Le projet « Rencontrer Strasbourg » a pour objectif de créer l’identité sonore d’un quartier afin que les nouveaux habitants puissent avoir une vision d’ensemble plus sensible de leur futur lieu de vie. Le quartier sur lequel nous avons effectué notre recherche est le quartier de l’Esplanade.

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Dans un premier temps nous nous sommes penchés sur le type de parole qui nous intéressait. Pour nous, il était évident de parler des lieux clés du quartier afin de le faire découvrir aux nouveaux habitants. Pour ce faire nous avons choisi de récolter les anecdotes de personnes qui côtoient le quartier, notamment ses habitants.

Durant ce projet, il a fallut que nous contactions des partenaires chez qui nous pourrions mener notre atelier et enregistrer. C’est ainsi que nous nous sommes tournés vers le Centre socio culturel de l’ARES (Association des Résidents de l’Esplanade) et la salle de spectacle La Pokop.

Nous avons d’abord réfléchis à un scénario d’ensemble :

• Capter l’attention (donner aux gens envie de participer)
• Expliquer (nous présenter, présenter le projet)
• Récolter (enregistrer)
• Animer l’atelier (utiliser le dispositif)

Puis nous avons imaginer un dispositif pour aborder les habitants et faciliter le dialogue : un jeu de cartes, qui se divise en trois catégories : Actions, Qui et Quand.

Une fois les trois cartes piochées, nous demandons à l’usager à quel lieu de l’Esplanade cette combinaison de carte lui fait penser. Pour l’aider, il dispose d’un plan du quartier avec des noms de lieux. Le jeu n’est qu’un prétexte, il permet d’ouvrir la discussion avec les habitants de manière ludique avant de récolter leurs propres anecdotes sur le lieu choisi. Notre atelier est ambulant pour des questions de mobilité.

Le dispositif comporte un jeu de 36 cartes, un support pour les poser, un plan du quartier, une pancarte slogan et de quoi enregistrer.

C’est avec cet attirail qu’on s’est rendu sur le terrain !

Au cours du projet, nous avons rencontrés quelques difficultés. Il était compliqué de gérer les cartes sans avoir de vrai support d’atelier, tout s’envolait et se mélangeais. Pour y remédier nous pourrions développer davantage l’aspect ambulant en le rendant plus pratique et plus stable. La pancarte était un bon moyen d’attirer l’attention des passants, en revanche elle n’est pas très pratique à transporter. Nous pourrions envisager d’y inclure une bandoulière ou de changer le matériau pour qu’elle soit plus légère. Nous avons essayé de faire des cartes universelles, mais il était parfois compliqué pour les gens de s’imaginer dans le contexte donné.

Un QR code qui renvoi vers la bande sonore est distribué aux participants.

Projet réalisé par Obelliane Maud, Beroujon Ludovic, Le Meur Margot et Homann Fiona