« Le programme de spectacle vivant, dans la forme qui semble avoir été adoptée par la majorité des institutions culturelles, est-il adapté à une politique de médiation culturelle ? »
Pour ma part je vais me servir de ces deux jours pour, à travers différentes expériences en public, questionner le report de chacun à l’univers du spectacle vivant et mesurer l’influence qu’ont les supports de communication dans le choix des lieux de spectacles et des événements. C’est parti pour une journée de pêche, en espérant que ça morde !
Expérience 2 //Varier les supports
Où : Place Kleber
Quand : Jeudi après-midi
Qui : Le public le plus large possible.
Outils : Un même programme avec la même identité, mais dans des formes différentes. Un journal, un programme A5, un poster, une pochette surprise, un format de poche. 10 exemplaires min par format. Je les distribue aux personnes assises sur la place.
Déroulement :
— Phase de contact « Bonjour le programme du théâtre X vient de sortir, servez-vous et choisissez votre format ! »
— Récolte des réactions, accompagnement dans le choix.
Objectifs :
Voire si le public est naturellement attiré par le format classique. Tester des nouvelles formes de format, voir comment elles sont reçues.
« – Mes parents préfèrent que je réussisse mon bac pro que genre, je galère, en général, et que je ne trouve rien quoi !
– Moi mes parents ont trouvé que c’était déjà bien que je fasse un bac pro ! »
Postée à la cantine du lycée Le Corbusier à Illkirch-Graffenstaden, j’aborde et occupe les élèves qui attendent dans la longue file d’attente pour aller manger. Je leur propose de tirer au sort une carte métier et de m’en faire le portrait robot. Métiers courants/stéréotypés ou métiers au noms obscurs demandant de l’imagination, tous sont prétextes à l’ouverture au dialogue sur la thématique de l’orientation, la recherche d’informations liées aux professions…
Il semblerait que nous partageons des idées communes ! Intervention à venir à l’école ste madeleine ?
« Ah ouais , ça soulage les jambes lourdes en tisane ?! » Dit Bernardo qui n’avait jamais prêté attention aux plantes de rue jusqu’à maintenant