C’est une bulle qui s’enracine dans Illkirch, bien cachée, presque secrète. Elle prend sa source dans une volonté de se rapprocher de la Nature et s’empare de l’anonymat des sons machiniques.
Nous voici dans les jardins familiaux.
L’opposition entre l’identité et l’intimité des jardins et l’anonymat des activités périphériques , est notre focus.
Nous voulons montrer ce lieu comme une parenthèse dans la ville, tant géographique que temporelle. Cette cellule trouve son identité par ses interférences avec le terrain. Son identité se modèle grâce à diverses variantes : localisations des sources d’eau, météo, bruits de l’autoroute, bruits industriels (camions, soufflerie d’usines…), bruit du cable electrique, vie des usagers (passage, interaction, activité), fréquentation, production agricole.
Nous utiliserons ces paramètres comme outils de guidage de la promenade. Ne pas suivre une direction géographique mais sonore. Repérer par le son.
Ainsi la promenade se veut comme un repérage de sons, une succession linéaire de signes qui n’indiquent
pas une position géographique mais une chronologie de son. Alors nous traduiront ces partitions.