Au restaurant fast-food, 9h30, deux jeunes (quatorze ans) se retrouvent pour démarrer la journée. Il accepte d’interroger les usages de la carte d’identité, objet qui incarne le cadre collectif. J’énonce la réalité utopique suivante :
« — Dans 5 ans, une nouvelle carte secondera notre carte d’identité.
— C’est vrai, ça va exister ?!
— Oui, et nous allons la créer maintenant. »
Après avoir exprimés des situations d’espace public, les deux jeunes m’observent à réaliser la seconde étape, qui est de remplir ma nouvelle carte personnelle. Pour briser le frein de la « page blanche », je réalise l’exercice à parti d’un des constats. je l’a nomme la carte « tous pour un ». « À votre tour », dis-je et ils se précipitent sur les éléments disposés sur la table.
Les cartes dégagées : la carte « amis nombreux », pour un accueil moins indivdualisé dans les commerces. La carte « fait-pas le malin », pour repousser les agresseurs pendant en soirée.