Nous voici arrivés de pied ferme jeudi matin au portes du parc de l’Orangerie. Accès très difficile à cause de l’organisation du rallye automobile, le brouillard dense n’arrangeant rien. Le parc nous accueille alors dans une ambiance brumeuse, de petites traces de vie nous indiquent qu’on échappe de peu à la ville fantôme.
L’orangerie, plus grand parc de Strasbourg, contient :
– Le pavillon de Joséphine, la femme de Napoléon.
– Un petit zoo.
– Un restaurant semi-gastronomique.
– Le jardin des essais.
– Le kiosque « Livres en liberté ».
– Le bowling.
– Un espace fitness.
Au kiosque nous avons rencontré Monique, une retraitée habitant dans le quartier, avec qui nous avons longuement conversé. Elle nous a fait part de plusieurs remarques : son désintérêt du quartier européen, le manque de dynamisme et d’activités à l’Orangerie, son approche méfiante du numérique mais également le manque d’enthousiasme et d’implication des jeunes dans la politique.
Suite à cela, nous avons décidé de nous concentrer sur l’action citoyenne. Nous voulons réveiller les consciences sur ce qui se passe en face du palais des droits de l’Homme avec les indignés. Nous allons donc créer un dispositif placé non seulement dans notre quartier, mais aussi partout dans la ville afin d’attirer l’attention de tous les citoyens sur ce qui se passe dans ce quartier excentré.
Notre projet est donc comme un lieu de soutien aux personnes en détresse juridique. Nous souhaitons que leur parole se fasse enfin réellement entendre et qu’une interaction se crée entre la société et ces personnes indignées.