Au début du projet, nous nous sommes rendus dans le quartier afin de récolter des sons. Puis nous les avons triés et classés (par bruits d’ambiance, transports, objets, nature et discussion).
Le principe du dispositif est de recueillir la parole des habitants. Nous avons choisi de travailler à partir de cartes postales inspirées du procédé utilisé par George Perec. Nous avons donc pensé la formulation de plusieurs amorces de phrases afin de guider les usagers sans les restreindre dans leurs réponses.
Il se présente sous la forme d’un présentoir constitué d’une planche de bois avec des fentes dans lesquelles viennent se glisser les cartes. Ce présentoir permet aux usagers de voir les deux faces des cartes. Au recto, s’y trouve un photocollage des lieux avec des formes graphiques (rose, jaune et bleu) et au verso, des phrases à compléter. Nous avons décidé de garder le format carte postale, renvoyant directement à l’univers du voyage.
Nous nous sommes dirigées vers des partenaires variés : différents types de commerces, lieux de culture et institutions publiques. Les partenaires ayant donné leurs accords ont été Naturalia, Biocoop, la pâtisserie Sébastien, la Chambre et la pharmacie de l’Ours.
Intervenant auprès de commerces de proximité, nous avons pu recueillir des témoignages de personnes fréquentant régulièrement le quartier ou des résidents.
Pour les enregistrements audios, nous avons retranscrit à l’oral les souvenirs partagés par les habitants. Nous avons décidé de mettre d’intégrer pour notre bande sonore finale des bruits récoltés dans le quartier.
Ce projet nous a permis de questionner les citoyens et de pouvoir pour la première fois, prendre contact et travailler au sein d’établissements partenaires. En matière de montage, il nous aura permis d’apprendre le traitement sonore.