DEMANDE
Lors de ce projet, nous avons imaginé et installé un dispositif dans l’espace public permettant aux passants d’exprimer leur opinion sur un sujet précis. La question posée devait concerner un enjeu écologique.
RECHERCHE
Avant de trouver l’outil qui nous permette de récolter de la parole, nous avons choisi le sujet que nous voulions aborder. Nous avons alors écrit un panel de questions, puis gardé les plus pertinentes pour en choisir celle qui nous semblait la plus ouverte.
La question retenue fût :
Pour que les passants y répondent de manière guidée, nous avons imaginé des fiches-réponses avec à la gauche une colonne permettant à l’usager de identifier un objet en plastique (donc polluant) et à la droite les alternatives à ces objets. Nous avons ajouté des vignettes à colorer permettant de signifier si l’objet de remplacement conviendrait au passant.
les images peuvent défiler
Notre dispositif de récolte de parole est composé de 3 éléments.
- La question écrite sur un panneau destiné à être accroché
- Il y a une table haute garnie de feutres et de feuilles à remplir. Grâce à sa taille, les passants peuvent écrire avec commodité, sans pour autant avoir à s’asseoir.
- De la ficelle, garnie de pinces à linge qui est étendue entre deux trépieds en bois. C’est là que les passants peuvent accrocher leurs avis.
L’idée étant qu’une fois qu’un passant a répondu à la question, il accroche sa feuille sur les ficelles à l’aide de pinces à linge
[scénario d’usage]
MISE EN SITUATION
Nous avons testé le dispositif sur la place Kleber, à Strasbourg.
Le public qui s’est arrêté était assez curieux et bienveillant. Les passants étaient prêts à discuter néanmoins iels n’utilisaient quasiment pas le dispositif. (Il est vrai qu’un lundi matin peu de passants flânent : un mercredi après-midi ou le weekend, nous aurions sûrement récolté plus d’avis).
Cela est peut-être dû à un manque de lisibilité de la question, et au fait que les passants ne puissent aborder que depuis une seule direction. Bien se répartir autour du stand et éviter d’être plusieurs à parler à un passant serait judicieux.
BILAN
Cette expérience a été enrichissante et nous a permis de sortir de l’aspect théorique en interrogeant directement les usagers. Sortir de notre zone de confort, vaincre notre timidité et voir les résultats de notre outil a été encourageant pour la suite.
Justine Stehli, Margot Lemeur et Maud Obellianne