Rencontre avec la Semencerie

mardi 16 septembre, rencontre avec la Semencerie
résidence d’artistes

Le point de vue des artistes rencontrés : 
Le quartier de la gare est très actif culturellement ; le Molodoï, la Laiterie, la Friche Laiterie avec le théâtre Hall des Chars, le TAPS (théâtre actuel et public de Strasbourg), l’imprimerie artisanale Papier gachette, les ateliers du Bastion,… Le Ceméa est également un lieu très actif au sein du quartier.
Mais, nous nous sentons et nous revendiquons comme étant très éloigné du fonctionnement institutionnel du MAMCS. Les ateliers du Bastion sont également attribués par la ville ; ils sont plus fermés. Nous sommes une structure privée, avec de petits moyens. Ici les loyers ne sont pas chers, mais nous n’avons pas du chauffage l’hiver.

Quel type de public s’intéresse à cet endroit ?
La Semancerie est avant tout un lieu de travail pour les artistes en résidence ; quelques événements sont organisés pour donner l’occasion au public de découvrir les ateliers, comme l’expo de Noël ou les ateliers Selbst Gemacht… Cette structure est très populaire pour les artistes du coin ; ce sont les gens curieux qui se déplacent jusque ici, habitants du quartier ou non.
En terme de médiation, nous l’estimons suffisante. La structure est connue dans la région, mais nous ne voulons pas étouffer sous les demandes de résidence ; nous serions dépassé, la gestion de la structure nous échapperait.

Entretenez-vous un lien avec les autres pôles du quartier gare ?
Avec le temps, nous avons développé un réseau, informel, entre artistes.
De façon indépendante, nous somme appelés par la ville ou par des sociétés privées pour certains projets. Mais la structure en elle-même ne collabore ni avec la ville, ni avec le MAMCS.

Que pensez-vous de l’arrière gare ?
C’est vrai que l’arrière gare est totalement délaissée, elle n’intéresse pas les élus, on y met les rebus de la société. Avec la création du dôme de la gare, on a voulu repousser les limites du centre et limiter la présence des squatteurs et des drogués.
Pourtant, cet endroit possède un fort patrimoine culturel, avec les fortifications Vauban ; mais qui est totalement délaissé.
« Personnellement, j’aime quand il n’y a rien ». Les espaces verts sont agréables, même s’ils ne sont pas bien entretenus ; dans le sens où je voudrais éviter de revivre l’aménagement bien rangé du nouveau quartier du Heyritz.

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Annexe
Le Molodoï, structure autogérée.
Les acteurs prennent eux-même en compte la gestion des lieux. Cette salle d’expression fonctionne sur le principe du volontariat et du bénévolat, se détachant d’un système hiérarchisé.
La dimension participative et collaborative est donc une valeur qui paraît fondamentale au quartier.