Un jeu pour tous
Il nous était demandé de créer un jeu de société qui puisse mettre en avant l’égalité des genres.
Lors de notre processus de recherche, nous avons choisi d’élargir le thème traité au respect des êtres de manière général (ethnies, végétaux, animaux).
» Dans une société fictive où les injustices règnent, les joueurs représentent des associations qui vont lutter pour l’égalité en faisant voter des lois. Dans l’idée de valoriser la convergence des luttes, les joueurs commencent par utiliser des stratégies individuelles, puis sont obligés de s’unir pour construire des stratégies collectives. En effet, pour gagner les joueurs sont obliger de coopérer en échangeant des ressources. «Des actions aux actes
Pour faire voter des lois, les associations militantes doivent rallier des personnes à leur cause, rassembler de quoi les convaincre (connaissances) et de quoi les nourrir. Pour ce faire, il faut obtenir des jetons ressources. Une fois les militants rassemblés, on peut voter des lois. Les lois votées rapportent des points qui permettent de gagner.
Le choix du style graphique renvoie une impression de simplicité qui vient contrebalancer des règles complexes qui pourraient en décourager certains. Nous avons choisi des couleurs vives associées à des dessins en contour afin de rendre les pièces lisibles.
La forme hexagonale a été choisie pour constituer un plateau rapidement et interchangeable. De plus, des pièces modulaires permettent de ranger le jeu facilement.
Bilan des acquis
Pour ce projet nous avons dû réfléchir d’une autre manière : en commençant
par la fin. Quel est le but ? Comment faut-il faire pour gagner ?
Nous avons eu des difficultés à équilibrer le jeu au niveau des points.
Travailler sur un jeu manifeste nous a permis de transmettre nos valeurs. Nous avons dû nous adapter et remettre en question notre manière de communiquer un message juste. Ce jeu manifeste n’a pas pour but de faire des gagnants et des perdants, mais de montrer que la coopération est essentielle pour lutter.
Ibrahim Mohamed Saïd, Maud Obellianne et Laurine Le Tutour.