Comment les espaces verts de la ville de Strasbourg pourraient faciliter la rencontre en temps de pandémie ? Comment en faire, par le design, des espaces propices à de nouvelles modalités d’échanges et relever les défis écologiques, sociaux et démocratiques de demain ?
Le 16 mars 2020, la population française est confinée, limitée dans ses déplacements, contrainte pour le bien de tous aux autorisations de sortie, à la limite des 100 km et encore aujourd’hui aux gestes barrières et au port du masque. Protectrices, nécessaires, ces limites ont néanmoins ébranlé nos modalités relationnelles et sociales. Le projet Rencontre(s) initié avec les étudiants de 1ere année propose d’imaginer le monde d’après, d’observer et dialoguer avec les usagers, de co-créer nos espaces de rencontre, d’imaginer un espace social et de repenser le bien commun.
Avec des outils de consultation et ou de co-conception, les étudiants de l’In Situ Lab sont allés à la rencontre des usagers, récoltant avis, donnés et autres éléments d’un design participatif, prospectif et situé. Au cours des 6 semaines de projets, l’accent a été mis sur les outils de dialogue, les considérant comme le premier design d’une possible rencontre. Les projets et prospectives qui en découlent sont issus des temps d’enquête menées in situ, de l’arpentage des parcs et jardin, des paroles récoltées auprès des habitants de Strasbourg, véritable co-créateur de projet ancré sur le terrain.
Une proposition de Gwenaëlle Plédran, Éric Menault et Bruno Lavelle.