« Création outil de fiction du quartier »
Jeudi 07 Novembre
Dans notre phase exploratoire du terrain, Laure et moi-même avons cherché, au travers d’un atelier, à imaginer à quoi pouvait bien ressembler le quartier et ses habitants dans plusieurs dizaines d’années. Nous avons donc créé un outil de fiction, qui se présente sous la forme d’une cartographie simplifiée du quartier pour permettre aux habitants de se repérer facilement.
Cette cartographie fonctionne avec un répertoire d’illustrations simples imprimés sur rhodoïde et répartis en quatre grandes catégories identifiées par un code couleur:
-Les activités en bleu
-l’alimentation en vert
-L’aménagement en rouge
-les ressources énergétiques en gris/vert
Un vingtaines de cartes différentes on été conçues pour cet atelier, Sur celles-ci figurent des concepts plus ou moins élaborés afin de laisser libre à l’interprétation de chacun. On espère augmenter nos typologies en fonction des premiers tests. Les habitants sont invités à placer les cartes rhodoïde sur la cartographie afin de créer leur quartier utopique. L’outil est donc un support déclencheur de récits de fictions.
Nous avons testé cet atelier le jeudi 7 novembre dans l’après midi avec des passants de la rue Watteau dans un premier temps puis à proximité l’école. Ce premier test nous a permis d’identifier les points forts et les dysfonctionnements de l’outil.
Ce que l’on a pu observer, c’est que nous n’avons pas réussi à activer notre atelier avec les adultes que nous avons croisé. Les plus curieux n’ont pas joué le jeu des cartes et nous retrouvions souvent les mêmes discours sur la saleté, les squats dans le quartier et les soucis quotidiens dont nous avions déjà eu écho plusieurs fois auparavant.
Cette principale difficulté nous à permis de prendre conscience de deux choses :
-La première, c’est que ce type d’outils doit être activé dans un cadre précis avec un public défini.
-La seconde, c’est que les adultes peinent à se dégager de l’image actuelle de leur quartier et de leurs galères quotidiennes.
Il nous semble donc plus pertinent d’activer cet outil avec un public d’enfants, car ces derniers ont une vision différente ce celle de leur parents. De plus, instaurer un contexte de fiction nous apparaît plus facile avec des enfants.
Suite à cela, nous avons pris rendez-vous directement avec la directrice de l’école Léonard de Vinci afin de re-tester l’outil dans une ou plusieurs classes, idéalement entre CE2 et CM2.
Nous ne manquerons pas de vous faire part de nos nouvelles observations, en attendant, nous poursuivons d’autres ateliers.