Au regard de la taille de notre quartier, nous sommes repartis à l’aventure au Wacken. Nous avions besoin d’adopter un nouveau regard sur celui-ci et de s’imprégner de son rythme de vie.
Sortis du tram, tout droit en direction de la foire européenne : une foule de personnes de tout âge, et de toute nationalité fourmillait autour de cet événement. Dès notre entrée, le stand Italie nous a donné l’impression pendant une seconde que tous les italiens d’Europe s’étaient réunis dans un même lieu. Même impression pour les autres pays : Algérie, Allemagne …
Pour arriver jusqu’aux sites culturels, nous sommes passés par un chemin qui suit un cours d’eau isolé de ce tumulte urbain : coin d’isolement pour les jeunes comme pour les plus âgés qu’on a surnommé entre nous « le chemin des hippies ».
Pour parvenir à Arte, nous sommes arrivés par un quartier résidentiel, où beaucoup de maisons se ressemblent, ne manque plus que Brie Van De Kamp qui nous attends au pas de sa porte ! (À peine moins chic que le quartier d’avant, donc plus abordable). Arrivés dans le grand hall de la société Arte, l’agent de sécurité nous a vite arrêté pour demander notre identité — bien que ce ne soit pas le quartier Europe, tout semble sous-surveillance. Malgré cette méfiance, nous avons sympathisé avec l’agent, Sharaf, qui nous proposa une visite des lieux, malgré la ronde qu’il devait effectuer. Et hop nous voici partis pour découvrir le back-stage d’Arte ! On sillonne entre différentes salles, allant de la salle d’enregistrement, à la salle de montage, à la régie ainsi que sur les toits offrant une belle vue panoramique.
Au final, cette zone de Strasbourg témoigne donc d’une grande importance au niveau des médias et de la télécommunication (radio, TV…), et apporte à notre localité un lien et une ouverture vers le numérique.