feu ? À l’école du feu par exemple ?