Premier coup d'oeil sur le quartier
Équipés de nos appareils photos, de nos carnets et de notre curiosité nous nous sommes rendus dans le quartier qui nous a été assigné : L’Hypercentre de Strasbourg avec pour point de départ la place Kléber et l’Homme de Fer. Cette île sur l’Ill semble regrouper toute sortes d’activités, on y a croisé aussi bien la légèreté des pas des jeunes lycéens alsaciens, la démarche saccadée des travailleurs pressés, que la déambulation des groupes de touristes. Tout cela créant une diversité de rythmes, chacun se déplaçant à une allure différente.
L’Homme de Fer, carrefour entre une multitude de moyens de transports (voiture, tramways, vélos, piétons…) nous est apparu comme une véritable fourmilière, chacun suivant son propre itinéraire. En opposition à toutes cette activité la place Kleber, bien que souvent traversée, offre aux passants la possibilité de se retrouver et de se reposer. Cette alternance entre calme et activités nous a semblé récurrente dans le quartier. Induisant ainsi différentes atmosphères sonores sur lesquelles nous nous sommes penchés.
Notre projet portant sur la ville numérique notre regard s’est alors posé sur les différentes habitudes des usagers face à cet outil. Cette observation nous a permis de dissocier deux types d’outils numériques :
Ceux apportés par l’usager : Smartphones, tablettes, appareils photo
Ceux mis en place par la communauté : écrans relatant différentes informations (Actualité de la ville, horaires des tramways…), bornes et carte badgéo, audio guide.
Contrairement à l’idée que l’on avait de la cathédrale comme un point de repère constant pour les touristes, nous nous sommes rapidement rendu compte que cette dernière était bien souvent masquée par les bâtiments environnants, mettant ainsi en évidence un manque de signalétique.
Nous nous sommes ensuite rendus compte qu’il existait deux lectures de la ville, découverte touristique et historique de Strasbourg et anecdotes connues des locaux, sources d’un apport ludique à sa découverte. Partage de ces informations ? La ville pourrait alors y trouver un attrait supplémentaire
À suivre…
Good Morning Designers, Mathieu, Charlène and Elora. Your mission today is to discover Strasbourg downtown. You will have to find, with your biconical eyes, every digital objects in the street. You will also have to spy on the crowd.
Good luck for your new mission Designers.
Vos trois jeunes étudiants aventureux sont partis, ce vendredi 19 septembre, à la rencontre de l’autochtone Strasbourgeois et des touristes avec qui ils cohabitent dans la Grande île. Equipé de notre boîte aux lettres, de nos gommettes et de nos petits questionnaires nous nous sommes tout d’abord rendu dans la classe de 1ere Littéraire spécialité arts plastiques du lycée Fustel de Coulanges. Notre secteur comprenant 4 lycées, l’avis de ces jeunes nous a semblé important. Puis nous sommes allés à la rencontre des Strasbourgeois et des touristes dans les rues de l’hyper centre.
Pour créer un échange nous avons utilisé un premier outil brise glace, un petit questionnaire. Après avoir établi rapidement leur profil (âge, lieux d’origine, raison de leur présence dans le quartier), nous les avons questionné sur leur visions du numérique et l’usage de ces outils dans la ville. Bien que certains soit réfractaire ou ait quelques difficultés à définir ce qui pour eux est un « outil numérique », la plupart possèdent un Smartphone et apprécient les quelques installations mis en place par la ville, tel que le panneau d’information place de l’homme de fer, outils qu’ils aimeraient voir se développer d’avantage. Nous les avons également invité à partager avec nous a travers quelques mots ou un petit dessin ce qu’ils aiment dans le quartier, ce qui les a marqué. Nous avons été surpris par l’entrain de chacun à partager avec nous toutes ces petites histoires.
Afin de compléter notre première petite investigation, nous avons réalisé un second outil brise glace. Une carte de la grande île sur laquelle chaque personne croisée était invité. Afin de compléter notre première investigation, nous avons réalisé un second outil brise glace. Une carte de la grande île sur laquelle chaque personne croisée était invité à venir nous tracer sont trajet et à nous le raconter. Cette carte à laine était accompagné d’un troisième outil que nous avons nommé le disque de repère, à l’aide du quel chacun nous à indiqué ce dont il se servait pour se repérer en ville (carte, panneau, GPS..)
Nos constatations ainsi que nos pistes de recherches vous seront très prochainement communiqué.
A très bientôt pour de nouvelles aventures!
In Strasbourg downtown three young designers investigate among city-dwellers and tourists who are in the neighborhood. These are their stories.
Friday the 19th.
Using our icebreaking activities we made them confess their visions of the city and the digital city. Our investigation has revealed a need for sharing between Strasbourg dwellers and visitors.
Constat et pistes de recherches Les investigations menées la semaine passée nous ont permis d’observer plusieurs choses: – Les Strasbourgeois aiment leur ville et aiment en parler, nous avons eu droit à toute sorte d’anecdote, de petites histoires et de dessins sur leurs lieux préférés. – Les visiteurs de quelques jours apprécient la ville et sa découverte mais aimeraient connaître d’avantage les endroits du quartier que préfèrent les locaux. Ces derniers ont également mis en évidence que la découverte de la ville nécessite bien souvent l’achat de guides et de visites guidés où une longue série de recherches au préalable sur internet. – L’hypercentre est un quartier ou la signalétique manque grandement. Bien que la cathédrale puisse sembler être un véritable phare pour la ville, nos touristes ont bien du mal a la repérer lorsqu’il se trouve à proximité, l’office de tourisme se trouvant à ses pieds nos amis visiteurs nous ont avoués s’être plus d’une fois égaré! – La carte papier et le portable sont les deux moyens les plus utilisés pour se repérer par les visiteurs – Nous avons également constaté que les trajets des touristes se concentrez sur la partie sud de l’île et que les strasbourgeois ne profitez pas pleinement du quartier et se contentait bien souvent que de le traverser. Ces constatations nous ont permis de dégager trois pistes Autour d’une même thématique, (Re)Découvrir la ville d’une autre manière.
Cette semaine nous nous sommes penchées sur différentes idées de projets à partir des axes énoncés: – Se réapproprier l’audio guide. Les audio guides actuels sont souvent peu sensible, se contentant des faits historiques, notre idée est de le rendre plus humain. La ville serait alors racontée par ses habitants, chaque lieux étant propice à une histoire personnelle mais aussi à l’Histoire avec un grand « H » tel qu’ils l’ont vécu ou perçu. – Faire de la découverte de la ville un jeu, autour d’une application qui propose une chasse aux trésors dans le quartier. Des petits jeux et une carte qui pousse les touristes à sortir des chemins habituellement empruntés pour aller à la rencontre des petits trésors culturels strasbourgeois. Des activités proposées via l’application sur chaque lieu visité pousse le touriste à aller questionner le strasbourgeois, ouvrir un dialogue, créer un échange. – Pousser les locaux et les touristes à se retrouver autour d’un élément fédérateur : Un bon repas. Une application sur laquelle les Strasbourgeois peuvent proposer des cours de cuisines autour d’un plat régional, cette application est associée à une cuisine mobile. Le Chef du jour est donc invité à choisir le lieu dans le quartier où se déroulera l’atelier cuisine. Ici le numérique devient un support, un premier pas pour une rencontre physique, un partage culinaire. C’est cette dernière piste que nous avons décidé de développer. À bientôt pour plus de détails sur notre cuisine ambulante.
Ayant constaté lors de notre précédente analyse qu’il n’était pas nécessaire d’introduire d’avantage de numérique dans notre quartier mais que cependant il nous faut donner l’opportunité aux alsaciens de se réapproprier le centre ville, d’y introduire un événement convivial. Nous avons donc décidé de développer une application que nous avons nommé « Hop’la cantine » Cette application est le portail par lequel nos amis Strasbourgeois peuvent proposer de devenir le chef d’un jour, ils n’ont qu’a choisir une recette énoncer le nombre d’ingrédients nécessaires et tout à chacun peut s’inscrire à cette leçon de cuisine convivial en apportant un ou plusieurs ingrédients nécessaire à la préparation du plat. Cette application fonctionne de paire avec une cuisine mobile, le chef d’un jour peut donc choisir le lieu ou il souhaite cuisiner et partager. Nous avons effectué nos recherches sous forme de maquettes et de modélisations pour créer notre petite carriole culinaire. Notre objectif étant de rendre notre dispositif facilement déplaçable à vélo, Strasbourg étant une ville ou le vélo est un moyen de transport fortement utilisé. De plus elle se devait de contenir tous les outils nécessaires à la préparation d’un repas (four, plaques, point d’eau…etc). Nous avons également commencé à réfléchir à la communication autour de ces deux éléments (l’application et la cuisine mobile) en nous inspirant d’éléments graphiques propres à la culture locale. Afin d’étoffer l’identité de notre projet nous allons également nous rendre au musée Alsacien au cour des jours suivants.
Le projet que nous proposons est intitulé Hop’la cantine et a plusieurs objectifs: – Réunir locaux et touristes de tout âges autour d’un élément fédérateur : un bon repas ! – Inviter les Strasbourgeois à se réapproprier leur quartier, partager leurs expériences et aller à la rencontre des touristes. – Donner l’opportunité aux touristes de quelques jours de découvrir la ville et ses habitants d’une nouvelle manière et s’immerger dans la culture locale. – Mettre en valeur des produits et des producteurs locaux. À travers une interface numérique, à savoir ici une application gratuite. Chacun peut proposer sa recette traditionnelle (Spaetzle, Choux, Bredele..), la date, l’heure et l’emplacement où il souhaite la réaliser (parmi la sélection de 10 endroits disponibles dans l’hyper centre). Notre petit chef publie alors une liste d’ingrédients, à partir de cette interface tout le monde peut s’inscrire pour devenir le commis d’un jour. Cette inscription est ouverte aussi bien aux Strasbourgeois, qu’aux touristes. Les produits nécessaires à la recette seront fournis par les producteurs locaux partenaires. Promouvoir la culture locale et les produits locaux est l’idée directrice de ce projet. La Stub peut très bien venir s’implanter sur les marchés du centre villes et même sortir du cadre urbain pour des petits évènements (fête de la choucroute, fête de la bière..) Un petit tableau accompagne la Stub Mobile afin que l’on puisse venir y noter à la craie a recette du jour et l’origine de produits utilisés. Le cuistot Strasbourgeois va alors pouvoir partager et échanger avec ses petits commis sur la place qu’il aura choisi et autour d’une recette qu’il veut partager avec eux. Le repas ici est prétexte à la discussion et à l’échange. Cette cuisine mobile est également un élément qui pourra attirer les passants aux alentours, les participants à l’événement sont alors invités à partager leur repas et leurs expériences. Nous souhaiterions inscrire ce projet dans le cadre d’une association Strasbourgeoise, qui prendrais alors en charge l’installation, le déplacement et l’entretient de la Stub Mobile. Pas de vaisselle à usage unique pour cette cuisine ambulante, les assiettes et tout autre nécessaire de cuisine sera récupéré auprès d’Emaüs, l’assiette aussitot utilisée pourra être aussitot lavée et prête à être réutilisée pour une nouvelle recette alsacienne.