Illkirch-Graffenstaden, compliqué par sa prononciation (Je mets au défi toutes personnes non Alsacienne à le prononcer du premier coup), est une petite ville située en périphérie de Strasbourg où nous avons passé une bonne partie de la journée à arpenter ses différents paysages et différentes ambiances, avec un moyen de transport bien commun par ici : Le vélo !
Au fur et à mesure de ce parcours de nombreuses choses s’offrent à nous : Une diversité incroyable de paysages mais tout de même communs . Je citerai par exemple de vastes champs de maïs, de denses forêts humides, d’immenses plans d’eau et des petits chemins de campagnes plutôt bien entretenus . Tous ces vastes espaces bordés bien évidemment par de belles interventions humaines … D’énormes exploitations agricoles, des résidences pavillonnaires, des voies routières, des zones commerciales et j’en passe .
Il est vrai que grâce à cette magnifique météo propice aux promenades des odeurs d’humus demeurent bien présentes. On y ajoute une sensation d’humidité permanente et de nombreuses images qui demeurent grisées . Ce qu’il y a de déconcertant c’est que nous passons en un rien de temps d’une nature omniprésente à des odeurs de « pots d’échappement », des bâtiments posés côte à côte avec comme supplément un petit bruit d’autoroute en musique d’ambiance .
Ce que je retiens mis à part ces diversités de paysages, d’odeurs et de bruits c’est par dessus tout le sentiment d’oppression et de solitude constante … Une ville fantôme .