Le zootrope est un jouet optique inventé simultanément en 1834 par William Georges Horner et l’autrichien Stampfer. Se fondant sur la persistance rétinienne, le zootrope permet de donner l’illusion de mouvement.
Chronologiquement, le zootrope se situe entre le phénakistiscope de Joseph Plateau (1832) avec son disque percé de fentes et tournant devant un miroir, et le praxinoscope d’Émile Reynaud (1876), avec son système de miroirs à l’intérieur du tambour permettant la perception plus nette d’un mouvement sans obturation.
On peut voir à la Cinémathèque française un zootrope de démonstration décomposant le mouvement du vol d’un oiseau en volume. Il y en a également deux à la Cinémathèque royale de Belgique et un autre à la cité des sciences et de l’industrie de Paris.
Francis Ford Coppola et George Lucas ont baptisé leur société de production, American Zoetrope (Zoetrope Studios), en hommage à cette machine qui est à l’origine des recherches de Thomas Edison, qui menèrent en 1891 à la création de la première caméra, le Kinétographe et du tournage des premiers films du cinéma : « Cette idée, son germe, fut ce petit jouet nommé Zoetrope. »
Aujourd’hui nous avons du faire une histoire en pâte à modeler sur le thème de la rencontre. Nous avons donc construit deux bonhommes de neiges que nous avons fait se rencontrer sur le principe du zootrope. Ensuite nous l’avons tester grâce à l’installation, ou une lumière qui éclaire par partie le plateau et recréer donc l’histoire continuellement.
Voici donc le résultat final:
Et ici notre idée pour améliorer et rendre plus accessible le procédé.
Ce serait donc une boîte avec les fentes, le miroir et une manivelle sur le côté ce qui permettrait d’avoir une main libre lors du fonctionnement, on regarderais donc à travers la fente et on tournerais la manivelle ce qui mettrait en route la succession d’images et le son.
Alanah-Charlie Spies et Léa Sommer